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L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas

Par Cocola
L'homme aux cercles bleus, Fred VargasRécemment, mon côté mono-maniaque est ressorti... je vous rassure, ça n'a eu aucun impact sur mon appart qui a toujours l'air d'avoir été traversé par une tornade. Simplement, je me suis dit que c'était un peu énervant d'avoir lu 2 romans de Fred Vargas sans suivre l'ordre de parution des aventures du commissaire Adamsberg.
Conséquence : il fallait que je lise le premier et puis les autres, DANS L'ORDRE PARCE QUE SINON C'EST ILLOGIQUE !
Adamsberg vient d'être muté dans un commissariat du 5è arrondissement de Paris. Sa réputation le précède : on sait qu'il a résolu des cas difficiles, qu'il a un "instinct". Seulement, ça ne se voit pas tellement, il a surtout l'air de méditer en permanence, et ne ressemble pas à l'homme d'action que sa nouvelle équipe s'attendait à rencontrer.
Quand des cercles bleus commencent à apparaître la nuit dans les rues de la capitale, avec, toujours, au centre, un objet qui semble avoir été choisi au hasard, et une phrase mystérieuse écrite à la craie, Adamsberg n'aime pas ça. Ça sent la cruauté. Comme d'habitude, il a raison, ce qui au début agace un peu Danglard, son adjoint.
Le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg ne ressemble à aucun autre héros de roman policier (rompol, comme les appelle Fred Vargas). Il est lent, et les gens légèrement nerveux (dont je ne fais pas duuuu tout partie, comme en témoignent mes ongles hyper rongés) pourraient avoir envie de le secouer pour qu'il s'agite un peu, et pourtant... la magie Adamsberg opère sur moi comme sur Danglard. Il envoûte petit à petit, on le suit, on lui fait confiance, car on sait qu'il a raison. Il n'est pas parfait, il ne sait pas dire non, notamment aux femmes qui ont envie de lui, et ce n'est pas parce que "la petite chérie" l'a quitté pour aller à l'autre bout de la terre que je lui pardonne.
Je n'avais pas envie de quitter les mots de Fred Vargas. Je ne pensais pas qu'un roman policier réussi pourrait être si poétique, et bien, le pari est relevé. Certains romans sont de très bons page-turners, parce qu'on a envie de savoir qui l'a fait, et pourquoi. Fred Vargas, c'est tellement plus... impossible de vous décrire ça, découvrez-la par vous-mêmes ;)
En pleine lecture de l'Homme aux cercles bleus, je me suis rendue compte que ce livre faisait partie du Big Challenge Livraddict. Voilà que je me mets à compléter des challenges sans le faire exprès !
1/5 donc !
L'homme aux cercles bleus, Fred Vargas

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