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Saw 6

Publié le 10 mars 2010 par Olivier Walmacq

Une sélection de raretés, bizarreries, séries B, séries Z, chefs-d'œuvre méconnus.

Et oui, pour ceux qui l'ignoraient, Hercule à New York est le premier film avec Arnold Schwarzenegger. C'est également son pire film, et évidemment un très gros nanar.
A noter que vous pourrez retrouver la chronique de Hercule à New York dans les sommaires des films, lettre H.*

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Eelsoliver

Saw_6_300

genre: gore (interdit aux - 16 ans)
année: 2009
durée: 1h35

l'histoire: L'agent Strahm est mort, et le détective Hoffman se révèle comme le sucesseur de Jigsaw. Cependant, le FBI est sur la piste du tueur. Ce qui le force à enclencher un complexe stratégème.

la critique de Eelsoliver:

Twisted Pictures n'a pas envie de lâcher la poule aux yeux d'or. Depuis quelques années, la saga Saw cartonne au cinéma.
Après un premier épisode de qualité et ayant apporté un nouveau souffle au genre, le but était clair. Poursuivre la franchise, envers et contre tout, quitte à tirer excessivement sur la ficelle en proposant des rebondissements les plus improbables.
Mais peu importe, les producteurs ne sont pas très regardants sur le scénario et un nouvel épisode ne coûte pas cher à réaliser.

La formule est donc simple, et cela fonctionne un peu comme une recette de cuisine. Prenez une petite dizaine d'acteurs au rabais, un immense garage avec quelques ampoules grillées, histoire de donner au décor un côté glauque.
A cela, rajoutez quelques tortures foireuses avec des interprètes qui hurlent. Ici, on se contrefout royalement de l'aspect psychologique des personnages.
Ce qui importe, c'est de montrer du sang et la mécanique (toujours improbable) du piège.

Une recette qui rapporte du fric, mais qui sur le fond, est habile puisque chaque nouvel épisode joue sur de nombreux flashbacks, remontant aux épisodes précédents.
Ce qui oblige finalement le spectateur abruti d'images clippesques ralenties ou accélérées (le plus souvent accélérées) à revoir les précédents volets afin de tout comprendre.
Et finalement, la saga Saw ressemble à cela. Et ce nouvel opus, au titre ô combien ridicule et champion de la choucroute avariée alsacienne, n'échappe pas à la règle.

Il n'est ni pire ni mieux que ses trois prédécesseurs. Cette fois-ci, c'est Kevin Greutert qui s'effectue à la tâche. Rappelons un peu les faits.
Jigsaw est mort depuis le troisième volet mais son successeur continue de proposer de nouveaux jeux, toujours plus cruels et sanglants. Dans Saw 6, l'étau se resserre puisque la police trouve des preuves et commence à l'inquiéter sérieusement.

Pendant ce temps, un assureur véreux est mis à l'épreuve. Mais évidemment, les clés de l'intrigue (enfin... l'intrigue... le mot est grand...) sont plus complexes qu'il n'y paraît.
Bien que décédé depuis belle lurette, Jigsaw poursuit son oeuvre morbide. Ce qui donne lieu à toute une série de tortures toutes plus débiles les unes que les autres (ah, la scène du tourniquet meurtrier...). Bref, le spectacle proposé se passe de commentaires, en attendant le nouveau volet qui sortira d'ici quelques mois, au nom encore plus improbable...
Mais comment peut-on aimer ça ???

Note:

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