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Cette semaine en vedette!

Publié le 18 mars 2010 par Snorounanne

Veuillez faire jouer l'audio au moment que je le signalerai, merci

Les tâches partagées font bon ménage. . .

Exceptionnellement, ce week-end, Paella et moi étions à l'ouvrage. Ce dimanche, 14 mars, la ville de Montréal, comme à chaque année, offrait avec élégance, ce défilé de la St-Patick. Elle en était à son 186e défilé, mesdames et messieurs.

Les chars allégoriques... mon doux! Que de souvenirs me surgissent dans cette boule motorisée qu'est mon cerveau. Il y en a un que je puisse m'en rappeler et cela ne touche pas la St-Patrick. Mais les chars allégoriques, wow!  J'étais qu'une enfant, à cette époque, notre ville nommée Ste-Thérèse de Blainville, ouais... à cette époque-là, offrait le défilé de la St-Jean-Baptiste! Et de la fanfare et du bruit et des chars colorés, il y en avait partout!  J'étais éblouie!

Je me demande comment aujourd'hui, je garde cela en mémoire, car, en partie, mes souvenirs d'enfance sont fâcheusement blindés... ouais...

Bref!  Ceci nous dirigeait alors vers le défilé de la St-Patrick à Montréal. J'étais dans les studios de TVA pour verbaliser les nouvelles, en ce dimanche pluvieux. Paella avait été déléguée pour monter un petit reportage sur cette parade. Elle en était bien nerveuse. Toutefois, elle avait le charisme pour se planter devant la caméra. J'avais remarqué que la cote d'écoute haussait de trois virgules 7 pour cent depuis l'autre jour, en tant que nouvelliste. Ouais... bon! Passons...

Passons mais je ne peux ne pas vous passer cela sans image, mesdames et messieurs. Toute belle vêtue, j'étais, voici... donc... de quoi cé je paraissais...

 Je sais pas... pensez-vous que cette robe faisait trop mémé?

snorounanne - Vous êtes à l'antenne de TVA, mesdames et messieurs, bonjour!  On apprend sous peu que ces extraordinaires défilés de la St-Patrick à Montréal a été la cible d'une triste tragédie. Pour nous en parler plus en détail, Paella Longlais, notre reporter, sur les lieux. Bonjour Paella!  (Une image mais pas de son)  Je crois que nous avons un tout petit problème de communication. Paella bonjour? Vous nous entendez? (L'image et le son se rétablissaient)

Paella - La pluie continue de tomber et vous voyez derrière moi, le défilé, la fanfare et ces gens qui se sont amassés par milliers. Parmi toute cette foule, snorounanne, j'ai, pas bien loin, ici, une famille complète bien enracinée dans le sang, de vrais irlandais. La caméra peut les montrer?

snorounanne - Parlez-nous de cette tragédie qui s'est produite cet après-midi. Il semblerait qu'il y ait un mort...

Paella - La famille Landry, ah! Les voici! Il y a le papa, la maman, les enfants,...

snorounanne - Paella, un accident est arrivé, oui? Qu'en est-il? Pour nos télé-spectateurs qu'ils veulent savoir.

Voici l'image en direct presque où se plantait Paella devant la caméra de TVA...

Elle manquait d'écoute... ça m'avait un peu irritée...

Paella - Bien sûr! L'accident... eh bien voici, en détail, ce que j'ai eu. Un jeune homme âgé de 20 ans, est mort, cet après-midi, lors du défilé de la Saint-Patrick qui se déroulait dans les rues de Montréal. Selon la police de Montréal, l'incident s'est produit vers 14h15, et l'alcool est en cause. La victime, un résidant de Laval et un autre homme auraient décidé de sauter à bord du char allégorique du collège Marianopolis. Quelques coins de rues plus loin, à l'angle des rues Sainte-Catherine et Metcalfe, tous deux ont décidé d'en descendre. La victime aurait perdu pied et se serait retrouvée sous les roues du char allégorique. Le décès a été constaté sur les lieux.

snorounanne - L'alcool est en cause, c'est bien ça?

