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Le Salon jeunesse de Montreuil : pas menacé, mais attend sa subvention

Par Actualitté
C'est beau, finalement, de s'appeler Salon du livre de Paris 2010, et de ne dépendre d'aucun financement extérieur autre que celui des éditeurs pour exister. Parce qu'au moins, quand ça ne va pas des masses, ce n'est pas du fait de désistement de partenaires tiers. C'est en interne.
Le Salon jeunesse de Montreuil : pas menacé, mais attend sa subventionPas comme le Salon du livre jeunesse de Montreuil qui fait face à quelques soucis financiers, ou du moins, pourrait perdre une partie de la subvention que lui accorde chaque année le conseil général de Seine-Saint-Denis.
Aïe donc. Mais de quoi ça s'agit ? Selon nos confrères restés très jeunes, justement, de Livres Hebdo, le conseil général aurait placé des billes sur le mauvais cheval, en l'occurrence Natexis-Dexia, perdant de ce côté pas mal d'argent. Une plainte du député Claude Bartolone a même été évoquée contre la société (en savoir plus)
De l'autre côté, c'est la taxe professionnelle qui, abrogée, retire encore des subsides significatifs au Conseil. Alors bilan des courses, Catherine Pollet, responsable du livre au CR explique que la situation est passablement encrassée, et que si les possibilités sont à l'étude, aucune somme n'a pour le moment été décidée. Donc, le Salon de Montreuil est bel est bien pris dans la tourmente. À moins que ces informations ne soient à mettre en relation avec l'actuelle période d'élection et les promesses que les candidats pourraient faire en faveur de la Culture...
Du côté du SLPJ 93, l'organisateur, Sylvie Vassalo, la directrice explique que si le Salon est bien « porté par les éditeurs », le manque d'argent est bien un problème, car « c’est la qualité des expositions et de notre travail qui est menacée ainsi que toutes nos actions dans le département ». Nous avons tenté de contacter le SLPJ 93, et attendons une réponse pour le moment.
On devrait retrouver régulièrement des informations sur le blog Le pouvoir des livres, monté spécialement pour l'occasion, mais pour l'heure, on est bien dans une période de doute : « Sans préjuger de ce qui n’est encore qu’une hypothèse, sans présager du niveau de la réponse qu’apporteront les autres partenaires, cette situation incite à la réflexion. »
Le Salon lui-même, fortement porté par la présence des éditeurs, n’est pas menacé. Ce qui pourrait l’être, en revanche, c’est la préparation et l’accueil des groupes scolaires et des centres de loisirs en relation avec les enseignants et les animateurs, le travail singulier en direction des associations caritatives et des familles éloignées du livre, l’exigence artistique, le foisonnement des rencontres, la gratuité d’entrée au Salon pour certains publics, et surtout les centaines d’actions littéraires (expositions, malles de livres, lectures, notamment dans les centres sociaux, rencontres d’auteurs, ateliers d’illustrateurs, formations….) qui se mènent le reste de l’année en Seine-Saint-Denis.

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