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Histoires de fins du monde II

Par Hiram33

Les filles et Nugent Miller par Robert Sheckley

Nugent Miller a survécu à la guerre atomique. Il voit une petite trace de pas et en conclut qu’une femme a aussi survécu. L’espoir et le désir montent en lui. Il a un compteur Geiger qui lui permet d’éviter le danger. Il suit les traces de pas tout en évitant les radiations. Six mois avant il avait trouvé le cadavre d’un homme qui venait de suicider alors il ne veut pas voir trop d’espoir en suivant les traces de pas. La guerre a commencé avec l’invasion de Taïwan par la Chine. Par réaction en chaîne, le jeu des traités d’alliance a fait entrer les nations les unes après les autres dans le conflit. Nugent Miller, avant la guerre, était professeur adjoint d’histoire ancienne à l’université. Au moment où les missiles sont tombés sur les Etats-Unis. Nugent s’est réfugié dans une caverne avec une cinquantaine d’élèves et de professeurs. Au bout d’un mois trente-huit sont morts de faim. Il est ensuite parti avec trois personnes au plus profond des cavernes puis deux ont été tués dans un éboulement. Son dernier compagnon est mort de faim. Nugent a survécu en mangeant des poissons dans une rivière. Miller a attendu trois mois pour sortir de la caverne car les radiations ont faibli. Des mois durant, il a cherché des survivants. Chaque automne le voit émigrer vers le sud et chaque hiver remonter vers le nord. Il lit quand il trouve des livres. Enfin, Nugent découvre l’origine des traces. Ce sont cinq femmes. Il y a une femme de cinquante ans et quatre belles jeunes femmes. La doyenne s’appelle Miss Denis. Elle était professeur de bonne tenue auprès des filles. Miller est tombé amoureux des quatre jeunes  femmes à la fois. Nugent propose à Miss Denis d’unir leur force mais elle refuse pensant qu’il veut juste assouvir le désir lascif du mâle. De plus elle sait que ce sont les hommes qui sont responsables de la guerre et elle en est dégoutée. Les jeunes femmes obéissent à leur professeur. Nugent tente de se défendre en disant qu’il est pacifiste mais Miss Denis le traite de lâche. Pour elle tous les hommes sont les mêmes, des brutes et elle ne veut plus les subir. Nugent rétorque alors qu’elles auront du mal à se reproduire mais Miss Denis avance ses connaissances sur la parthénogénèse. De toute façon, elle préfère voir périr son espèce que de laisser l’homme reprendre le dessus. Nugent refuse de partir mais il est lapidé par les cinq femmes alors il s’enfuit. Il est en colère contre la vieille folle. Il ne veut plus succomber à l’espoir et pense vivre seul avec ses livres. Puis la colère le transforme en condensé horrible de l’abominable espèce mâle tout entière. Il taille une branche pour aller tuer Miss Denis. Et peu après, les quatre jeunes femmes ont leur part de révélation.

La vie n’est plus ce qu’elle était par Alfred Bester.

