Vancouver, le revers de la médaille

L’envers du décor
Vu de l’extérieur, les JO affichent une belle image, plutôt verte, prônant les idéaux de l'olympisme, de paix, de convivialité, d’amitiés entre les peuples. Les inimitiés se trouvent donc du côté des locaux. Certains canadiens s’insurgent notamment contre les énormes sommes d’argent allouées à l’organisation de la manifestation sportive de l’année (entre 4 et 9 milliards selon les sources) alors que les programmes sociaux ont été interrompus... En effet, la région métropolitaine de Vancouver connaît une crise chronique de logements qui amène des milliers de personnes à vivre sans abri et des milliers d’autres à vivre dans des conditions précaires ou insalubres. Cette situation est d’autant difficile que le coût du logement dans cette ville est le plus élevé au Canada.
  Les anti-JO protestent également contre le fait que certaines compétitions aient lieu sur des terres volées aux Indiens.
Des JO pas si vert
Alors que les organisateurs se vantaient de JO nature, propres, tout évènement a, non seulement des impacts inévitables sur l’environnement mais aussi des effets incontrôlables comme la météo… ou le réchauffement climatique. Et les dieux du ciel ne sont pas privés d’être capricieux ! Résultats des courses, des camions ont amené en masse de la neige et les canons ont bien tourné pour draper les pistes d’or blanc. Heureusement pour la Terre, un bilan environnemental et une compensation carbone des Jeux seront réalisés, de quoi se sentir soudain plus léger en CO2 !
+++ Liens +++
   www.newsociety.com/bookid/3995
   www.ctvbc.ctv.ca
   Courrier International n°1006