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Les hôtels qui tuent la nature

Publié le 02 mars 2010 par Sophie @missecolo


Les hôtels qui tuent la nature
Greenpeace Espagne dénonce la politique urbaniste sur le littoral andalousien qui a permis sa destruction durant des décennies. Ces dernières années, le développement s'est considérablement accéléré, empiétant sur les derniers recoins côtiers épargnés jusqu'à présent. En septembre 2008, Greenpeace se réunissait avec la Direction Générale des Côtes du Ministère de l'Environnement pour demander la démolition immédiate de l'hôtel El Algarrobico, dont le permis municipal venait d'être déclaré nul par la justice. Ce projet hôtelier, hypocritement soutenu par le ministère de l'environnement, a été construit à 14 mètres du rivage, violant la Loi des Côtes, à l'intérieur du Parc Naturel Cabo de Gata Nijar, une zone protégée. Le comportement responsable des autorités publiques se faisant attendre, des activistes de Greenpeace ont couvert en février 2009, la façade de l'hôtel. Aujourd'hui, en plus de réclamer des millions d'euros à l'Etat pour compensation, le promoteur Azata del Sol exige de l'association une indemnisation de près de 200.000 euros pour les dégâts occasionnés par les activistes en 2007, une action de dénonce pacifique qui constitua à peindre "hotel ilegal" sur la façade.
Greenpeace déplore le comportement des autorités : ‹‹ Si le ministère de l'environnement et les responsables régionaux étaient de véritables leaders en gestion environnementale, la démolition de l'hôtel serait immédiate, sans ajournement et sans excuses, cependant, tout le contraire est en train de se produire et Greenpeace est le participant d'un grand theatre qui ne profite qu'à ceux qui ont conduit le pays dans une crise économique majeure. ››
Les hôtels qui tuent la natureA los tres años de la paralización del Algarrobico se pide el cese de la consejera de Medio AmbienteGreenpeace hace 'desaparecer' El Algarrobico para denunciar que Medio Ambiente frena su expropiaciónGreenpeace se reúne con Medio Ambiente para demoler el hotel 'El Algarrobico
Plus d'info sur les sites Greenpeace Espagne :Campaña Hotel de El AlgarrobicoNoticias : Greenpeace hace “desaparecer” el hotel ilegal de El AlgarrobicoNoticias : La promotora del hotel de El Algarrobico reclama a Greenpeace cerca de 200.000 eurosBlog en vivo: acción de Greenpeace en el hotel ilegal de El AlgarrobicoEl Algarrobico 20 años de ilegalidades
Les hôtels qui tuent la nature
Joyaux naturel situé à Carboneras dans la province d'Almería, le Parc Naturel Cabo de Gata Nijar possède une grande diversité autant géologique que biologique. Il est l'un des écosystèmes les plus arides d'Europe. Son relief d'origine volcanique se traduit par une grande diversité de paysages et son littoral est jalonné de falaises, calanques, plages et marais salants au sud de la réserve qui sont convoités par de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs. Classé Zone de protection spéciale des oiseaux (ZEPA), le Parc Naturel Cabo de Gata Nijar a été inscrit dans le cadre de la convention de Ramsar (zone humide d'importance internationale) et a également été déclaré Réserve de la Biosphère par l'UNESCO en 1997, ce qui ne l'empêche pas aujourd'hui d'être victime d'une spéculation vorace.
Comment penser qu'il ait été possible de construire un hôtel dans une aire protégée sans considérer une corruption des pouvoirs publics ? Le plus affligeant est de constater que les magouilleurs détruisent notre planète sans le moindre remords et que la destruction progressive des lieux encore intacts au profit de l'industrie touristique, s'observe dans le monde entier.
Les hôtels qui tuent la natureHacienda Tres Rios
L'image peut paraitre idyllique mais elle annonce une catastrophe écologique. L'Hacienda Tres Rios se situe au Mexique, entre Cancun et Tulum. Cancun étant saturé d'hôtels, ceux-ci commencent à s'étendre le long de la côte encore sauvage. L'avenir de cette précieuse biodiversité parait compromis, l'hacienda Tres Rio semble nous le confirmer, même si elle use de la nature dans sa publicité.
