Magazine Culture

Borderline -=- Alexis Robin & Nathalie Berr

Par Charlie_bobine

borderline01_71268Borderline_02_82956

Chapitre 1: Les mots de la nuit

Chapitre 2: N'oublie pas de me dire adieu

Nous sommes, mon Cher-et-Tendre et moi-même, dans une passe très BD depuis le début de l'année. Enfin, depuis Les Nombrils. Sur le lot (car nous en sommes à une soixantaine de lus environ), il y a en a quelques-unes qui se démarquent franchement. (Dans les deux sens, avouons-le!)

Si je vous parle de celle-ci, c'est que c'est un coup de coeur (oui, encore votre perspicacité légendaire à l'oeuvre en voyant le coeur palpitant!), pour nous deux. Un vrai petit bijou, à mon avis, en ce qui a trait au scénario et au graphisme.

La série doit se lire dans l'ordre, mais chaque tome connait son propre dénouement. (Je dirais que c'est pour nous permettre de reprendre un peu notre souffle!)

L'histoire est celle d'un écrivain, Fernando Villa, dont l'éditeur attend le prochain roman avec impatience (et sa banquière aussi!). Sauf que Villa est en panne d'inspiration. Il bloque après quelques pages (qu'il trouve merdiques de toute façon, après relecture). Il déprime un peu (c'est légitime, non?) et des copains tentent de lui remonter le moral un peu en l'invitant à une petite soirée. Petite soirée où il fumera une drogue rapportée du Chili. Au matin, complètement largué, il ne se souvient plus de sa fin de soirée et encore moins d'avoir écrit des pages et des pages --sur papier, lui qui n'utilise plus que son ordinateur depuis des années! Il n'a jamais rien écrit d'aussi bon!! Wah! Le hic, c'est qu'il n'arrive pas à poursuivre du même élan. Ce qu'il écrit pour poursuivre n'est pas à la hauteur de cette écriture... automatique. Serait-ce la drogue? Il retourne chez son ami pour en fumer encore. Le surlendemain, il a noirci d'une écriture de fou un rouleau de PQ entier! Ce nouveau roman qui prend forme est très différent de son premier roman et assez sombre, mais son éditeur est ravi... jusqu'à ce qu'un type intente un procès pour diffamation: Villa a donné son nom à un des personnages... qui est un psychopathe dans le roman!! Le hasard aurait conduit Villa a choisir ce nom pour son personnage de fiction?

J'espère que je n'en dis pas trop. (Et je ne me risquerai même pas à vous parler du deuxième tome!) C'est très très bon. Personnellement, je classe le tout dans le roman graphique même si c'est une série. Le scénario nous tient en haleine (nous sommes dans le thriller) et le graphisme, je me répète, est vraiment impeccable. C'est ce genre de dessins que je préfère: lignes franches, sobriété des couleurs, réalisme pictural (Fernando Villa ressemble pas mal à Jean Reno!). J'imagine bien chaque chapitre transposé au petit (ou au grand) écran, sans problème! (Remarquez, Jean Reno est trop vieux désormais pour incarner un Fernando Villa crédible!) Bref, il me tarde de lire le troisième qui vient de paraître. 5/5

coeur_gif_090

         


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Charlie_bobine 3 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines