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Ligue des Champions | Un OL galactique

Publié le 17 février 2010 par Dredge

L'équipe de Manuel Pellegrini a du avoir un sacré mal de crâne ce matin au réveil. Annoncé quasi-qualifié au vue de sa pléiade de stars et son état de forme du moment (17 points sur 21 glanés depuis 2010 et deuxième de Liga), le Real Madrid a contre toute attente subit ce mardi soir sa troisième contre-performance d'affilée à Gerland.
Faute à un collectif décevant, des individualités en berne, certes. Mais cette défaite, le club merengue l'a doit surtout a une incroyable équipe rhodanienne.
Mis à mal en décembre, et plutôt décevant dans son jeu depuis la reprise malgré un bon tableau de marche, l'Olympique lyonnais a montré lors de ce huitième de final aller pourquoi il reste le fer de lance français de cette décennie.
La première mi-temps gone fut pourtant relativement timide. Entre peur de subir la puissance offensive madrilène et le léger déficit de confiance accumulé lors de leurs dernières sorties nationales, les lyonnais vont privilégiés dès l'entame de match le travail défensif. Ce qui aurait pu s'avérer une erreur, alors qu'Higuain, servi par une astucieuse talonnade de Ronaldo (14') et Marcelo, sur un tir détourné en catastrophe par Jean-Alain Boumsong (22'), auraient pu conclure trente premières minutes à l'avantage du club espagnol.
Si a ce moment on espérait voir l'OL s'en tirer avec le 0-0, la discipline rhodanienne commencait pourtant à porter ses fruits. Le collectif madrilène fut retrouva vite sans arguments pour perforer un bloc lyonnais verrouillé à double tour. Il commenca même à douter lorque les incessants coups de boutoir offensifs de Sidney Govou sur son côté droit au dépend d'un Marcelo complétement dépassé furent suppléés par des indivialités lyonnaises qui prirent le dessus, Lisandro et Delgado en tête.
Et si ce dernier aurait pu ouvrir la marque sur une magnifique reprise de volée en fin de mi-temps (40'), l'équilibre du match fut dès lors complétement bouleversé.
Le but de Jean II Makoun récompensa logiquement dès la reprise l'excellente prestation lyonnaise, qui aurait mérité dans les dix minutes suivantes de doubler la marque. Le Real reste le Real, et aurait pu malgré la déliquescence de son jeu égaliser sur une percée d'Higuain ou revenir en fin de match.
Mais on retiendra surtout que l'OL reste aussi l'OL, ce club expérimenté qui nous a fait tant vibré ses dernières années. Si le niveau de jeu et la dépense d'energie de ce mardi soir sera difficilement reproduisible lors de chaque rencontre de Ligue 1 qui restent, on sait désormais ce que vaut l'équipe de Lyon a son top niveau cette saison. Si un but d'avance ne pourrait peut-être pas suffir dans trois semaines et le retour à Madrid, cette victoire nous laisse espérer tous les scénarios possibles pour cette fin de campagne de Ligue de Champions et les écheances nationales à venir. Et ca c'est le pied.


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