Descubra Costa Rica sin su gente en el Hotel RIU - Selva NuestraTraduction du texte : Découvrez le Costa Rica sans ses habitants avec l'Hotel RiuL'Hôtel Riu se doit d'être connu avant tout pour la façon dont il se développe, destruction d'une mangrove, des rochers sur la plage, d'une forêt, commencement des travaux sans permis, mort d'un ouvrier et des dizaines d'autres malades pour raisons sanitaires durant la construction. Comme si cela ne suffisait pas, récemment, l'hôtel a tenté d'interdire le passage aux autochtones à la plage de Matapalo.Sur le site internet de l'hôtel, on peut lire une petite description du Guanacaste où l'on n'oublie pas d'user de l'image des "vaqueros" (cow-boys locaux), pour embellir la publicité : "auténticas figuras de la cultura popular"(authentiques figures de la culture populaire). En réalité, les figures populaires, on les veut loin de ses hôtes : Hotel Riu y Municipalidad intentan cerrar acceso publico a playa Matapalo(L' Hotel Riu et la Municipalité tentent de fermer l'accès public à la plage Matapalo) - video des faits : Palos en MatapaloNous pouvons nous déplacer d'une côte à l'autre, d'un océan à l'autre, et nous observons les mêmes pratiques sauvages pour générer de l'argent, peu importe ce que cela doit coûter aux habitants et aux ressources naturelles.Reste à souligner que l'Hotel Riu a eu l'honneur d'être inauguré par notre illustre président, Oscar Arias Sanchez, prix nobel de la paix... mais pas avec la nature - en un país ejemplo de sostenibilidad y con un futuro turístico magnífico(dans un pays exemplaire de durabilité et avec un futur touristique magnifique).Irrespeto a plan regulador (Irrespect du plan régulateur) : ‹‹Villalobos et Romero ont accentué la destruction de la mangrove à Playa Matapalo. L'hôtel Riu n'a pas respecté le plan régulateur du MINAET et de l' Aire de Conservation Tempisque qui certifie l'existence de mangroves dans la zone où il s'est construit. Ceux-ci ont été rasés par l'hôtel.››El Pregon.org : ‹‹Aujourd'hui, ce que nous rencontrons ici est de la terre remblayée, puisqu je l'ai vu avec mes propres yeux le 1er novembre, où à quelques endroits ils ont posé une fine couche de sable pour dissimuler la terre. Mais quelques bornes sont encore là, où ils ont planté des palmiers qui pousseront rapidement et dissimuleront le désastre que l'on peut apprécier à la simple vue. Et ils veulent construire deux hotels de plus sur cette même plage, où le citoyen commun est reçu avec une cinique affiche de Riu qui dit "Aidez à protéger la faune"››Pour sa part, en signe de protestation et de solidarité envers les habitants de Matapalos, l'association APREFLOFAS nous invite, le 27 février, à camper sur la plage, en face de l'hotel. Vous pouvez télécharger l'agenda de cette excellente initiative en pdf, ici¡No permitamos que esta situación continúe! : ‹‹L'Hotel Riu est situé sur la plage de Matapalo, adjacent à la communauté de Nuevo Colon, circonscription de Sardinal, canton de Carrillo, Guanacaste. En ce moment, cette entreprise au capital espagnol, cherche essaie de cloturer la plage pour restringir le passage aux gens qui ne sont pas clients de l'hotel, de plus, il a detruit une mangrove, un récif coralien, une partie de la foret, et pour l'activité que l'hotel genere, les tortues luth qui visitaient cette plage ont cessé de venir nidifier sur cette plage.››
Attention danger : marae ! - La Dépêche de TahitiTulear : Destruction de la mangrove pour un jetski !!Nouvelle Calédonie : Baie des Citrons, le Projet HotelierIles Andaman, Inde : Le tourisme peut nuire gravement à la santéLe progrès peut tuer - Survival International
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