Optimisation du P2P fundraising par l'utilisation des médias sociaux

En voilà un white paper sur le fundraising online qui fait du bien à lire. Un white paper (un livre blanc - pardon Jean-Baptiste Poquelin...) généreusement publié par Blackbaud & Charity Dynamics qui nous livre quelques éléments clés sur l'impact des médias sociaux dans la collecte P2P (Peer to peer fundraising). Au final, rien de bien surprenant. Mais des chiffres ou des résultats qui confirment l'importance croissante des médias sociaux - notamment Facebook et Twitter - dans les événementiels de collecte P2P. Un document à ne pas manquer.
Pourquoi tout ça me direz-vous ? D'abord parce que les études montrent que les internautes (US, pour le moment...) passent plus de temps sur Facebook ou Twitter que sur leur boite mail. Eh oui, quand même... Attention, ça ne veut pas dire qu'il faut laisser tomber l'e-mail marketing. Non ! Pensez "complémentarité".
Autre rappel et non le moindre : les médias sociaux - si l'on veut en tirer profit, nécessitent un investissement sur le long terme. Quoi ? C'est pas gratuit le Web ? Non !  Qui dit "développement", dit "investissement" (dont du community management).
Finalement, si les médias sociaux peuvent vraiment doper votre collecte en ligne, c'est simplement parce qu'il existe des similitudes entre les gros consommateurs de médias sociaux et les participants aux événements de collecte P2P les plus actifs. C'est tout aussi simplement pour cette raison qu'il est impératif d'implémenter les médias sociaux dans votre collecte P2P - tant au niveau des outils que vous choisirez (un vrai débat...) que de votre stratégie de collecte en elle-même. Et faire en sorte que vos sympathisants les plus actifs sur Facebook ou Twitter deviennent vos meilleurs donateurs (et/ou collecteurs). Et que vos donateurs s'approprient vos outils pour devenir vos meilleurs ambassadeurs sur les médias sociaux.
Résultats et données clés selon cette étude :

• Les participants à des événement de P2P fundraising utilisant les médias sociaux ont des objectifs de collecte plus hauts que les autres, collecte plus (+40%) et touchent plus de donateurs.
• Néanmoins, les appels à dons via Facebook ou Twitter ont des taux de conversion plus faibles que ceux réalisés par e-mail.
• Le montant moyen des dons réalisés suite à un appel via les médias sociaux tend à être plus faible que celui constaté suite à une sollicitation par e-mail.
• Les donateurs via les médias sociaux sont plutôt des nouveaux donateurs et plutôt plus jeunes.
• Le potentiel de Facebook et Twitter repose sur leur capacité à relayer régulièrement des mises à jour auprès d'un maximum "d'amis" et de "followers".

Alors ? qui a dit que Facebook, c'était juste pour énerver les collègues qui sont au boulot quand on est en vacances à Marrakech ou à Serre Chevalier ? Hein...
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