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Apple, l’envers du décor

Publié le 17 février 2010 par Youcou

Apple, l'envers du décor

Derrière la "branchitude" des produits Apple et le culte qu'ils peuvent susciter se cache une autre réalité : celle de la vie au sein de cette énorme multinationale et de la mentalité qui y reigne.

D'après des observateurs et surtout des ex-salariés, l'entreprise est hypercentralisée et la démocratie est loin d'être le modèle proné. Steve Jobs serait un patron tyrannique et son obsession du secret serait proche de la paranoaia.

Un ex cadre de Google révèle une des stratégies utilisée par la société pour protéger leurs secrets :

Personne n'a de vision globale du projet auquel il contribue, à part Steve et sa garde rapprochée, assure un ex-cadre de Google. Chaque bout de projet porte un nom de code différent. S'il apparaît dans la presse, Apple sait d'où vient la fuite, m'a-t-on raconté.

Par ailleurs, Jean Louis Gassée, vice président d'Apple dans les années 1990 nous éclaire sur la personnalité de Steve Job :

Il est très exigeant. Il peut vous réveiller à 2 heures du matin pour le travail. Mais il sait reconnaître le talent : vous pouvez le contredire si vous avez une bonne idéeMais c'est un rescapé, il a failli mourir deux fois récemment, il n'a plus envie de se laisser emberlificoter.

Toutes ces déclarations prennent à contre-pied le modèle moderne de gestion des ressources humaines, à l'image de Google qui laisse une grande liberté à ses collaborateurs, ce qui a par exemple permis à des projets tels que Gmail de se développer.

Mais comme certains passionnés le soulignent, c'est sans doute cette stratégie de tout protéger à tout pris, et de ne laisser les décisions qu'a Steve Jobs et à sa garde rapprochée, qui a permise à la marque d'avoir autant de succès (30 millions d'iPhone et 220 millions d'iPod écoulés depuis leur lancement, pour un chiffre d'affaires de 36,5 milliards de dollars en 2009). Carolina Milanesi explique :

C'est précisément ce culte du secret qui explique le succès d'Apple, dans un secteur ultraconcurrentiel, la téléphonie mobile, où garder le plus longtemps possible son projet à l'abri des regards permet de conserver une avance déterminante.

Vous croyez sérieusement qu'ils auraient pu sortir toutes ces innovations s'ils avaient fonctionné de manière démocratique ou s'ils avaient laissé leurs ingénieurs voter ? - lance un ex-cadre de Google -. Ils auraient fait comme chez Microsoft, ou même chez Google, des produits que seuls les geeks (mordus de l'informatique) réussissent à manipuler !.

d'après un article du Monde

credit images : soft-go


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