Discobike baby

Sortez la boule à facettes de ma jeunesse, 50 vélos, des murs noirs, une sono qui en jette. Laissez tomber les habits de lumière et vos boots à talonnettes.
Enfilez vos baskets et n’oubliez surtout pas votre bouteille d’eau !
Aujourd’hui, sur le dance floor il y a vous, il y a Pascale, il y a Yannick and me !
Discobike pour tous.

Le concept ? Un cours de bike, (de biking, de spinning, de vélo comme vous voulez, l’idée est la même) et toujours le même tabac : des élèves sur-motivés, une prof sur-vitaminées, de la musique qui balance et une heure d’activation cardio-vasculaire, de renforcement musculaire, de dépense énergétique maximale (environ 800kcal/h). Mais pas que.

Discobike c’est aussi une ambiance digne d’un mois d’août à Ibiza, une prof aux manettes qui enflamme le dance floor, vous pousse jusqu’à…votre limite, sans jamais vous lâcher.
Maintenant qu’on se connait un peu. Vous allez me dire : Mel c’est pas le genre de la maison, ça ! C’est quoi qui te plait la dedans ? Tu nous fais un démon de midi avant l’heure, c’est ça ?
Calmos, les amis, calmos. Tout va bien. J’ai pas parlé de canon à mousse, ni de David Guetta, si ?

L’ endroit est unique, l’ ambiance électrisante, mais surtout la personnalité de Pascale Di Legro est singulière. Sur sa carte de visite, le titre de general instructor. On est loin de David Guetta. Bon.
Toute de noir vêtue, casquette vissée sur la tête, queue de cheval,  impeccable jusqu’au bout des ongles, Pascale c’est  Madonna en brune.
Même rigueur, même sourire, même professionnalisme et mêmes cuisses.
La sportive attitude est en  elle.
Mais Pascale ne m’a pas parlé de performance, ni de compétition. D’ailleurs, lors de mon premier cours, on n’a pas parlé du tout.
J’ai surtout pédalé. Vite. Très vite. J’ai écouté aussi. La musique, certes.
Mais principalment ses instructions. Alors oui, les très classiques « tournez la manette d’un demi-tour vers la droite, augmenter la résistance ! Debout ! Assis !Debouttttttt ! Donnez tout! Sur 4 temps! Sprintez ! Récupérez! » etc

Mais au-delà de tout ça. Un souci permanent de la posture. La bonne. Le dos, les bras, la tête, les pieds sur les pédales. Elle scrute chacun des cyclistes et repère les mauvaises attitudes, les positions approximatives et corrige.Tout. Pas moyen de resquiller.
Elle explique aussi. Donne du sens. Il ne s’agit pas de pédaler bourrinement, encore faut-il comprendre le pourquoi du comment.

Elle donne le rythme, ses directives, chante (alors que tout le monde crache ses poumons) et commente toutes les étapes.Et c’est ça qui est vraiment différent.
L’absence d’abonnement aussi. Les cours sont dispensés au ticket. 5€ la séance. Pas d’engagement. On y va quand on veut, il suffit de réserver.

Alors ? Ça vous tente ?
Ah oui, c’est où ? Dans l’immeuble de Gold Gym, 32 rue des Marronniers au Bouscat (sur les boulevards).