Paella - Oui, c'est ce que les policiers ont constaté et certains témoins.

snorounanne - Ces jeunes... (j'avais la sensation de sentir une montée de lait mais je savais que je n'étais pas à la bonne place pour la déverser) En passant, j'en fais la remarque, vous êtes bien jolie avec ce chapeau, Paella. Et dites-nous... il y en a encore pour longtemps, ce défilé?

Paella - Ah bien... (regardant de l'autre côté s'étirant le cou) Je ne sais pas... pourquoi? Tu as peur de ne pas souper ce soir? (riant)

snorounanne - Je vous remercie, Paella et bon défilé, on se retrouve plus tard. Au hockey, le Canadien de Montréal... (J'avais rapidement changé de sujet)

Quelques heures plus tard, nous faisions apparition à la maison, pour la venue du souper. Un silence, entre nous deux, s'était éternisé. Cela dérangeait Paella, qui, en descendant de la voiture, m'accrochait l'avant-bras et me mitraillait par cette question:

Paella - Je t'ai dit ou fait quelque chose pour que tu gardes le silence? Tu sais que ça me tue quand tu parles pas...

snorounanne - Tiens-en au sens professionnalisme, Paella devant les caméras à la télé. Bon sang! Nous étions en direct, avais-tu les idées ailleurs? On parle pas d'intimité quand on fait de la télé.

Paella - Je t'ai fait honte? (Me tallonnant derrière moi montant les quelques marches arrivant devant la porte d'entrée)

snorounanne - Ce ne sont pas des choses à dire. C'est de l'actualité, des nouvelles que nous devons apporter... pas... pas des... (ouvrant la porte avec la clé et entrant)

Paella - Je t'ai fait honte, c'est ça?  Ben dis-le! (entrant et fermant la porte)

snorounanne - Oui, en quelque sorte. Bon... c'est dit et là... (passant la main derrière la nuque)

Paella - Et là, tu as faim et tu veux manger.

snorounanne - (échappant un soupir) Demain soir, un reportage sur les déchets de la ville de Montréal... la fonte des neiges. N'oublie pas. Oui... oui j'ai faim. Oui, je veux manger.

Paella - On se fait un spaghetti?

snorounanne - Mon plat préféré...

Paella - Ça te fait plaisir?

snorounanne - Tu sais bien que oui. (lui souriant)

Paella - Décontracte-toi. Je m'en charge. (Me prenant la main) Je ne referai plus l'idiote. Je m'en tiendrai qu'au texte.

snorounanne - Merci. C'est ce que j'attendais de toi. Et...

Paella - Et?

snorounanne - Tu as très bien fait l'affaire. Très impressionnante, ma grande.

Paella - (souriait de toutes ses dents) J'ai épaté la galerie? Yesssssssss!

Je la savais apte à s'adapter facilement aux divers changements. Je la savais, par ailleurs, aussi fragile que moi quand il était question de dire les vraies choses. J'ai peur de blesser les personnes que j'aime, que j'affectionne. Je ferais des centaines de  détours pour ne pas mettre noir sur blanc, ce qui ne va pas afin de pas contrarier la personne. Et cela ne ferait qu'augmenter la flotte du débordement. Autant dire quand on se le fait demander, n'est-ce pas?

Le lendemain, les nouvelles du 17 heures à TVA proposait d'élaborer sur certains secteurs de cette grande métropole, la fonte des neiges. Oui, mesdames et messieurs, parce que l'hiver l'accumulation de la neige blanche camoufle les détritus follement jetés par certaines personnes manquant de savoir-vivre dans un quartier, dans une ruelle... Et quand il n'y a presque plus de neige à Montréal... la saleté est l'ennemi de cette neige blanche ayant camouflé tous ces déchets...

