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L’actualité du beaujolais nouveau 2007

Par Thierry Roussillon
(lancement le jeudi 15 novembre, à 0 h 00) :

- Un millésime tendre et gourmand. Les vins sont expressifs et croquants, reflets d’une année d’une grande précocité, marquée par une météo des vendanges idéale, avec des journées ensoleillées et des nuits fraîches. Les beaujolais nouveaux 2007, très fruités, offrent des arômes de petits fruits rouges, une couleur grenat éclatant, nuancée de teintes violacées, une fraîcheur et une souplesse en bouche, doublée d’une bonne persistance. La note générale est framboisée.

- Pas de relâche autour du dispositif qualité. Les mesures mises en place en 2006 pour renforcer le dispositif qualité du vignoble sont maintenues, en amont, comme à l’aval.
- Du jamais vu dans les bouteilles ! Les premières cuvées de beaujolais et beaujolais-villages nouveaux rosés ont été commercialisées au Japon, en 2006. En 2007, le beaujolais nouveau rosé fait son apparition sur les linéaires français. La production estimée est encore confidentielle : 2 500 hl. Mais elle fait de ce millésime l’une des dates-clé de l’histoire du beaujolais nouveau, depuis son premier lancement le 15 novembre 1951.
- Consommé sur tous les continents, le beaujolais nouveau choisit chaque année quelques destinations-phare : en 2007, le Japon, premier pays importateur (86 000 hl, en 2006, soit 11, 5 millions de bouteilles), est à l’honneur. Tout comme la Russie, l’Italie, la Tchéquie, les Etats-Unis et, pour la 3ème année consécutive, la Chine, à Pékin, Shanghaï, et dans la cité portuaire de Tianjin.
Des fragrances très fruitées et une bouche gourmande : cette année, le gamay noir à jus blanc, cépage exclusif du beaujolais nouveau, exprime ses qualités aromatiques à la perfection. L’alternance de journées ensoleillées, mais pas trop chaudes et de nuits fraîches, pendant les vendanges, a favorisé une lente maturation des raisins et le développement de polyphénols et d’anthocyanes, constitutifs des arômes et de la couleur. Le millésime est précoce, avec un ban des vendanges au 25 août, conséquence d’un mois d’avril très chaud et très sec. Les rendements sont faibles, généralement en dessous des rendements d’appellation (52 hl/ha pour les beaujolais-villages, 50 hl/ha pour les beaujolais).
La robe des beaujolais nouveaux 2007 est grenat, nuancée de reflets violacés, typiques des vins primeurs. Au nez, les cuvées sont expressives et très fruitées, avec des saveurs framboisées, parfois, et beaucoup de petits fruits rouges qui ouvrent l’appétit. En bouche, les vins sont typiques du beaujolais nouveau : gouleyants, friands, lampants…Bref, faciles à boire.
En amont et à l’aval, la qualité reste le mot d’ordre. Le dispositif mis en place en 2006, et qui a fait ses preuves, est maintenu, voire renforcé. En amont : les agréments sont plus stricts, grâce à des dégustateurs mieux formés, des équipements informatiques facilitant l’appréciation (écrans tactiles), et un système de notation plus performant. A l’aval, les contrôles qualité sont réalisés, d’une part, sur les chaînes d’embouteillage (400 prélèvements effectués chez 150 opérateurs) et, d’autre part, dans les points de vente, en France et à l’étranger, ceci permettant d’assurer une traçabilité des produits.
Du « jamais vu » dans la bouteille !
Le beaujolais nouveau rosé avait fait une apparition discrète, en 2006, principalement à l’export (Japon) et, en France, chez quelques cavistes entrepositaires grossistes du nord-est de l’hexagone, avec une marque commercialisée à 3000 cols. 2007 sera le millésime de sa véritable arrivée sur le marché français avec des rosés primeurs commercialisés par le négoce, les caves coopératives et les domaines qui se sont lancés dans l’aventure d’un vin dont la vinification demande de la patience – les fermentations sont plus longues - et un véritable savoir-faire. Composés de gamay, comme leurs aînés rouges, les beaujolais nouveaux rosés créent donc la nouveauté, cette année, tout en restant très confidentiels : moins de 3 000 hl (400 000 bouteilles), selon les premières estimations.
Aux quatre coins de la planète, le « roi du zinc » ! Le beaujolais nouveau multiplie les rendez-vous à l’étranger.
Au Japon, l’organisation de séminaires à destination des professionnels de l’enseigne de distribution AEON, dans 4 villes (Tokyo, Nagoya, Sendaï et Osaka), se double d’une participation à la « French Fair » du groupe. Sur le continent asiatique toujours, soirées VIP à Pékin, Shanghai et dans la ville de Tianjin, en Chine, sur un marché considéré comme d’avenir.
A Moscou, grande soirée de lancement, le jeudi 15 novembre, à l’Atrium, et promotion dans les restaurants et chez les cavistes, du 15 au 23 novembre.
A Milan, où le beaujolais nouveau joue les « habitués », soirées « happy hours », dans deux bars branchés, et distribution d’un guide « Dove si Trova » recensant les oenothèques commercialisant le nectar.
A Prague, 50 « hospoda », bistrots traditionnellement dédiés à la bière, adopteront les couleurs de la campagne « it’s beaujolais nouveau time » et feront déguster leurs meilleures cuvées.
Le vin, c’est aussi virtuel…
Le site internet « Its’beaujolais nouveau time », totalement réactualisé avec les informations du millésime, est accessible, à l’adresse www .beaujolaisnouveautime.com. Ses différentes rubriques permettent de préparer les dégustations et la fête. En ligne, un agenda recense les rendez-vous du beaujolais nouveau et donne tous les « petits trucs » pour se façonner une peu de culture générale sur la question. Sans pour autant se prendre la tête : attention, ce n’est pas le style de ce vin.
Photo : L. Cerino / Inter Beaujolais copyright

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