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Paradoxal

Publié le 16 novembre 2007 par Scheiro
窶ウn rテゥponse テ�Paradox qui écrit ce qui suit, sous Eco Sex : "Je suis pas contre l'idée d'utiliser le marketing écolo, en revanche, j'émets des doutes quant à savoir si cela sert l'écologie ou simplement le marketing : l'image est une chose, le passage à l'acte en est une autre : l'industrie ferait mieux de s'occuper sérieusement de l'écologie et pas uniquement de sa pub.", j'avance que le marxisme était l'envers du capitalisme et promettait des jours meilleurs aux masses laborieuses, non pas en mettant à bas l'industrie, mais par la main mise sur les outils de production, laissant croire aux ouvriers qu'ils en deviendraient les propriétaires à la place de la minorité qui les détenait en exclusivité.
Pour cela les marxistes ont procédé selon la logique, les schèmes des capitalistes, ce qui a eu pour unique conséquence de renforcer ces derniers qui ont toujours su conserver leur longueur d'avance. Car le capitaliste a été le premier à imaginer qu'il pouvait faire son beurre sur la plus value dégagée par la force de travail et ceci en grattant sur les salaires. Il suffisait simplement de refuser de travailler comme salarié et le capitalisme aurait été anéanti. Au lieu de quoi, le socialisme n'a pensé qu'à réorganiser le salariat, en faisant du travailleur un héros. Les capitalistes ne pouvaient pas mieux rêver.
Les écolos sont dans la même logique que les socialistes, mais vis à vis de la consommation, avatar du capitalisme. Ils veulent apprendre au consommateur à "consommer mieux", et, une fois encore les détenteurs de capitaux, qui font semblant de pleurer en public, se frottent les mains en privé. Grâce aux écolos la machine à désirer est relancée, alors que la masse salariale, devenue masse de consommateurs, commençait à se fatiguer des produits de consommation qu'elle avait elle-même mis à sa disposition en acceptant de travailler contre une paye en fin de semaine ou en fin de mois, c'est à dire un salaire permettant de consommer ce qu'elle même produisait.
Donc, pour "changer le monde" - slogan écolo - les alter-consommateurs s'emparent du marketing, laissant le travail le plus dur aux salariés des pays émergeants, et, développent encore plus en avant la véritable fonction du publicitaire : faire rêver le consommateur, en associant n'importe quel produit ou service monayable à ce rêve, sachant que l'acheteur banquera pour le produit ou le service en croyant s'offrir son rêve.
Or que proposent les écolos, sinon du fantasme, ce rêve que peut avoir tout consommateur mais débarrassé des inconvénients, des déchets - souillures - induits par la consommation : voyager sans s'asphyxier, habiter à la campagne sans la boue et le purin, manger sans grossir ni s'empoisonner, vivre sans vieillir, etc...
Oui, vive le marketting écolo, la courbe de mes actions investies dans l'aménagement des parcs humains et cotées à Wall Street ne cessera de grimper !!!

Celui qui se tue pour échapper à sa gloire


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