8 mars... tu ne fais pas ton âge !

100 ans !

Au début du XXe siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits et réclamer le droit de vote.

La création d’une Journée internationale des femmes a été proposée pour la première fois en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, par Clara Zetkin, et s’inscrivait alors dans une perspective révolutionnaire.

La date n’est tout d’abord pas fixée, et ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Petersburg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier.

le programme de la journée : http://8mars-online.fr/programme/

100 ans de combats et pourtant les choses évoluent très lentement... il est même parfois des instants où l'on se dit que l'on recule. La place de la femme dans la société, dans l'entreprise est encore à négocier.

Il nous justifier nos choix professionnels, nos choix de vie, comme si nous étions naturellement « programmées » pour faire des enfants, fonder une famille, s’en occuper à l’évidence. Devoir justifier chaque choix et chaque acte lorsque cela ne répond pas aux stéréotypes ancrés dans les esprits.

Souvent je vois mes collègues, amis sourire et je les entends penser « elle abuse »… Mais non le ressenti est ainsi et les faits sont têtus. Lorsque l’on recrute spécifiquement une femme histoire de « rééquilibrer » la composition d’un service d’une direction, ils hurlent aux loups… c’est de la discrimination, alors que recruter un homme à tous les coups, c’est juste normal !

De même pour les plus jeunes, savoir que l’ensemble des dispositifs d’apprentissages et d’alternance, tels qu’ils sont proposés le sont majoritairement aux hommes. Seulement 37% des apprentis sont des femmes en Île-de-France… Les métiers ne si prêtes pas nous répond-on ! Mais une femme garagiste ou un homme sage femme n’a jamais été interdit et pourtant !

Là sont nos combats pour l’avenir… l’égalité professionnelle bien sur mais aussi l’égalité dans la prise de responsabilités.

Je suis militante associative, beaucoup de femmes le sont en majorité, une majorité de femmes salariées aussi… et pourtant une large majorité de président, de directeur… le plafond de verre de la prise de responsabilité associative comme politique est bel et bien là.

Il n’y a pas d’égalité si elle n’existe pas non plus en matière de démocratie aussi bien politique, qu’associative ou encore entreprenariale.

Alors le chemin best encore devant nous…

Bon anniversaire mes dames !