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Rainer Maria Rilke - Boris -Pasternak- Marina Tsvetaïeva (3)

Par Caraffa

Lire pour peindre , peindre pour lire .

Lire et relire , mille fois c 'est à dire 997 fois plus trois entendre Mozart Schubert et les autres pour nourrir l 'assoiffé d' images ,d e rêve,de conquêtes ,de celles qui sont inutiles sur la terre , mais qui , selon Pasternak le russe , le poète, sont prières à la sainte patrie des artistes , d 'où qu ' ils soient soient ,d' Orient ou d' Occident ils sont ceux qui laissent une trace parcequ ' ils ont édifié un fable imprégnée de leur heure d' existence .

Pour Pasternak " chaque personne qui meurt abandonne une part de la subjectivité qu ' il possédait par laquelle il participait à l ' histoire de l 'existence d e l ' humanité"et qui échappait à la mort . Il imaginait que cette subjectivité immortelle capable de s' abstraire de l ' homme " angle universel ou apanage de l 'âme , est éternel champ d' action et l e principal contenu de l 'art ."évidemment mortel comme tout le monde , la joie d' exister qu ' il a ressentie est immortelle et peut être éprouvée approximativement par rapport à la forme personnelle intime , de sensations primitives , par un autre homme , des siècles après lui, à partir de s on œuvre .

C'est cela qu ' il voulait dire dans sa lettre à Rilke du poète " qui réinvente sans cesse le contenu de la poésie et en des temps divers porte des noms différents ".

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