Du recul et je reviens

Après avoir commencé à tenir ce blog, je me suis mise à douter... Pourquoi écrire? Pour quoi? Pour qui? Quel intérêt?
J'ai déjà tenu un autre blog pendant 18 mois, et puis je me suis lassée. En même temps, mon blog n'était pas anonyme. Ici, personne ne me connaît, je ne me suis pas encore assez révélée pour être reconnaissable. Seul un indice sur cette page peut mettre la puce à l'oreille à quelque lecteur avisé de mon entourage, et encore! il ne s'agit là que d'un clin d'œil.
Alors, pourquoi ne pas me lâcher ici? Déverser tout ce qui bouillonne en moi? Les joies, les peines, les coups de gueule, les névroses, les coups de cœur, les larmes de bonheur, les crises de nerfs, l'impatience, la révolte, l'exultation, que sais-je encore? J'ai parfois l'impression d'être une boule d'émotions sur pattes!
Il y a quelque temps encore, j'ai demandé à mon médecin si je ne devais pas consulter un psy. On ne sait jamais, ça ne tourne peut-être pas rond là-haut... Que nenni, vous n'êtes pas folle! m'a-t-elle répondu. Vous êtes simplement quelqu'un de sensible. Ah ben merci, fallait que ça tombe sur moi! Point de psy, donc, mais un grand besoin de causer.
Lecteur, lectrice, qui que tu sois, où que tu sois, réel(le) ou rêvé(e), si tu aimes te délecter de la vie des autres, prends donc une chaise, un café ou un thé, une cigarette, pourquoi pas, et écoute donc.
PS : un merci à Chrys, que je ne connais ni d'Ève ni d'Adam, mais qui est venue me rappeler qu'il y avait, quelque part en ce bas monde, quelqu'un qui attendait ma prose... Merci pour ce coup de pied au derrière qui permet de remettre la machine en route.