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Pour des résultats concrets, il faut mesurer!

Publié le 21 mars 2010 par Chroniquesdejbg
J’entends souvent parler de décisions prises par des organisations pour aller dans le sens d’un véritable développement durable.  Par contre, je réalise que souvent, il s’agit d’une volonté de bien faire mais qu’en réalité, il s’agit plus d’une philosophie et d’un système de valeurs que l’on cherche à mettre en place, plutôt que des actions très concrètes et mesurables.  Bien entendu, il est toujours de mise d’encourager les gens à gaspiller moins d’eau, à utiliser moins de papier, à éteindre les lumières quand ce n’est pas nécessaire, etc.  Sauf que dans bien des cas, nous n’aurons aucune mesure concrète de ces campagnes de sensibilisation et en bout de ligne, on sera incapable de dire si la situation s’est réellement améliorée.  Pour avoir des résultats concluants et encourageant, il faut être en mesure de mesurer ce qu’on cherche à améliorer.Dans le livre « Développement durable et communications » paru aux Presse de l’Université du Québec, j’ai beaucoup aimé la section où l’on décrit les indicateurs quantifiables utilisé à la ville de Montréal pour faire un suivi du progrès dans leur programme de développement durable.   
Pour des résultats concrets, il faut mesurer!
Ces indicateurs sont les suivants :Qualité de l’air :
  • Nombre de jours avec une mauvaise qualité de l’air
  • Nombre de déplacements en transports en commun
  • Nombre de véhicules immatriculés
  • Débit journalier moyen de la circulation sur les ponts et les autoroutes de Montréal
  • Nombre d’usagers du vélo à des fins utilitaires
Qualité des milieux de vie résidentiels
  • Nombre de plaintes des citoyens concernant la qualité de vie
  • Qualité bactériologique de l’eau en rive dans la région de Montréal
  • Nombre de jours avec un taux de pollen d’herbe à poux élevé
  • Superficie des aires protégées en milieu terrestres sur l’île de Montréal
  • Superficie des parcs montréalais
  • Nombre de kilomètres de rives publiques et de points d’accès à l’eau
Gestion responsable des ressources
  • Nombre d’avis d’ébullition de l’eau potable
  • Consommation d’énergie et équivalents en GES pour l’île de Montréal
  • Quantité d’eau potable produite annuellement
  • Indice de qualité de l’eau du fleuve en aval de l’île de Montréal
  • Quantité de matières résiduelles générées, récupérées et éliminées
Développement durable dans les entreprises, institutions et commerces
  • Nombre d’associations œuvrant en environnement
  • Nombre d’organisations qui participent au Premier plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise et nombre d’actions en cours de réalisation
  • Nombre d’arrondissements dotés de programmes de sensibilisation à l’environnement
  • Nombre d’industries, de commerces et d’institutions qui possèdent une certification environnementale ou un programme environnemental volontaire
Pour des résultats concrets, il faut mesurer!
Tous ces indicateurs du Premier plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise sont d’excellents outils pour pouvoir faire un état de la situation et ensuite chercher à améliorer constamment la situation.  À savoir si la ville fait un bon travail en ce sens est un autre débat, mais je crois que de pouvoir mesurer et quantifier des données précises est un grand pas dans la bonne direction.Êtes-vous en mesure de pouvoir quantifier et mesurer des indicateurs dans vos propres entreprises?

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