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Ma semaine sport - Du 5 au 11 mars

Publié le 12 mars 2010 par Supra
Récemment, une idée m'est venue : pourquoi ne pas regrouper en un seul billet toute l'actualité sportive de la semaine ? Un moyen de faire un retour complet et synthétique sur tous les événements sportifs que j'ai suivis de près ou de loin au cours des sept derniers jours et de les analyser. Des liens vers des articles, vidéos, ou images de faits sportifs récents pourront éventuellement être intégrés, ainsi que certaines phrases ou déclarations. Bref, c'est toute ma semaine sportive qui sera retranscrie dans ce billet hebdomadaire.
Cette semaine, le premier tour de la Coupe Davis, du rugby avec un choc des Stades qui tourne à la correction, du football avec la Ligue 1 et ses matches nuls mais surtout la belle semaine européenne des clubs français.


Stade Français - Stade Toulousain
(sport24.com)


Vendredi 5 mars :


Début de la Coupe Davis ! Eliminée au premier tour en République Tchèque la saison dernière, l'équipe de France, présentée comme l'une des meilleures de l'histoire hexagonale, devait se montrer à la hauteur des attentes contre l'Allemagne sur dur à Toulon. Respectivement contre Philipp Kohlschreiber et Benjamin Becker, Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga ont fait le boulot. Inexplicablement battu pour sa première sélection l'an passé, Monfils s'est bien rattrapé en dominant Philipp Kohlschreiber en trois sets (6/1 6/4 7/6). Solide défensivement et couvrant parfaitement le terrain, le Parisien n'a que rarement été inquiété malgré une fin de match difficile. Tsonga a ensuite apporté le deuxième point à la France. Sans être étincelant, le Manceau a battu Benjamin Becker en quatre manches (6/3 6/2 6/7 6/3). Ça sent bon la qualif' !
En ouverture de la 22ème journée du Top 14, Clermont a pris sa revanche de la dernière finale du championnat en battant Perpignan dans la douleur (22-17). L'ASM a montré de belles intentions offensives et a tenté de mettre du mouvement et de la vitesse dans le jeu du début à la fin de la partie contre l'USAP dont la tactique défensive a failli être victorieuse. Les Clermontois se sont longtemps écrasés contre la muraille catalane avant de trouver des brèches en seconde période, notamment grâce à la profondeur de leur banc (Les internationaux français Morgan Parra et Thomas Domingo entre autres). Malgré une grosse pression en fin de match et le carton jaune infligé à Julien Bonnaire, les hommes de Jacques Brunel ont dû se contenter du bonus défensif dont beaucoup d'équipes se satisfairaient.



Samedi 6 mars :


Cet après-midi à Saint-Denis, j'ai assisté avec désarroi et résignation à l'humiliation infligée par le Stade Toulousain au Stade Français (0-29). Il n'y avait qu'un stade sur la pelouse du Stade de France et il était toulousain. Coincé entre deux matches du Tournoi des Six Nations, ce classique semblait réunir toutes les conditions pour ne pas être à la hauteur de sa réputation. Et effectivement, le premier acte était pour le moins peu réjouissant, la grave blessure de Michalak en tout début de partie n'aidant pas. Bourrés d'intentions, les Toulousains ne parvenaient pas à trouver la faille, la faute à la bonne défense parisienne, seule bonne chose à retenir côté parisien. Skrela prenait donc les points au pied. 0-9 à la mi-temps, ce n'était pas bien flatteur pour les joueurs du Capitole qui ne relâchaient pas leur étreinte sur le match au retour des vestiaires. Suite à une chandelle de Skrela, Philipps se déchirait complètement. Un rebond favorable, un tour sur lui-même, une feinte de passe, un plaquage manqué et Lamboley s'en allait aplatir dans l'en-but parisien. Battus dans tous les secteurs, les joueurs de Jacques Delmas sombraient face à la puissance de David et de Johnston, auteur du second essai des rouges et noirs. Cette punition annihile presque tous les espoirs de phase finale pour le Stade Français qui semble en fin de cycle.
De retour chez moi, j'ai appris que Julien Benneteau et Michaël Llodra, associés pour la première fois en Coupe Davis, avaient apporté le point de la qualification à l'équipe de France contre l'Allemagne. Face à Christopher Kas et Philipp Kohlschreiber, le double français a rempli sa mission (6/1 6/4 1/6 7/5). Rendez-vous en juillet pour les quarts de finale !
Soirée Ligue 1 avec, comme souvent, un match du PSG (oui, je suis maso). Une semaine après avoir été humilié par l'OM au Parc des Princes (0-3), le Paris Saint-Germain a obtenu un nul inespéré à Lens au bout du temps additionnel. Enfin, j'ai vu un coup-franc bien tiré du côté du club francilien. Si les Parisiens ont montré un certain orgueil, la qualité du jeu reste médiocre et la défense est d'une affollante fébrilité. Dans la foulée, j'ai regardé l'alléchant St Etienne - Lille. Face à Lille, pourtant au pied du podium, ce sont les Stéphanois qui ont fait l'essentiel du jeu et qui auraient sans doute mériter de s'imposer. En jouant comme cela, il ne fait aucun doute que les hommes de Christophe Galtier se maintiendront.