Une jeune femme a survécu à la guerre. Elle est seule. Elle repère des vêtements qui lui plaisent dans les boutiques désertes. Elle s’appelle Linda Nielsen. Nous sommes en 1981 à New-York. Elle va à la bibliothèque à la recherche d’une estampe et des livres d’italien. Devant la cathédrale St Patrick, un homme surgit devant elle. Elle manque de le renverser avec sa jeep et lui crie dessus. L’homme s’excuse et lui demande si elle s’y connait en électronique mais elle répond non. Déçu il lui avoue qu’il cherche des hommes alors elle l’emmène dans sa jeep. Il s’appelle Jim Mayo. Il veut aller vers le sud mais ne sait pas conduire. Linda, elle, s’ennuie les nuits alors elle propose à Jim de rester un peu avec elle et en échange elle lui apprendra à conduire. Elle veut aussi   qu’il l’aide à déplacer un piano jusqu’à chez elle. Avant la guerre, Jim a été lutteur et barman et Linda était enquêtrice pour une agence de publicité. Linda veut que Jim s’installe chez elle mais l’homme est gêné car il a l’habitude de dormir dehors. Elle insiste et il cède. Le lendemain quand Jim se réveille, Linda est en train de se baigner dans le bassin au canard. Jim va se baigner aussi et Linda voit son tatouage. Il l’a fait quand il était Marine à Saïgon en 1964. Linda prend soin de Jim. Elle lui taille la barbe et lui coupe les cheveux. Ils partent en vielle à la recherche de vêtements neufs pour Jim puis trouvent un piano pour Linda. Jim sait  un peu jouer du piano et Linda veut qu’il lui apprenne. Jim apprend à conduire avec Linda. Elle lui fait une surprise. Elle met une robe de soirée et se parfume pour l’emmener boire un verre dans un restaurant. Linda a eu l’occasion de rencontrer plusieurs célébrités avant la guerre et cela impressionne Jim. Linda boit verre sur verre mais pas Jim. Elle est gaie et veut l’emmener voir des films. C’est le cinéma qui lui a sauvé la vie car elle était dans une mine à la recherche de vieux films entreposés au moment du grand boum. Quand elle est  remontée, il n’y avait plus personne. Linda s’effondre ivre morte et Jim arrive avec du mal à la reconduire chez elle. Le lendemain, Linda s’excuse pour sa conduite. Mais Jim déteste les femmes qui boivent trop. Il veut partir et Linda essaye de le retenir. Pour lui faire plaisir, Linda emmène Jim en pique-nique. Ils vont manger devant la statue d’Alice au pays des merveilles que Jim ne connaît pas et Linda réalise qu’il n’a pas eu de vraie enfance. Il avoue que sa mère est morte quand il était petit et qu’il a dû travailler tôt. Ils parlent des jeux d’enfants. Jim boit et se décontracte. Mais il se met en colère quand il trouve les bateaux miniatures du bassin que Linda a jetés dans les détritus. Il finit par se calmer et Linda veut savoir pourquoi il menace de partir vers le sud chaque fois qu’il est en colère. Jim lui explique que quand tout a sauté il se trouvait avec Gil Watkins dans les montagnes du Berkshire. Son pote Gil travaillait à la station de télé à New Haven. Après l’explosion, ils sont restés dans une caverne et ont attendu pour sortir puis ils se sont baladés jusqu’à New Haven. Gil émettait des émissions exprès pour Jim qui s’amusait à tirer sur la télé. Et puis au bout de deux ans il n’y a plus eu de télé. Il a été obligé de regarder les programmes sur la dernière télé alors qu’il ne supportait pas les programmes. Il a fini par tuer Gil. Evidemment les programmes ont cessé mais Jim n’a pas compris pourquoi. Linda ne semble pas s’en émouvoir. Jim apprend le piano à Linda. Le lendemain, Linda abandonne Jim pour la matinée et elle lui demande de ne pas aller dans sa chambre. Jim y va quand même et découvre un bateau miniature et il est ému que Linda y ait pensé. Pour la remercier, il va en ville pour chercher un collier de perles. Quand il revient Linda est en larmes. Elle est allée voir où Jim habitait avant et pense qu’il lui a menti car elle n’a pas vu de télés cassées ni d’émetteur. En colère, Linda prend le fusil de Jim et le braque sur lui. Le coup part tout seul mais n’atteint pas Jim. Mais un son retentit. Il doit y avoir quelqu’un et Jim et Linda vont voir ce que c’est. Jim a compris ce que c’est et montre à Linda la statue d’Alice au pays des merveilles. La lête d’Alice a été remplacée par une tête d’insecte. Les insectes ont muté et sont armés ! En rentrant chez eux Linda et Jim se préparent à être attaqués par les insectes. L’histoire se termine quand Jim et Linda font l’amour sachant sans doute qu’ils sont des morts en sursis.

