Trois semaines plus tard…

je ne me suis pas desséchée comme je l’aurai cru, à force de pleurer…

La Vie est toujours la plus forte et me pousse en avant.
Même si chaque jour, je dois la ralentir, l’arrêter et sortir cette douleur lancinante de mon corps par quelques larmes.
Le vide est toujours là, mais moins obsédant.

J’apprends à vivre avec ce vide et cette douleur, qui ne demandent qu’à surgir chaque seconde.
J’apprends à les maitriser, à les canaliser, à les cacher.

J’essaye de reprendre une vie normale, de me replonger dans un quotidien presque rassurant.
J’essaye de me réouvrir au monde extérieur, j’essaye de faire des projets.
Pour l’instant je n’y arrive pas, mais je sais que ça viendra.
Avec du temps et de la patience.

J’ai reçu énormément de messages de soutien, d’amour, de solidarité.
Tous vos mots m’ont fait du bien, beaucoup de bien.
J’ai essayé de répondre à chacun, mais chaque réponse m’arrache des larmes…
Alors je n’ai pas encore répondu à tout le monde, et j’en suis désolée.

Pour le moment je m’accroche à cette phrase, que j’ai reçu dans un de vos mails :
“La vie ne vaut que parce que promet demain et pas ce que nous prend hier”
et j’essaye d’y croire…