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Les cyberféministes iraniennes récompensées pour leur courage

Publié le 12 mars 2010 par Delphineminoui1974

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Journaliste, féministe et blogueuse chevronnée, l'iranienne Parvin Ardalan (lauréate, en 2007, du Olof Palme Prize) vient de recevoir le premier Prix du « net-citoyen » au nom des cyberféministes iraniennes. Ce nouveau trophée, conçu par Reporters sans Frontières et Google, a voulu récompenser le site www.we-change.org que cette femme engagée anime depuis trois ans et demi.

Créé en septembre 2006 par une vingtaine d'Iraniennes- et censuré une vingtaine de fois -, ce site œuvre en faveur d'une amélioration du statut des femmes et d'une réforme des lois discriminatoires à leur égard. Il est l'un des nombreux exemples de la cyber-résistance à l'Iranienne.

Sous surveillance renforcée, les journalistes ont fait de l'Internet un véritable refuge. Les femmes sont nombreuses à avoir investi le bloguistan (voir l'article que je leur ai consacré il y a quelques années). Un engagement pourtant risqué. Les effrontées comme Parvin ne sont pas à l'abri des menaces téléphoniques, et des arrestations.

Fariba Pajooh (dont nous avons parlé à l'automne dans les pages du Figaro) en a, par exemple, fait les frais. Libérée, depuis, sous caution, elle ne peut plus exercer son métier de journaliste.

 
En recevant, hier, son prix des mains du journaliste français Jean-Marie Colombani, Parvin Ardalan a voulu le dédier aux « prisonniers iraniens victimes de leur combat pour la liberté d'expression en Iran ».


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