Breve de course : la ronde villenavaise 2010

Comme le faisait INTERVILLES dans les années 70, j’ai planté le décor de ma prépa marathon en ce samedi 20 mars dans une petite bourguade girondine dénommée Villenave d’Ornon. Prononcez Vilana-d’Ornon en gascon. Si vous voulez en savoir plus sur la ville, je ne vous conseille pas le site municipal. Statique comme on en fait plus. Attractif comme un 31 décembre Place d’Armes à Metz. Ludique comme un film d’Andrei Tarkovski. Je vous conseille d’ailleurs tout particulièrement la scène de coulée de la cloche dans Andreï Roublev.

Et puis si, quand même, faites un tour ici parce que c’est toujours instructif  le photoportrait  des édiles locaux. Observez la façon dont ils ont posé, dans quelle tenue. Avec ou sans le sourire de rigueur… c’est instructif certes mais çà ne vous aidera pas à faire votre choix pour les Régionales mais faut voter quand même !

Bon, revenons à Villenave d’Ornon. La commune a perdu 619 habitants entre 2007 et 2006. Depuis hier, je sais pourquoi. Des montées, des descentes. Encore des montées. Puis des côtes. Les Pyrénées aux portes de Bordeaux. Y’a rien de plat, tout le contraire de mes quais-chéris. Alors, forcément, les p’tits vétérans comme moi, au bout d’un moment, ils trépassent…Vous ne me croyez pas ? Zieutez d’un oeil ou deux le dénivelé du parcours de la ronde villenavaise 2010 pour vous en convaincre !

Ayé, on est entré dans le vif du sujet. Lieu de la course super bien indiqué, pas besoin de GPS. Accueil souriant pour les inscriptions, peu d’attente, tarif raisonnable (9€). Et surtout, jolie buvette.

Tee-shirt simili-respirant blanc pas trop moche  à manches longues comme welcome-cadeau. 

Y’a même un stand de produits qui dopent les performances. Je ne m’y arrête pas, Mel me dit toujours avant que je ne parte courir : « Ne parle pas aux inconnues« .

 Il fait chaud, 22°C, et lourd . Les organismes ne sont plus habitués… enfin surtout le mien, égoïstement. Et puis un mal familial depuis 48 heures me fait gargouiller les viscères.

Bref, c’est pas la grande forme. Je me dis modestement que je vais courir sans trop forcer, aux alentours de 4 mn au km. Oui mais en ce samedi pour la ronde villenavaise, pour faire 4 mn au km, fallait un peu que je m’arrache…

 beaucoup de relances sur le parcours y compris dans les côtes ! Un passage sur terre, dans un château. Une descente en sous-bois. Puis des maisons. Des lotissements. Une fin de course entraînante sur le stade du village façon Don Camillo de la ville.

J’ai longtemps suivi  la 1ère féminine, Maria Mederos – je te promets Mel, je ne lui ai pas parlé !…- avant de m’échapper pour finir 24ème des 9km950 de la ronde villenavaise en 39′57 à mon GARMIN HR 305 que j’aime.

Des sensations vraiment pas terribles. Ce ventre qui glougloute. Une moiteur comme en Guyane. Enfin presque. Et une moyenne de 174 puls.

La ronde n’a pas été une fête pour bibi. D’autant que dès mon retour à la maison, Mel a dû emmener Gaspard aux urgences. Rien de grave, rassurez-vous amie lectrice, mais c’est quand même 48 d’hospitalisation au programme… Positivons. C’est çà être un coureur du dimanche ou du samedi. Viser la perf’ le jour J avec une tonne de problèmes graves ou pas graves à gérer en J-1, J-2, J-3 etc… La vicoire n’en sera que plus belle. A Paris le 11 avril. Désolé pour cet exercice d’autopersuasionpromotion mais il est 22 h 11, je suis sans mes 2 doudous, Mel et Gaspard, je me console comme je peux… 

J’oubliais : merci au photographe. Et notez que je cours souvent les pouces relevés et ce, depuis tout petit.

Et pour ma maman : je suis aussi là et là

Les résultats de la ronde villenavaise sont  sur COURIR33.

Enfin le tracé de la course  2010 en détail :