Les carnivores par G. A. Morris

L’histoire est racontée par une femme. C’est une survivante de la guerre. Des extraterrestres sont autour de son lit. Avant l’explosion, elle s’est enfermée avec George Craig, son collègue dans un sous-sol. George est mort de faim. Elle se demande pourquoi les extraterrestres ne sont pas venus plus tôt pour empêcher la catastrophe. Les extraterrestres lui répondent qu’ils avaient peur. Ils savaient que les humains s’uniraient pour les tuer s’ils intervenaient. Les humains étaient sur le point de conquérir l’espace et les extraterrestres se demandaient comment se cacher. Les extraterrestres veulent aider les humains survivants pour se racheter de n’être pas intervenu avant la guerre. La survivante s’aperçoit que les extraterrestres ne sont pas si pacifiques car ils l’ont stérilisée comme tous les survivants.

La lune était verte par Fritz Leiber

Effie regarde la lune. Elle est verte. Elle a bravé l’interdit en ouvrant les volets malgré la radioactivité. Elle se fait sermonner par son mari. Les humains se sont entretués avec des bombes H pendant ce qu’ils ont appelé la Folie Furieuse. Les abris n’ont été atteints que par les plus forts des survivants après des batailles. Effie et son mari Hank logent au sol grâce au Comité. Ils ne sont plus dans les caves. Effie est-elle stérile ? Le Comité veut offrir à Hank une femme libre. Le Comité s’inquiète du taux de natalité. Lorsque la communauté remontera à la surface la guerre reprendra contre les communistes. Finalement Effie n’est pas stérile puisqu’elle est enceinte et Hank va devenir membre du Comité des Cadres. Il veut emmener Effie au banquet du Comité mais elle refuse car elle se ne se sent pas bien. Alors il y va seul. Effie ouvre à nouveau les volets de plmb malgré les remontrances de Hnak. Elle profite de son absence pour regarder dehors. Elle voit un homme et ouvre la fenêtre pour lui parler. Elle lui offre à manger et lui demande comment c’est dehors. Il répond que la nature a fait des prodiges génétiques dans le règne animal et le règne végétal. Les enfants ont 14 doigts et 16 orteils mais ils sont vifs d’esprit et agiles. L’homme s’appelle Patrick. Hélas Hank revient et pense que Patrick est l’amant d’Effie. Mais Effie calme son mari et lui révèle que la poussière radioactive est bénéfique. Hank approche le compteur Geiger vers Patrick et l’appareil crépite. Patrick devient menaçant, il dit qu’il est la mort, un monstre qui a resisté aux radiations. Il avoue avoir menti et révèle que ce qu’on trouve à l’extérieur dépasse en horreur ce que Hank et Effie peuvent imaginer. Effie ouvre la fenêtre et fuit croyant trouver un jardin merveilleurs et ignorant les aveux de Patrick qui la rejoint. Hank reste seul et ne pense qu’à se contrôler avec le compteur Geiger.

