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Saint-Etienne - Nancy

Publié le 20 mars 2010 par Maudemploi

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Déplacement en bus multi-groupes avec départ avant midi et une unique pause aux environs de Dijon, non négociable !! On s'en accommode tous tant bien que mal en fonction des vessies de chacun et on arrive à Saint-Étienne presque une heure trente en avance. Sans réelle escorte. Ça valait le coup de se presser... Surtout quand on apprendra que l'autre bus a eu droit à neuf arrêts lui !!

Bref, on passe le temps. Avec minus, on passe derrière le stade pour retrouver un ami. Ami invisible ce soir malheureusement. Par contre, nous sommes très remarqués par les stéphanois... les écharpes peut-être ?! On rebrousse chemin et on rentre dans le stade. À noter que les places sont offertes par notre club ce soir.

Le porte-clé décapsuleur de minus ne passe pas la fouille, sinon rien à signaler. Pour le moment. Car deux personnes ne passeront pas la fouille tout court. « État d'ébriété sur la voie publique » comme on dit. Et ça donne garde à vue et interdiction de stade (de 6 mois !! si j'en crois les informations qui circulent dans les travées du parcage..). Tout ça parce que le préfet était présent. Et sans doute aussi car il faut faire du chiffre, montrer que le dispositif policier n'est pas là pour rien ! Enfin, s'il y a effectivement des interdictions de stade qui sont prononcées à l'encontre des personnes alcoolisées, voilà l'abus !! C'est totalement disproportionné et ces gens-là, ceux qui prennent des lois, ceux qui se chargent de les appliquer, se trompent clairement de combat. Cette semaine, un supporter du PSG est décédé des suites de blessures reçues lors des affrontements entre Auteuil et Boulogne il y a quelques semaines. Il fallait s'attendre à un durcissement des sanctions envers les supporters, je crois bien que ça ne fait que commencer.

Mais revenons-en au match ! Ce soir, les tribunes de Saint-Étienne ne sont pas en grève et je kiffe grave !! Pas de blanc, de belles gestuelles, des chants qui claquent, des échanges entre les deux kops. C'est bien, c'est beau mais ça ne vaut pas Paris... Mais je sais pourquoi, parce que Geoffroy Guichard c'est un stade ouvert où le vent s'engouffre partout. Dans un stade fermé, j'en viens presque à penser que Saint-Étienne pourrait supplanter Paris !!

Je trouve que j'ai fait suffisamment de compliments aux tribunes stéphanoises. Du côté du parcage, tous les groupes sont présents mais au total, ça ne donne pas plus de 150 personnes, touristes y compris. Difficile de se faire entendre dans ces conditions. Une impression de mieux en deuxième mi-temps, mais peut-être parce que là on s'est tous regroupés pour chanter... un chant par quart d'heure. Un peu lassant tout ça. Répétitif. Mais, comme sur le terrain où les joueurs ont tout verrouillé (y compris leurs occasions), on se sert les coudes (enfin les cordes vocales).

Au final, ça donne un 0-0 que je ne saurais qualifier : bon, mauvais, sans relief ? A vrai dire, le match je ne l'ai que très peu suivi. Nos joueurs nous saluent vaguement de loin. Le seul à venir nous voir de plus près sera... Diakhaté !! qui reçoit une belle ovation d'ailleurs. On n'oublie pas les joueurs qui ont laissé de bons souvenirs à Nancy ! En tout cas, son geste fait plaisir. Puis on remballe et les stéphanois aussi, accompagnés de quelques chants limites de certains nancéiens.

L'heure du retour en Lorraine a sonné – moins deux personnes dans le bus. Le chauffeur annonce un unique arrêt à Beaune. Que ça fait loin !! Surtout que j'ai trop mal aux jambes et au dos, coincée dans les sièges comme je peux. L'ambiance est tout à fait sympathique au début, des discussions, des chants, des chambrages. Le déclin, au fur et à mesure que les gens s'éteignent. Et l'arrêt vers Beaune : « vingt minutes maximum »... Juste le temps d'acheter un sandwich et de prendre quelques photos ! Ensuite, les chauffeurs nous passent le Dîner de cons à la télé et, même si c'est du vu, revu et re-revu, ça occupe toujours un peu.

Nous arrivons à Nancy peu avant trois heures du matin et, surprise, il pleut. Chacun repart dans sa direction, dans son département et surtout dans son lit.


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