Dimanche 7 mars :

En me levant, j'ai vu que le Real Madrid, grâce à un but de Van der Vaart dans le temps additionnel, avait battu le FC Séville (3-2) qui menait pourtant 0-2. Grâce à cette victoire exceptionnelle, les Madrilènes prennent la tête de la Liga à la différence de buts devant Barcelone, accroché à Almeria (2-2) malgré un grand Messi.
Déjà qualifiée après le double, l'équipe de France s'est finalement imposée 4-1 contre l'Allemagne après l'abandon de Tsonga contre Simon Greul (6/4 2/6 0/1) et la victoire de Benneteau contre Benjamin Becker (6/2 7/5). L'équipe de Guy Forget affrontera l'Espagne en quarts de finale. Les Ibériques se sont défaits des Suisses privés de Federer (4-1).
C'était la journée des matches nuls en Ligue 1 ! Trois samedi et trois autres dimanche. A retenir, l'occasion manquée par l'OM qui pouvait revenir sur le podium en cas de victoire contre Lorient. Dans l'autre match de l'après-midi, Grenoble et Le Mans se sont quittés dos à dos. Enfin, j'ai regardé avec attention Bordeaux - Montpellier. Malgré une infériorité numériqué d'une heure et deux penaltys concédés, les Girondins sont passés tout près de la victoire contre les Héraultais qui ont arraché le nul dans le temps additionnel au terme d'une partie riche en rebondissements. Retrouvez mon résumé de la 27ème journée de Ligue 1 ici.

Coupe Davis / France
(sport24.com)


Lundi 8 mars :

Pas de sport aujourd'hui, ou presque. Juste un tour sur le net pour voir Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L'Express, dire en à peine une minute une quantité impressionnante de bêtises sur le Paris Saint-Germain, en plus de celle consistant à penser qu'il a trouvé la solution magique pour régler le vaste problème du club francilien. La vidéo est disponible sur le site de l'hebdomadaire.
Dans la soirée, j'ai interviewé un jeune footballeur qui joue avec la CFA du PSG. L'interview paraîtra sur le blog dans les jours à venir.



Mardi 9 mars :

C'est parti pour les huitièmes de finale retour de la Ligue des Champions. Le choix n'était pas simple entre Fiorentina-Bayern et Arsenal-Porto, deux matches alléchants et très ouverts. J'ai finalement choisi le second. J'ai ainsi assisté à la démonstration des Gunners, pourtant privés de Gallas et de Fabregas. Défaits au match aller au stade du Dragon (1-2), les hommes d'Arsène Wenger se sont vengés de bien belle manière. Emmenés par Nasri qui confirme son retour en très grande forme, les Londoniens ont rapidement pris les devants grâce à un doublé de Bendtner (10ème et 25ème) avant que le meneur français n'éclabousse la partie de sa classe au terme d'une action individuelle exceptionnelle (64ème). Eboué (66ème) et Bendtner (91ème) pour le triplé ont conclu ce feu d'artifice. Porto n'y a d'ailleurs vu que du feu.
Dans l'autre match de la soirée, le Bayern a arraché sa qualification malgré sa défaite sur la pelouse de la Fiorentina (2-3). Vainqueurs à l'aller (2-1), les Munichois seront au rendez-vous des quarts de finale au bénéfice des buts marqués à l'extérieur. Eliminés à la 64ème minute de jeu après le troisième but florentin signé Jovetic, les coéquipiers de Franck Ribéry n'ont pas eu le temps de douter qu'Aryen Robben avait déjà réduit le score d'une sublime frappe enroulée du pied gauche. La Viola, qui pensait atteindre les quarts pour la première fois depuis 40 ans, échoue une nouvelle fois au stade des huitièmes de finale.



