Le magazine Capital revient sur le ‘gaspillage des élus locaux’ dans son numéro de ce mois.
Grand classique, ce type ‘d’enquête’ relève de la démarche populiste qui consiste à mettre en évidence des gaspillages, certes souvent choquants, mais sans jamais traiter ceux bien plus conséquents des grands groupes privés ou encore de l’État central lui-même.
Bien entendu, jamais ne sont évoquées les gestions exemplaires de certains élus, pourtant bien réelles et répandues sur le territoire.
Pour mettre un terme à un débat biaisé, il faut rappeler que :
- Plus de 70% des élus locaux sont des conseillers municipaux qui ne perçoivent aucune indemnité.
- Plus de 95% des dépenses supplémentaires des collectivités locales sont dues aux compétences qui ont été transférées par l’État.
- L’endettement des collectivités ne représente que 6% du PIB alors qu’il en représentait plus de 7% en 1995.
- La dette des collectivités locales ne représente que 10% de la dette totale du pays, alors que les collectivités locales représentent 73% de l’investissement public.
- L’investissement des collectivités territoriales génère une activité économique représentant le maintien direct ou indirect de près de 900 000 emplois répartis entre la construction, les services et l’industrie.
- Depuis 2003, l’accroissement de l’investissement public local a permis de créer 200 000 emplois dans le privé. Sur la période 2003-2006, il a contribué pour un point à la croissance du PIB.