Casting de gueules à la française (Jean-Pierre Martins, Aurélien Recoing, Jo Prestia ou Eriq Ebouaney), figurants tout droit sortis de MySpace, co-financement effectué par des geeks en confiance et promesse de carnage pur et dur: le film La Horde débarque avec une réputation sulfureuse, qu’il ne fait pas mentir à l’écran. Côté films de genre, cela fait un moment (entre les guéguerres féminines de Haute Tension ou A l’intérieur, ou les essais jusqu’aux-boutistes Martyrs, Ils ou Sheitan) que la France innove et massacre, surprend et fait couler le sang à merveille, avec efficacité et provoc’, courage et maîtrise de la chose. Même s’il est bourré de références (les zombies en masse de Romero, l’alliance entre flics et voyous de Carpenter ou les similarités avec les 28 jours et semaines plus tard) et plutôt chiche en réflexions, La Horde est une oeuvre furieusement déjantée, portée par une brutalité 100% assumée et une rage surpuissante dans ses envolées gores. Et, c’est à une véritable partie de massacre (jouissive car décomplexée) que l’on est convié, le huis-clos surdosant le flip, la violence excessive le trip. Pour les amateurs de cauchemar éveillé, on ne peut que conseiller le voyage.
Jeu de briques
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Pacman
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