Spéculation dans le solaire ?

La spéculation dans le secteur solaire effraie le gouvernement qui tente une manipulation chiffrée afin de faire cesser la surenchère. Les tarifs de rachats trop accomodant ont fait exploser les projets de plus en plus grands. Dernier exemple l'investissement de Natixis et Desia, sauvées de la noyade financière, dans le plus grand projet solaire photovoltaïque en France.


Le site retenu à Curbans

Parc solaire le plus grand de France en chiffre :

Ce prochain parc solaire, située à Curbans et qui devrait être mis en production à l'été 2011, sera d'une puissance totale de 33 MWc.

La centrale photovoltaïque au sol comptera près de 145 000 panneaux photovoltaïques sur un champs de 60 ha à 1.000 mètres d'altitude.

Production attendu annellement 43,5 millions de kilowattheures.

Cette production d'énergie renouvelable correspond à la consommation électrique annuelle de près de 14 500 foyers (hors chauffage),
Cela représente une économie annuelle de près de 120 000 tonnes de CO₂ émises par rapport à la  productionélectrique d'une centrale au fioul.

Financement : Natixis + Dexia + SocGen + Caisse d'Epargne ...

Ce champs solaire, représente un investissemment important. Nous retrouvons un pool bancaire avec la Caisse d'Epargne Provence Alpes Corses, la Société Générale, Natixis (via EuroFideme2) ainsi que DEXIA (via SEIEF) et l'exploitant GDF SUEZ.

GDF ayant fusionné avec SUEZ, le projet était porté par l'énergéticien belge Electrabel, filiale de SUEZ énergie.

Fin de la spéculation ?

Le bon dans la production d'énergie renouvelable dans le solaire photovoltaïque en 2009 a été exceptionnel et le nombre de demande de contrat de raccordement multiplié par 4 dans les 6 derniers mois de 2009. Il n'est pas impossible que certains mouvement de lobbyistes a poussé à la révision des conditions, afin de limiter la spéculation dans le solaire photovoltaïque.
Si des groupes comme FACILASOL ont pu voir leur business modèle vasciller (voir l'article: Facilasol insolation gouvernementale ?) puis rassuré. Pour autant les conditions ont changé en faveur de leader en place comme EDF Energies Nouvelles qui se déploie lui à l'étranger, ou EDF obligé de racheter l'électricité verte à un prix bien plus cher que celui qu'il produit à 75% nucléaire.

Une pierre de plus semée sur le chemin des engagements pris par la France pour produire plus de 20% d'électricité renouvelable à l'horizon proche de 2012 ...


Source : GEDF SUEZ, NATIXIS