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Sur la réforme des retraites, les contribuables ont leur mot à dire ! Et ils le diront !…

Publié le 20 février 2010 par Alaindumait

Quelle est la nature des ressources dont bénéficient ceux et celles qui, n’exerçant plus d’activités professionnelles, sont dits « retraités » ?

Pour une part ce sont des ressources issues de leur épargne personnelle, que celle-ci soit investie ou non dans des produits spécifiques, comme l’assurance-vie. Et, pour une autre part, ce sont des « pensions », versées par des caisses diverses et variées, relevant de différents régimes, dits « de base » ou « complémentaires », sauf pour les fonctionnaires dont les pensions sont payées directement par le budget de l’Etat.

Les revenus issus de l’épargne personnelle font l’objet d’une fiscalité complexe et sans cesse alourdie. Tandis que ceux qui sont issus des pensions s’amenuisent (en € constants), du fait d’une démographie évidemment « défavorable », du point de vue du principe de la répartition.

Si bien que l’ensemble du système serait depuis longtemps en faillite – sauf à réduire les pensions de façon drastique – si des subventions publiques ou des dettes n’étaient pas là pour faire les fins de mois.

Or ces subventions et ces dettes, c’est l’argent des contribuables, c’est notre argent !

C’est pourquoi nous prétendons être partie prenante au grand débat sur la réforme du financement des retraites. Même si, pour l’instant, nous n’y avons pas été officiellement invités…

S’agissant des ressources d’épargne, nous approuverons tout ce qui ira dans le sens d’une plus grande liberté, afin d’encourager les Français, dès leur premier job, à mettre de l’argent de côté pour eux-mêmes. La sagesse séculaire enseigne que toute personne qui économiserait 10% de ses revenus, dès le premier euro encaissé, et qui investirait cette épargne en bon père de famille, n’aurait aucun souci, d’une façon ou d’une autre, pour ses vieux jours.

S’agissant de l’ensemble des pensions régies par le principe de la répartition, nous serons spécialement attentifs à la question de l’inégalité parfaitement scandaleuse entre les régimes publics et les régimes privés. D’ailleurs si les retraites du secteur public étaient alignées sur celles du privé, elles coûteraient moitié moins cher aux contribuables. Le gain serait de 32 milliards d’euros par an.

Et nous saurons nous mobiliser, si besoin est.

N’avons-nous pas démontré, le 9 février dernier, en célébrant le 20e anniversaire de notre association (<http://www.contribuables.org/la-vie-de-ca/plus-de-1500-personnes-et-28-deputes-pour-feter-les-20-ans-de-contribuables-associes/>), que nous étions, de loin, la principale organisation civique française (évidemment non-subventionnée…) !


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