Un système non-P par William Tenn

Plusieurs mois après la fin de la troisième guerre mondiale, la radioactivité affecte encore le tiers de la planète. Le docteur Daniel Glurt bute sur la découverte qui doit apporter à l’humanité son ultime avance sociologique. Après la guerre, les médecins ont dû établir un bilan physique complet de leurs patient. C’est ce qu’a fait le docteur Glurt avec George Abnego qu’il connaît depuis trente ans. Il subit des analyses et doit répondre aux cinq cents questions préparées par les fonctionnaires du Ministère de la Santé pour découvrir les symptômes de nouvelles maladies. Le médecin du gouvernement a lu la fiche de Abnego et l’a transmise au service de la recherche qui se demande pourquoi le dossier Abnego lui est adressé. Alors un groupe de sta titiciens est chargé d’approfondir la question. Le groupe renvoie le dossier à neuf experts médicaux chargés d’examiner Abnego. Leur rapport est envoyé à Topeka, la nouvelle capitale, mais détruit au cours de l’émeute des baptistes. Cette émeute encourage le docteur Glurt à lancer la Révolution Abnegiste. Après la guerre, l’Eglise batiste demeure le seul grand corps religieux de la nation. Elle tente d’instaurer une théocratie eux Etats-Unis. Leur chef, le révérend Hemingway T. Gaunt est arrêté et condamné à mort. Un journal publie un article sur les conséquences de la guerre et le journaliste espère revoir venir la normalité. Glurt glisse alors le rapport des experts médicaux dans la boîte aux lettres du journal. Abnego devient le citoyen normal modèle et un article est publié sur lui. Il correspond à toutes les moyennes statistiques ! Mariage, impôts, physique. C’est vraiment le citoyen moyen. Ses trois enfants sont normaux à la différence de la plupart des enfants nés sur le territoire. Tout le pays relaie la nouvelle. George Abnego devient un mythe national. Grâce aux moyens de communication de masse et aux médias de loisirs. Il y a une élection présidentielle. Du fait de la disparition des côtes Est et Ouest des Etats-Unis, il n’y a plus de Parti démocrate et il a été remplacé par la Vieille Garde républicaine. Le Parti Républicain tend vers le royalisme. Abnego est désigné comme candidat de la Vieille garde républicaine. Son slogan est : « Retour à la normale avec l’homme normal ». Abnego est élu et réélu. Il n’y a plus de liberté de pensée politique sous Abnego. La vie devient calme. Abnego est élu six fois de suite. Il n’y a plus d’excitation politique ou militaire et le pays a rétrogradé technologiquement c’est ce que constatent des visiteurs européens. De retour chez eux les Européens déclarent que les Etats-Unis se sont maintenant spécialisés dans le crétinisme. Un universitaire français, Michel Gaston Fouffnique écrit un livre sur Abnego qui est lu par le monde entier. Il pense qu’Abnego a créé un système politique non platonicien. Ce n’est plus le meilleur qui gouverne mais le moyen. De par le monde l’abnégisme prospère. Abnego IV des Etats-Unis devient le 1er président universel. Le sénat est composé par sa famille. Abnego IV approuve une seule mesure : l’octroi de la scolarité universitaire préférentielle aux étudiants dont le classement correspond à la moyenne de groupes de leur âge sur l’ensemble de la planète. Le pétrôle disparaît et on revient au charbon. L’humanité se replie rapidement et inconsciemment vers son centre. Un groupe de résistants se forme en Egypte, les Nilotiques. Ils ont des gadgets techniques et des livres jaunissants. Les nilotiques veulent utiliser les anciennes armes contre les Abnegistes. Le charbon est épuisé et l’homme réintègre les vastes forêts autogénératrcies. Le règne de l’homme abnegus dure un quart de million d’année. Il est concurrencé par des chiens de terre-neuve devenus supérieurement intelligents et capables de parler. Ils créent une civilisation dans l’Antarctique avant de s’étendre vers le sud et de réduire l’humanité à l’esclavage. Puis l’homme disparaît de la planète.

Que la lumière soit par Horace B. Fyfe

Vito, Sid, Mike et Blockie sont des survivants de la guerre éclair. Ils coupent un arbre. Deux bulldozers et un petit camion arrivent. Huit robots en sortent et examinent l’arbre abattu. Les quatre hommes attaquent et détruisent un robot. Ils le ramènent chez eux et le montrent aux autres survivants. Les hommes ont abattu le robot pour récupérer son huile pour allumer des bougies.