Lundi 15 mars 17:00

 Ah! Calibouère... je déteste quand la styliste cafouille ma tête!

snorounanne - Bonne fin d'après-midi, Paella! Qu'est-ce qui arrive avec la saleté de la ville? La malpropreté de la ville de Montréal?

Paella - Eh bien, j'ai ici avec moi, monsieur Joe Maigri qui va nous en parler. Monsieur Maigri, ça devient pas un peu agaçant à tous les printemps, cette fonte des neiges et toute cette malpropreté dans la ville?

gush!  Elle avait fait une faute d'énoncement dans le nom de cet homme... 

Joe - Pardon, c'est Magri... Joe Magri...

Paella - (souriant légèrement) Désolée, monsieur Magri...

Joe - Tout d'abord, nous avons pleinement connaissance de l'ampleur que certains secteur de la ville, je dois le mentionner, car ce n'est pas la ville entière qui en est affectée ainsi... ont ce problème de malpropreté. Pour nous contacter, les gens n'ont qu'à composer le 31 et nous nous déplacerons rapidement sur les lieux pour voir ce que nous pourrions faire.

Paella - Ce que nous devons comprendre c'est qu'encore là, les citoyens doivent porter plaintes? Vous ne faites pas de circulation dans les secteurs, par vous-même, une vérification ou une surveillance quelconque?

Joe - Non... non, ce serait impensable de notre part. C'est immense Montréal.

Paella - Et si vous vous rendez à tel endroit selon l'appel de la plainte, vous amendez la personne qui aurait délibérément jeté ses déchets?

Joe - Oui.

Paella - De combien, monsieur Magri, est-il cet amendement?

Joe - Cela varie... disons entre 100 et 1000 dollars.

 Merde de merde... Amoncellement de puanteur de merde!

Beau printemps... quand reviendras-tu faire sécher les feuilles...

Paella - Si tous les citoyens se donnaient la main pour mieux entretenir leur devanture, leur trottoir, on leur décernerait un prix de Monsieur Net et de Madame Blancheville (riant) Merci monsieur Magri et espérons que ces images feront réfléchir ces gens.

Joe - Merci.

Paella - C'était Paella Longlais en direct de TVA!

(soupir)  Elle me fait craquer, la petite...  shhhhhh (professionnalisme)

Le surlendemain, donc mercredi, nous défilions Paella et moi dans les studios d'enregistrement made in USA, pour le talk-show de Ellen Degeneres. J'étais spécialement son invitée de choix, mesdames et messieurs. Me faire interviewer, moi! Seigneur... j'en avais mal à l'estomac. Cette fois-ci, c'était moi, la nerveuse. Paella était parmi l'auditoire, bien assise et moi, j'attendais bien maladivement derrière les décors. Ç'allait être une entrevue passablement naturel, normal. Je connaissais Ellen, j'ai fait aussi connaissance de sa petite copine, sa femme, derrière les décors. Elle me rassurait que tout était pour bien se dérouler qu'avec Ellen, j'étais entre bonnes mains.

Je n'en doutais pas. Mais, le fait était que... j'allais me faire questionner... cela... est catastrophique! Voici la bande textuelle en français, pour vous, mesdames et messieurs, de cette émission d'il y a alors, quelques heures passées...

Ellen - Mon invitée d'aujourd'hui, pour célébrer la St-Patrick est une personne remarquablement sensas pour tous ces éditoriaux écrits tant que j'en suis devenue une croqueuse!  Bien... je lis le français... et oui... j'ai appris la langue de ces frenchs bodies (riant un peu) Elle est écrivaine, journaliste, nouvelliste, reporter et au diable! La voici, mesdames et messieurs! Accueillons avec tendresse, mademoiselle Snorounanne d'Humour! (se levant et applaudissant avec l'auditoire)

 J'ai porté une jupe et une blouse... ah mon doux... c'est la dernière fois que je les porterai!

Et voilà nos bisous et accolades entre elle et moi...

Ellen est une femme charmante et charmeuse...

