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Leopard, le Finder

Publié le 17 novembre 2007 par Benjamin Magras

Le voici le tout premier article consacré à Leopard. Désormais, de manière régulière vous retrouverez des billets qui seront consacrés à l'une des nouvelles fonctionnalités du système d'exploitation. Et comme nous avons l'esprit logique, le tout premier article sera consacré à l'application centrale sur Mac, je veux bien entendu parler du Finder.

Avant de démarrer, il est de bon ton de rappeler ce qu'est le Finder pour celles et ceux qui ne connaissent pas l'environnement Mac. Pour l'expliquer simplement, il s'agit de l'équivalent sous Windows de l'explorateur. Autrement dit, l'application est incontournable. Mais si dans la pratique, l'explorateur Windows et le Finder vous permettent tous deux de naviguer dans votre ordinateur, leur esprit est sensiblement différent pour ne pas dire radical. Mais venons en au fait. Qu'est-ce qui change avec le nouveau Finder ? A la fois tout et rien... Bizarre la réponse ? Je m'explique.

Tout change car le nouveau Finder n'a probablement jamais été aussi central, si ergonomique, si puissant même. De prime abord, en ouvrant une fenêtre on découvre une nouvelle interface, plus visible, plus claire et, comme je le soulignais à l'instant, plus ergonomique. C'est probablement le point qui a été le plus mis en avant dans le Finder et plus largement dans Leopard. Symbole de cet accent porté à la simplicité et à l'intuitivité de la navigation, l'introduction de la navigation en mode Cover Flow. Ce nom ne vous est probablement pas inconnu et c'est d'autant plus vrai si vous étiez un adepte d'iTunes puisque c'est de là que vient la bête. Grâce à un bouton situé dans la barre d'outils, vous pouvez choisir la manière dont vous souhaitez afficher le contenu de votre Mac.

Les trois premières icônes à gauche sont "classiques" et déjà à l'ordre du jour sur Tiger. Le mode Cover Flow correspond à l'icône la plus à droite de cette série de boutons. En cliquant dessus, vous parcourrez le contenu comme si vous feuilletiez un livre ou plus précisément comme si vous choisissiez un CD chez votre bon disquaire. Un mode à la fois visuel et esthétique de par ses graphismes en 3D qui peuvent demander un certain temps d'adaptation mais qui est tout de même redoutable d'efficacité. Et c'est d'autant plus vrai lorsque Cover Flow est jumelé avec d'autres fonctionnalités sur lesquelles nous reviendrons plus tard.

L'interface a également été modifiée puisque là aussi elle est directement inspirée d'iTunes. Cette généralisation de l'affichage à l'ensemble du Mac et de ses applications rend son utilisation plus simple avec le temps puisqu'une fois les repères trouvés, tout devient encore plus logique. Les parties essentielles du contenu sont donc résumées dans la barre latérale gauche ce qui, une fois de plus, ne déboussolera pas les utilisateurs les plus assidus d'iTunes. Symbole de cette intégration renforcée, la puissance de Spotlight, le moteur de recherche interne à votre Mac. Une plus grand place lui est consacrée pour faciliter vos recherches à partir d'une fenêtre du Finder. A la manière d'iTunes, la barre latérale s'est enrichie de dossiers intelligents vous permettant par exemple en un clic de retrouver toutes vos vidéos ou toutes vos photos.

Au final, on gagne en fluidité, en rapidité et en souplesse d'utilisation grâce à une approche plus visuelle de la navigation. Tout change donc, mais dans le même temps on a le sentiment que rien n'est nouveau dans le Finder. Normal, Cover Flow et l'interface viennent tout droit d'iTunes et pour le reste, on ne change pas une formule gagnante. Mais à vrai dire, le Finder résume à lui seul l'impression que l'on a de Leopard.

Une fois installé, c'est comme si on utilisait ce système depuis des années. C'est ce qui rend le travail d'Apple si incroyable à mon sens. Leopard n'est pas n'est pas une simple évolution de Tiger ni même un révolution. Il est juste "évolutionnaire" et ce sont de petites touches ajoutées par ci par là qui rendent le Finder et le système dont il est issu plus puissants qu'il n'ont jamais été.


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