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Marseille ,OK CORRAL au PS des Bouches du Rhone

Publié le 15 février 2010 par Rouceux
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Marseille, un autre regard | le blog d'info qui ne cache rien

Patrick Mennucci, ce fils de pub

Dim, 14 Fév. 2010 04:50 by gregdixit


« Y’a un problêême? Je ne vois pas de problêêmes, donc Y’a pas de problêêmes ! » Patrick Mennucci est un pur produit de la classe politique marseillaise. Il en connaît toutes les arcanes. De l’inextricable appareil socialiste national aussi. Volontiers gouailleur, charmeur, intelligent, basique, provocant, fin à ses heures, c’est aussi un bulldozer qui passe toujours en force.

Il en va de sa puissance vocale comme de sa corpulence. Si on perçoit la sensibilité sous la carapace, il la maîtrise assurément. Un romantique qui sait ? Un dévoreur d’abord. De pouvoirs surtout. « J’ai fait l’école du vice » répète-t-il à l’envi, à savoir celle du Mouvement des Jeunes socialistes, sans se départir du sourire de ceux qui ont une haute estime d’eux-mêmes et qui rient spontanément de leurs propres blagues.

Rien d’irréprochable, bien des hommes politiques ont cette tare. On ne fait pas de la politique par hasard, le désir d’être aimé et reconnu en est sûrement l’un des moteurs communs. Les psychanalystes, les prêtres et tous les sages le discerneraient bien vite. Reste que certains élus sont plus humbles, plus pragmatiques aussi.

Son parcours politique est, pour l’heure, uniquement fondé sur une omniprésence presque sarkozienne dans les médias. Chaque jour décline une idée, une volonté, une colère, une pétition, une répulsion, un bon mot… Mais la praxis, l’acte posé, le concret, le pouvoir d’agir sur la vie de ses concitoyens, fondement même de l’engagement politique, sont aussi minces que les discours ont besoin de mégaphones pour exister.

Pour cela, le leader de l’opposition au Conseil municipal de Marseille a besoin d’un mandat digne de son aura. Le récent débat sur la chaîne Marseille (LCM) entre le directeur de campagne de Michel Vauzelle (PS) et le maire de Carpentras (Vaucluse, UMP) le 6 février dernier est, à ce propos, très éloquent. Personne ne l’a repris.

Ses tentatives, toutes infructueuses et très risquées, comme celle de se présenter dans la circonscription de Guy Hermier (PCF), dans les quartiers Nord, fief de l’icône marseillaise récemment décédée, aimée de tous (et même du maire de Marseille, J.-Cl. Gaudin), contre l’avis des socialistes marseillais mais avec l’aval de la rue de Solférino. Scandale.

En conséquence de quoi toutes les figures du PS 13 démissionnent du bureau national du Parti socialiste : Jean-Noël Guérini, Michel Vauzelle, Sylvie Andrieux et même son suppléant Henri Jibrayel ! Peur de rien disions-nous, il avait pourtant pris la peine d’appeler la veuve de Guy Hermier en lui promettant monts et merveilles… Pas question ! Mais il aura tenté… Un an avant pour les cantonales, il aura osé un affreux  » Si Guy n’était pas mort, jamais je n’aurais osé… »; horrible !

Rappelons le contexte : dans ce fief communistes des quartiers nord où le Front national avait recueilli 31% des voix au premier tour des législatives en 1997 et 41,6% au second en duel avec le communiste Guy Hermier, réélu depuis 1978. Jean-Marie Le Pen y avait réussi son deuxième meilleur score au second tour de la présidentielle, le 5 mai 2002, avec 31,39% des suffrages. Le leader de l’extrême droite avait même qualifié, le 22 mai, de «très bonne nouvelle» pour le FN l’annonce de la primaire à gauche… No comment ! Face au mur disions-nous… Résultat ?

Le bulldozer socialiste fait 17,96% et le Front National 24,44%, pas de quoi être présent au second tour, le FN oui. Frédéric Dutoit (PCF) l’emporte avec 64,8% au second tour, coupant court aux velléités nationalistes… Sans le PS ! Un cauchemar… Le stratège est anéanti.

Un homme politique se doit d’être insubmersible pour exister. Boire la tasse n’est qu’un passage, un souvenir dont il ne reste aucune image. Au mieux, on s’en nourri. Mieux encore, une excellente expérience pour construire son parcours. Enfin, une image d’un homme « couillu » qui dit et démontre qu’il n’a peur de rien et de personne. Échec, encore…

Autre étape importante. Les présidentielles, Patrick Mennucci profite d’un concours de circonstance pour s’imposer dans le cercle proche de la candidate PS, Ségolène Royal. Le chasseur ne la connaissait pas beaucoup. Il s’impose. La magie opère. Sa force. Sa faiblesse. Comme toujours radical, il impose ses choix, notamment stratégiques, sur les « vieilles badernes » socialistes. Il n’a pas tort.

Le lancement se fera à quelques mètres du siège du patron PS local, au Dôme de Marseille, face au Conseil général de Jean-Noël Guérini… Sans avoir aucune notion des financements… Amateur et fort en gueule dit-on du côté du CG 13 ! Dispendieux et autoritaire… L’histoire montrera que le « cador » a souvent, trop souvent, « tort », un « enthousiaste » qui dépense l’argent public pour son propre « mémorial ».

Embringué dans l’équipe de campagne, l’homme oublie ses racines, il fait partie du premier cercle de la candidate. Une chance de vie? Rien que de très compréhensible. Les socialistes ? « tous des connards », tu as raison il faut y aller…

On connait le résultat… une défaite lamentable, une des pires du PS. Même avec le sourire et l’enthousiasme de la battue.. Une vraie défaite !

Occasion pour le vice-président du Conseil Régional de la région Paca de reprendre la main locale. Voilà qu’il faut choisir un candidat socialiste non pour battre mais pour « inquiéter » Gaudin, le maire sortant de Marseille, seconde ville de France, après Paris. Il est tout de suite défait. Le vrai patron du PS 13, c’est Jean-Noël Guérini, le faiseur de roi du PS national, fort de sa Fédération, la 3e de France. Il recadre son « ami » très vite.

A ce moment-là, le Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône hésite encore devant la chronique de l’échec annoncé, il ne veut pas se griller. Pourtant aucun autre que lui ne ferait l’union à gauche. Tout se passe en Corse, durant l’été, Mennucci prétend qu’il en est à la source. Peu importe, Guérini se présente, frisant la victoire (49 élus, pour 51 à Gaudin et un élu FN qui fait la vitrine…). Incroyable ! Inespéré ! Le « petit corse devient dangereux ».

Directeur de campagne de Guérini, le petit-fils d’immigrés de Toscane, sourit déjà…Il est élu au cordeau maire du 1/7e secteur de Marseille, le centre de Marseille ! Il fallait voir ses larmes le soir de l’élection. Première fois qu’il est élu avec son nom sur l’affiche, et pourtant dans une équipe. Décidément il n’en sortira pas… Jamais élu sur son nom… Vraiment !

Reste les prochaines législatives… Alors Guérini ou Mennucci dans le secteur « centre »?

marsinfos.JPG

 15/2/2010

 http://www.marsinfos.fr/2010/02/15/un-proche-de-guerini-a-t-il-voulu-tuer-mennucci-sur-le-web/

Est-ce l'auteur de la page incriminée ?

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Les retournements de vestes se multiplent à MARSEILLE
Marseille ,OK CORRAL au PS des Bouches du Rhone

Patrick MENNUCCI , Directeur de Campagne de VAUZELLE 2010

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