Mercredi 10 mars :

Ils l'ont fait. Vainqueurs à l'aller (1-0), les Lyonnais sont allés chercher le match nul à Bernabeu, l'inviolable antre du Real Madrid (1-1). Pourtant, on ne peut pas dire que c'était bien parti. A peine six minutes de jeu et Ronaldo avait déjà remis les compteurs à zéro. Aussi fort collectivement en première période qu'il avait été apathique à Gerland, le Real a outrageusement dominé les 45 premières minutes mais est finalement rentré aux vestiaires avec une avance étroite, la faute aux envolées de Lloris et à la maladresse d'Higuain, décidément jamais présent dans les grands rendez-vous.
Je l'ai souvent critiqué, mais là, je tiens à le féliciter. Claude Puel est sans aucun doute l'un des grands artisans du succès de Lyon. Malmenés, que dis-je, baladés en première période, les Gones sont revenus transfigurés après la pause et ce n'est pas dû au hasard mais plutôt aux options tactiques prises par l'ancien technicien du LOSC. Les rentrées de Gonalons et de Kallström aux places de Boumsong et de Makoun ainsi que le repositionnement de Toulalan en défense centrale ont totalement changé le cours d'une partie bien mal engagée. Les Rhodaniens, plus agressifs et placés plus haut sur le terrain, mettaient enfin le pied sur le ballon. L'insupportable domination madrilène de la première mi-temps était bien loin. Mais ce qui, semble-t-il, a vraiment fait la différence, c'est la fraîcheur physique. Bien plus fringants, les Lyonnais ont peu à peu pris le dessus face à des Merengue fatigués et rongés par le doute. Etincelant dans un premier temps, Ronaldo a progressivement perdu pied, pas aidé par l'inconsistance de Kaka et de Higuain.
L'une des plus belles pages de l'histoire européenne de l'OL a pris corps à la 75ème minute de jeu lorsque, suite à une séquence de jeu court impliquant Källström, Delgado et Lisandro, Pjanic a fusillé Casillas. Ce beau récit aurait même pu se transformer en victoire sans les ratés de Lisandro (90ème) et de Delgado (92ème). Mais qu'importe ! Lyon va disputer son quatrième quart de finale de Ligue des Champions après ceux de 2004, 2005 et 2006 et c'est bien là l'essentiel. Pour finir, quelques-unes des décla des Madrilènes avant le match: «Nous gagnerons 3-0» (Sergio Ramos), «Nous allons connaître une autre nuit magique» (Iker Casillas), «Lyon n'est pas une grande équipe» (Guti). Comme quoi, il faut savoir ne pas péter plus haut que son cul.
Sinon, dans l'autre huitième de finale retour de la soirée, Manchester United, toujours emmené par l'actuel meilleur joueur du monde, Wayne Rooney, encore auteur d'un doublé, a frappé un grand coup en balayant d'un revers le Milan AC (4-0). Tenez, admirez la passe de Nani sur le deuxième but mancunien. Une merveille.

Ma semaine sport - Du 5 au 11 mars (lequipe.fr)
Jeudi 11 mars :

Soirée Europa League. J'ai juste pu voir le résumé de Lille-Liverpool, suffisant pour comprendre la très belle performance réalisée par le LOSC. En effet, en difficulté en championnat, les Reds comptent sur cette compétition européenne pour sauver une saison qui va de mal en pis. Torres, Gerrard, Kuyt, Babel, Mascherano... Rafa Benitez ne dénigre pas l'Europa League, au contraire. Malgré cela, les Lillois se sont imposés grâce à un but tardif d'Eden Hazard, encore lui. Mais les hommes de Rudy Garcia peuvent également remercier leur gardien, Mickael Landreau, auteur de plusieurs parades de grandes classes. Lille a donc pris une petite option sur la qualification et devra certainement, comme Lyon mercredi soir, inscrire au moins un but à Anfield pour disputer un quart de finale européen.
J'ai ensuite attentivement suivi Benfica-OM avec aux commentaires mon duo de comiques préféré, Thierry Rolland et Jean-Marc Ferreri. Dans l'ensemble dominateurs, les Marseillais sont passés près d'une immense frustration. Face à des Lisboètes poussés par le très chaud public de l’Estadio da Luz, les hommes de Didier Deschamps se sont crées de nombreuses occasions mais ont, comme contre Lorient, pêché dans le dernier geste, à l'image de Lucho Gonzalez, étonnamment maladroit devant le but à plusieurs reprises. A trop vendanger, l'OM s'est fait punir par... Mandanda. Jusque-là impeccable, le portier olympien a relâché le ballon dans les pieds de Maxi Pereira, tout heureux de pousser le cuir au fond des filets à un quart-d'heure de la fin de la partie (75ème). Mais voilà, en ce moment, Marseille peut compter sur lui. Lui, c'est Ben Arfa. Entré en jeu une minute avant la grossière faute de main de Mandanda, l'ex-enfant terrible du football français a égalisé à la fin du temps réglementaire, qui plus est de la tête, une première dans sa carrière (91ème). Ce but entrouve les quarts de finale aux Phocéens et conclut en beauté l'excellente semaine européenne des clubs français.


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