Frère Francis par Walter M. Millo

Frère Francis Gérard de l’Utah poursuit son jeûne rituel de Carême. Un pèlerin lui apparaît tout à coup. Le pèlerin l’appelle mais le frère a juré le silence pendant son jeûne. Il ne peut répondre alors il écrit « solitude et silence » et le pèlerin comprend et s’en va en lui souhaitant bonne chance. Le frère continue à se bâtir un abri contre les loups. Il soulève une pierre que le pèlerin lui a indiquée et découvre une boîte de métal rouillée. Il essaye de l’ouvrir et pense que c’est un signe envoyé par le ciel pour lui marquer que la vocation lui est accordée. Il ouvre la boîte et découvre des anciens outils et objets antérieurs au Déluge de Flammes. Il y a des documents ce qui est rare car les papiers ont subi des autodafés pendant l’âge de la Simplification. Les documents sont écrits en anglais antédiluvien que seuls les moines pratiquent encore. Un document est une liste de course, un autre est une pense-bête, le troisième ne contient que des chiffres. Il y a également un bulletin de pari mutuel. Il voit aussi un plan sur fond bleu. Pour le frère c’est miraculeux car figure le nom de Leibowitz sur le plan et Leibowitz est le fondateur de son ordre. Frère Francis se dit que le pèlerin devait être Leibowitz en personne. Il pense qu’on bâtira une cathédrale là où il a découvert la boîte. A la fin du carême, frère Francis rentre à l’abbaye. Epuisé, il parle d’un ange et de Leibowitz à ses frères qui avertissent immédiatement le père abbé. Le père convoque frère Francis car les moines ont trop tendance à voir des miracles et son ordre est la risée du Nouveau Vatican. Le père veut que frère Francis se rétracte mais le jeune novice ne peut nier ce qu’il a vu. Alors il se fait cingler le postérieur par le père abbé. Puni, le novice devra attendre encore une année et passer un nouveau carême dans le désert avant d’être nommé moine. Les documents sont étudiés. Le plan date de 1956. Il est donc contemporain de Leibowitz. On sait peu de choses sur lui sinon que c’était un savant qui avait perfectionné les armes grâce auxquelles l’Homme avait détruit la civilisation. Au cours de l’Age de la Simplification les survivants avaient tué les politiciens, techniciens et scientifiques. En outre, ils avaient brûlé tous les ouvrages et documents d’archives qui auraient pu permettre une nouvelle destruction. Tous les hommes instruits étaient poursuivis à tel point que le mot « benêt » était synonyme de citoyen honnête. Les savants s’étaient réfugiés au sein de l’Eglise. Leibowitz avait trouvé refuge chez les cisterciens. Il devint prêtre et fonda son ordre les albertiens en souvenir d’Albert le Grand, professeur de Saint Thomas d’Aquin et patron des gens de science. L’ordre se consacra depuis à la préservation de la culture et de transmettre aux générations futures les rares livres et documents ayant échappé à la destruction. Leibowitz fut reconnu comme savant par les benêts et pendu. Six siècles d’obscurantisme sont passés après la mort de Leibowitz. Frère Francis retourne dans le désert l’année suivante et s’y remet à jeûner. On lui demande encore de renier ce qu’il a vu et il est à nouveau châtié. Frère Francis reste sept ans novice et vit sept carêmes dans le désert. Les documents ont été envoyés au séminaire qui a authentifié son origine. Alors frère Francis est autorisé à devenir moine. Il devient copiste. Il recopie le plan de Leibowitz. Il sait que le plan a un rapport avec l’électronique. Il orne sa copie de colombes et de chérubins. Le frère Horner, surveillant des copistes qui était bienveillant à l’égard de frère Francis meurt. Il est remplacé par frère Javis, jaloux de frère Francis et lui interdit de poursuivre sa copie du plan. Frère Francis obéit en attendant le jour où Javis mourra. Mais un évêque arrive. Le Nouveau Vatican l’a chargé d’être l’avocat de la canonisation de Leibowitz. Il doit recueillir le témoignage de frère Francis sur l’apparition de Leibowitz. L’évêque lui fait lire un procès verbal de l’apparition. Mais l’événement a été embelli et frère Francis ne reconnaît pas son témoignage. L’évêque veut voir l’oeuvre de frère Francis. Ebahi, l’évêque lui ordonne de finir cette oeuvre. Une nouvelle députation arrive à l’abbaye avec l’avocat du diable chargé de s’opposer à la canonisation de Leibowitz. L’avocat du diable interroge frère Francis. A l’issue de cette rencontre, frère Francis ne sait plus s’il a jamais rencontré un pèlerin. L’avocat du diable veut lui aussi voir l’oeuvre de Francis. Finalement Leibowitz est canonisé et frère Francis est invité à la cérémonie. Il part seul avec son oeuvre au Nouveau Vatican. Un voleur attaque Francis. Il lui prend son âne et son parchemin mais frère Francis le supplie de lui rendre son oeuvre. Le voleur le somme de sa battre et Francis accepte. Il est battu mais baise les bottes du voleur qui, surpris, finit par abandonner le parchemin. Frère Francis assiste à la canonisation de Leibowitz par le pape Léon XXII. Il lui offre son oeuvre.

