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Compte-rendu du concert de Noah and the Whale le 24/03 à la Rock School Barbey (Bordeaux)

Publié le 25 mars 2010 par Mikatxu @crystalfrontier
Compte-rendu du concert de Noah and the Whale le 24/03 à la Rock School Barbey (Bordeaux)La Rock School Barbey accueillait ce mercredi soir les Anglais de Noah and the Whale. D'autres concerts étaient au programme un peu partout sur Bordeaux et les environs (Jessie Evans / Tender Forever, Pierre Lapointe, Kid Bombardos / Revolver), mais je ne souhaitais pas manquer la venue du groupe emmené par Charlie Fink.
La première partie, dévolue à Richard Jones, ne m'a laissé aucun souvenir particulier, à part que j'ai pu chercher des synonymes de mièvre, douceâtre ou encore tiède. A la décharge de Richard Jones et la jeune femme qui l'accompagnait, c'est qu'il manquait le groupe normalement présent pour soutenir le musicien. En fait, ce n'était même pas désagréable, juste un peu anecdotique : jolie voix, jolies compositions, mais globalement, il manquait LE truc.
Le MySpace de Richard Jones
Il a fallu attendre une grosse vingtaine de minutes pour voir arriver le quatuor anglais, minutes bienvenues pour prendre un peu d'air frais (il fait une chaleur torride) et se placer autrement. Noah and the Whale entre donc sur scène, et les apparences sont vite battues en brèche. S'ils sont jeunes et le portent sur eux, les Anglais ont offert un très beau moment aux nombreux spectateurs hier soir. Avec une répartition équitable entre "Peaceful, The World Lays Me Down" et "First Days of Spring", le groupe a pu alterner magnifiquement les styles. L'entrée en matière se fait avec "Blue Skies" et "Give a Little Love", morceaux bien différents mais qui témoignent d'une vraie confiance du groupe dans sa musique, les musiciens savent retranscrire les nuances des ambiances et des compositions. Si la mélancolie est présente à presque tous les étages ("This is a song for anyone with a broken heart" est la phrase qui ouvre "Blue Skies"), l'instrumentation ne manque pas de nerfs, et les guitares bien présentes, comme les choeurs plutôt bien assurés. Les chansons prennent un peu d'électricité pour compenser quelques instrument absents (ils ne sont que 4 sur scène), mais les subtilités restent bien présentes. "Jocasta" et "Five Years Time" conservent leur brillance de summer songs, quand "The First Days of Spring" a refermé le set sur une note plus mélancolique et aérienne. Entretemps, il y a eu de la bonne humeur avec les tentatives de français de Charlie Fink, les parties de violon superbes, la luxuriance déjantée de "Love of an Orchestra", un souffle magnifique qui transporte chaque chanson, des chansons qui tiennent dans la poche ("Shape of My Heart", "Rocks and Daggers") ou qui prennent leur envol ("Stranger"). Bientôt, Noah and the Whale va revenir avec un nouvel album. Ils ont joué un nouveau titre, "Tonight Is the Kind of Night", qui dit "Tonight is the kind of night when everything comes true". Et eux, j'ai envie de les croire. En fait, j'y crois déjà. Merci pour tout, et à bientôt.
Le MySpace de Noah and the Whale, le site officiel

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