Magazine Chanson française

Jean, l'ami que je ne connaissais pas

Publié le 15 mars 2010 par Romain Desbois

Que serais-je sans toi, sans la graine d'anar que tu ferras en moi au nom d'idéaux qui me poussent aujourd'hui.
Tu donnais de la voix pour défendre ceux qui dans la dèche formaient ton bataillon. Puis c'est dans l'Ardèche que tu t'es mis un bâillon. Ta montagne est tellement belle qu'elle accoucha de l'écologie et tu en a souri.


Ta vieillesse était loin d'être un naufrage. Tu voulais voir le temps des cerises avant de boucler tes valises et qu'on te pousse dans un dernier train pour un autre aiguillage.

Mais tu viens de prendre une mesure définitive pour une fois capitale. Puisses-tu trouver la porte étroite du bonheur.

Va Aubret de ta blonde, mener d'autres combats. Heureux qui communiste a fait un beau voyage.

Les idées ne sont pas des modes et ne meurent pas.

Ils sont vingt et cent à te regarder partir; les mômes portent désormais des lunettes noires.


Que sera ce monde, ce monde sans toi.


Ils continuent à nous faire approuver des massacres.
C'est toujours avec les jeunes imbéciles que l'on fait les vieux cons.


Jean Ferrat est mort et le monde est un peu moins beau.

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