La ruée vers l’est par William Tenn

Jerry Franklin et Sam Rutherford chevauchent sur une route. Jerry est fils de sénateur et Sam est fils d’un sous-secrétaire d’Etat. Ils arrivent à Trenton et passent devant des ouvriers qui nettoient la route. Ils rencontrent des Sioux alors qu’ils s’attendent à tomber sur des Séminales et leur chef Osceda VII. La guerre a eu lieu il y a cent ans et le monde a été détruit. Les Sioux ont des lampes à pétrôle et Jerry en est surpris. Les Indiens, avec leur organisation tribale, ont été les premiers à s’adpter aux nouvelles conditions et sont seuls à posséder les lampes à pétrôle. Le vieux chef sioux est servi par deux Blancs et un Noir. Les Indiens l’invitent à manger avant qu’il ne leur délivre le message du président des Etats-Unis. Le chef sioux s’appelle « Trois bombes à hydrogène » et son fils « Faiseur de radiations ». Le Noir s’appelle Sylvester Thomas et il est ambassadeur de la confédération des Etats-Unis auprès des Sioux. La confédération de l’ouest existe toujours mais celle de l’est est tombée sous la domination des Séminoles. Jerry a apporté des saphirs et un gros diamant en cadeau ainsi que des tissus, un réveil, des armes. Mais Faiseur de radiations insulte Jerry qui est obligé de répondre mais l’Indien refuse de se battre avec un Blanc et quitte la tente. Trois bombes à hydrogène offre un pistolet à Jerry qui n’en revient pas. Jerry donne le message mais les Sioux réalisent qu’il est adressé aux Séminoles et ne comprennent pas en quoi cela les concerne. C’est parce que les Blancs croyaient que les Séminoles étaient au Delaware alors que ce sont les Sioux. Dans tous les Etats-Unis les Indiens ont dominé les Blancs. Le message du président des Etats-Unis informait d’une réclamation sur le retour des otages et les Sioux ont avec eux Sarah Calvin, la fille du président de la cour suprême des Etats-Unis. Pendant ce temps Sam a accepté la téquila des Sioux et il est ivre car les Blancs ne boivent jamais d’alcool. Jerry reçoit Sarah qui ne voulait pas quitter les Sioux mais Sylvester Thomas lui apprend qu’il n’a plus de raison de retourner chez lui car Ojibwas les Crees et les Montaignais ont pris les dernières terres de Blancs à l’est. Sylvester lui conseille de rejoindre la confédération avec lui. Sarah ne pas les suivre mais ils l’obligent à quitter les Sioux. Dans leur voyage, ils rencontrent l’amiral Chester qui leur apprend qu’il n’y a plus de gouvernement des Etats-Unis. La Marine n’est plus constitué que de trois goélettes. Jerry ordonne à l’amiral de voguer vers l’Europe qui pour lui est une terre nouvelle, une terre d’espoir, une terre de liberté.