L'auditoire était en délire! Il est vrai que madame Degeneres implorait l'ovation... Entk... En tout cas! J'en étais émue. Je ne vous le cacherai pas.

Ellen - Allo Snorounanne! Comment vas-tu? Et... tu vois combien, nous, les américains t'apprécions? 1 minute et 34 secondes rien que pour toi, d'applaudissement.

snorounanne - Ah, vous oubliez que ce monsieur, dans la dernière rangée, le... neuvième en commençant par la gauche, s'est assis à la 32e seconde de la minute...

Ellen - Ah tiens donc, vraiment? Monsieur le neuvième? Oui vous... vous, à la cravate verte... vous serez dispensé d'un cadeau à votre sortie, merci! (posant la main sur mon genou) Je suis désolée, Snorounanne. Ça ne se reproduira plus. Tu as ma parole.

snorounanne - Allons, je plaisante! Monsieur, je vous adore!

Ellen - (souriant) Bon! Alors, ça va?  Tu as l'air en forme!

snorounanne - Comme toujours, oui. Et vous? Vous resplendissez l'amour!

Ellen - (faisant un clin d'oeil) Ah moi, l'amour me garnit, m'habille... me déshabille. Tu aimes ce que je porte? Tu aimes ma coupe de cheveux?

snorounanne - Oui j'aime. Pas mal du tout, cette coupe. Et votre maquillage... vous faites plus... féminine (faisant un clin d'oeil)

Ellen - Quoi... t'es pas en amour?  Ne me dis pas ça... t'es pas en amour?

snorounanne - Je suis toujours en amour... oui, avec la vie. (L'auditoire lançait un ohhhh comme désolation) Mais quoi?  Aimer la vie c'est d'être en amour, non?

 Ellen semblait triste pour moi...

Ellen - Tu... tu tu sais ce que je vais faire snorounanne pour toi, ma belle?

snorounanne - Vous allez m'acheter une bague de fiançailles? (riant)

Ellen - Non non non... commençons par le commencement. On va te trouver une petite copine. Ellen Degeneres te promet de te trouver une belle petite copine que tu aimeras et qui t'aimera.

snorounanne - Voyons donc... je peux m'en passer. Je vis très bien seule. Regardez-moi, Ellen. Est-ce que j'ai l'air d'une personne qui cherche une amoureuse?

Ellen - Crois-moi, d'ici la fin de 2010, tu en auras une! N'est-ce pas mesdames et messieurs que cette ravissante dame doit trouver l'amour et on lui trouvera l'amour? (L'auditoire applaudissait)

snorounanne - Elle a besoin d'être patiente... (avais-je dit sur le bout des lèvres)

Ellen - Après cette pause commanditaire, nous revenons, avec une surprise! Ne quittez pas!

Après les pauses commanditaires, Ellen machinait un plan et m'avait réservé une belle surprise. Mais par de là cette émission, Paella, assise parmi l'auditoire n'était plus là. Quelque chose s'était dessiné lors de ce passage et ce n'était que plus tard, à notre retour à la maison, au Québec que j'ai pu saisir, en grosso modo, son attitude.

Entre temps, mesdames et messieurs, la surprise était une chanson interprétée par son amoureuse, Portia, me la dédiant tout particulièrement.

Charmante et charmeuse elle aussi...

Voici le moment frissonnant, mesdames et messieurs. Vous pouvez activer le bouton "jouer" de l'audio et écouter délicieusement cette chanson, laquelle est interprétée par Arnee Hidalgo, sur youtube. Mais faisons comme si c'était, Portia, si vous le voulez bien.

Que vous soyez un homme ou une femme, vous avez inévitablement désiré, un jour, essayer de... En tout cas, la chanson l'explique. Laissez-vous simplement aller à l'écoute.

Je tiens à vous remercier de votre lecture des éditoriaux, des chroniques et je cite un remerciement à google, à youtube et le plaisir de sortir des images via l'internet! Et d'en faire de nouvelles créations. Merci et bisous!


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