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Alice Au Pays Des Merveilles

Par Corentino

Comme du savon de Marseille…

Affiche du film alice au pays des merveilles

Dame de coeur a vous l honneur

Alice est belle, blonde et ne vend plus de forfait ADSL car elle a été rachetée par Free. Du coup elle passe son temps à picoler du picon-bière en jouant à second Life. Évidement, la nuit elle dort mal à cause des hallucinations où elle court en petite culotte après René un gros lapin accro à la méthadone qui gueule tout le temps qu’il est à la bourre.
Un jour, sa môman en a un peu marre et décide de marier Alice avec un roux (c’est pour l’instant le seul fait véridique de ce que j’ai écrit). Alice réagit comme tout personne sensée, elle se casse en courant au dernier moment.
Et là pim paf boum, elle se ramasse la gueule dans un trou et arrive au fabuleux pays des merveilles… qui est en fait le pays des emmerdes pour Alice vu que les choses ont bien changé depuis qu’elle est partie. Elle doit se taper toute la lessive en retard et passer la serpillère dans toutes les salles du chateau avant minuit sinon elle perds son air max du pied droit et elle se transforme en poissonnière de Menilmontant.
Bref, c’est la loose au pays des rêves, elle doit pêter la gueule aux méchants pour devenir une vraie femme dans la vraie vie.

Dans la vie, il y a des choses que l’on considère comme acquises, que l’eau coule quand on renverse le pichet d’eau, que le soleil se lève à l’est et qu’il foute le camp à l’ouest en faisant des superbes couleurs romantiques pour que même les plus niais arrivent à se reproduire, que les impôts ne vous oublient pas, qu’Olivier Marchal joue dans un polar et surtout que Tim Burton fasse du putain de cinéma qui t’en envoie tellement dans la gueule que tes yeux pleurent du sang de bonheur.

Affiche Alice Au Pays Des Merveilles

Je veux la même drogue !

Mais là NON !

Le scénario est tout naze, mais il ne faut pas non plus jouer les vierges échaudées, on s’y attendait un peu…

La réalisation est un peu trop bordélique, on ne pourrait pas vraiment poser une étiquette sur ce film, tellement tous les genre sont abordés.
Évidement, il y a le comique, et c’est clairement cet aspect qui sauve le film (avec les acteurs aussi mais on y reviendra plus tard). Le film est jalonné de petites choses, amuse-gueule comique qui permettent de trouver le temps moins long en détendant l’atmosphère. Magie du pays des merveilles …
Le suspense, bien maladroit et irrégulier, est présent dans quelques scènes mais rien de bien méchant.
Ensuite, il y a l’amour mais à ce niveau là, on s’en fout me direz vous et je vous répondrais que c’est ce que je dis.
Enfin, il y a les combats. Présentés comme épiques à grand renfort d’effets spéciaux, ils se dégonflent comme vache qui pisse. D’ailleurs il y a pas mal de plans et même de scènes qui rappellent le seigneur des anneaux et le truc de Narnia, qui était lui même largement copié sur Harry Potter (je parle du film, pas du bouquin bande d’aveugle).

Au final cette joyeuse cuisine digne d’un RU est légèrement indigeste.

Ceci étant, il y a quand même quelques points positifs. Les acteurs, évidement avec un casting pareil, la prestation est assurée. Mais surtout, et c’est de cette certitude dont je vous parlais au début de l’article. Tim Burton ne fait pas de simple film, il crée une ambiance. Et à ce petit jeu, à part Jean Pierre Jeunet, personne n’est aussi bon que lui. Bref tout ça pour dire que Tim te mets la fièvre pendant une heure et demi et qu’en sortant du ciné, tu vois toujours des petits lapins bleus courir partout. D’ailleurs la 3D aide pas mal à ce niveau là, ceci étant j’ai été pas mal déçu de constater un certain nombres d’irrégularités :
les images sont souvent mal assemblées, cassant ainsi les lignes de perspectives, ce qui génèrent des petites gènes pour l’oeil. Il y a carrément un moment où Johny marche dans l’air a quelque centimètre du sol…

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Donc en conclusion, je suis déçu, mais c’était quand même pas trop mal.


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