Dans les eux de Babylone par Stephen Vincent Benet

Le nord, l’ouest et le sud sont de bons territoires de chasse, mais il est interdit d’aller dans l’est. Il est également interdit d’aller dans l’un ou l’autre des Lieux morts sauf pour y chercher du métal. Celui qui touche le métal doit être un prêtre ou le fils d’un prêtre Le narrateur est le fils d’un prêtre. Il a accompagné son père dans les Lieux morts pour chercher du métal. Dans les maisons des Lieux morts, le narrateur trouve des ossements mais n’a pas peur. Il apprend à arrêter l’écoulement su sang et plusieurs secrets. Il apprend à lire les mots des vieux livres et à reproduire les vieilles écritures. Il demande d’accomplir son voyage et son père accepte. Il demande et reçoit la purification. Son père lui donne un arc et trois flèches. Il ne devra pas aller vers l’est ou dans le Domaine des Dieux. Il attend un signe pour partir. Il voit d’abord un aigle puis trois cerfs. Il suit les cerfs. Il va vers l’est malgré l’interdiction et tue une panthère avec son arc. Dans une maison morte, il découvre un couteau. Il se trouve par deux fois près d’un groupe de chasseurs qui ne décèlent pas sa présence. Il pense que c’est grâce à sa magie. Il traverse Ou-dis-sun le fleuve alors que son père le lui a interdit. Il veut pénétrer dans le Domaine des Dieux même s’il sait qu’il mourra en le faisant. Il voit que la route des dieux a reposé sur de merveilleuses colonnes très hautes mais maintenant cassées. Cela date du Grand incendie, quand le feu est tombé du ciel. Il arrive au Domaine des dieux. Il voit sur les ruines des marques laissées par le Grand Incendie. Il y a partout des routes et des hautes tours. L’endroit est silencieux. C’est une île. Les tours ne sont pas toutes brisées. Il voit des colonnes brisées et une pierre sculptée où il est écrit Ubtreas puis il voit la représentation brisée d’un homme ou d’un dieu avec les cheveux noués en arrière comme une femme. Son nom est Ashing comme cela est écrit sur la porte cassée de la Pierre. Il y a des pigeons et des chats sauvages. Il y a partout des pierres gravées de chiffres magiques ou de mots. Il cherche la nourriture des dieux qui provient de boîtes enchantées et de jarres. Il en découvre dans les ruines d’un grand temple avec le plafond peint de manière à représenter le ciel avec ses étoiles. Il entend des cris de rats et les évite. Il découvre des fruits dans une jarre et les mange. Il trouve la boisson des dieux dans des bouteilles, en boit et cela lui fait tourner la tête. Alors il s’endort au sommet d’une grosse pierre. En se réveillant, il voit un chien qui n’a pas peur de lui et le regarde comme si le narrateur était de la viande. Alors il prend une route des dieux suivi par les chiens. D’autres chiens le suivent. Quand ils attaquent, le narrateur se réfugie dans une maison des dieux. Il y a des tapisseries sur les murs et les sièges sont profonds. Il y a des gravures fixées aux murs. Il y a des livres. Il y a un lieu pour se lever mais pas d’eau, un endroit où cuisiner mais pas de bois. Il a des choses qui ressemblent à des lampes mais elles n’ont ni huile ni mèche. Il cherche un endroit pour faire du feu et en trouve un. Il s’endort devant le feu. Il se sent appelé par les esprits. Il sort se son corps. Il voit des lumières partout et pense que c’est une puissante magie. Il contemple la cité telle qu’elle était quand les dieux étaient vivants. Il voit des dieux partout à pied ou dans des charriots. Il a une vision du passé. Le feu qui tombe du ciel puis un brouillard qui empoisonne. C’était le temps du Grand Incendie. Il voit les tours s’effondrer et les dieux courir. En se réveillant, il a compris pourquoi il y a des lieux morts mais pas pourquoi cela est arrivé. C’est alors qu’il voit le dieu mort. Il est assis près de la fenêtre dans une pièce où le narrateur n’est pas encore entré. Il n’avait pas essayé de se sauver. Il s’était assis à sa fenêtre, il avait regardé mourir sa cité. Puis lui-même était mort. Le narrateur comprend alors que les dieux étaient des hommes. Alors il rentre chez lui sans peur des chiens ou des chasseurs. Il révèle tout à son père. Son père veut que cela reste caché au peuple. Tous deux vont dans les Lieux morts pour chercher des livres. Le Domaine des dieux c’est New-York. Le narrateur veut y retourner avec les siens pour recommencer la civilisation.


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