Magazine Société

Oû l'on cessa de croire naîvement à une possible auto-régulation des milieux financiers…

Publié le 04 janvier 2010 par Aldorande_rebelle
Oû l'on cessa de croire naîvement à une possible auto-régulation des milieux financiers…
Il est temps de regarder les milieux financiers pour ce qu'ils sont : d'infâmes roquets qui pilotent désormais la majeur partie de l'économie mondiale…
et si l'on devait trouver une vertu à cette crise, c'est bien celle d'avoir dévoilé "officiellement" la dimension intrinsèquement scélérate de ces parasites du système, comme le démontre l'analyse du Mouvement pour une Education Populaire (ex fondateurs d'ATTAC) :
"La financiarisation de l’économie subordonne désormais la sphère économique à la sphère financière. L’expression de « capitalisme patrimonial », à cet égard, servant à caractériser cette situation, est inadéquate, car elle accrédite l’idée d’une dispersion du pouvoir économique au sein d’une multitude d’actionnaires soucieux de valoriser leur patrimoine. En réalité, le pouvoir économique se concentre de plus en plus entre les mains des gestionnaires de fonds, au détriment des chefs d’entreprise mais aussi des Etats."
Ou encore :
"la globalisation financière, permet à quelques gestionnaires de fonds de contrôler, directement ou par effet de contagion, une grande partie de l’économie réelle mondiale. Elle assure les dominations de critères de rentabilité financière à court terme sur ceux d’utilité sociale ; de technocrates aux rémunérations exorbitantes et sans risque sur le reste de la population mondiale ; des pays riches sur les pays pauvres."
Pour comprendre comment le capitalisme financier a acquit sa totale autonomie "politique" et peut désormais donner libre court à son jeu favori : gagner de plus en plus, et de plus en plus vite, lire l'article complet sur le site du M'PEP
Illustration : Daumier

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Aldorande_rebelle 52 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine