Sändy Day - 1

... Bon, stop. On met le frein à main, on freine des quatre fers, on ne bouge plus. Je vous demande de vous arrêter (© Edouard Balladur). Les avions, on arrête de décoller. Les Chinois, on arrête de trimer au fond des mines. Les Sri Lankais, on arrête de faire des Nike. Les Grecs, on arrête de pleurnicher. Les Haïtiens, on arrête de se plaindre. Les UMPiens, on arrête de faire la tronche. Les Parisiens, on arrête de se mettre sur la tronche. Les Marseillais, on arrête de croire qu'on a gagné la Coupe du Monde de football en défilant sur ou dans le Vieux-Port. Stop, j'ai dit. On arrête tout.
Tout, tout, tout, vous ne saurez pas tout sur le zizi mais tout, tout, tout, on arrête tout. Stop. Freeze. Don't move. Et pourquoi ? Mais rogntudjiou de pompe à cul de bordel de merde, c'est pourtant pas compliqué. Demain est LE grand jour de Sändy Swensson. Le jour où son expression artistique va claquer à la gueule du monde, ébahi par tant de beauté, de créativité et de joie réunis. Le jour où Sändy Swensson, charmante blonde Nördique à tréma très beau va exposer ses œuvres d'artiste pour la première fois de sa vie. Une journée importante. Et c'est où ? C'est à la Mairie de Boulogne-Billancourt, splendide édifice réalisé de 1931 à 1934 dans le plus pur style art-déco tendance stalinienne, dessiné par Tony Garnier qui n'a rien à voir avec Tony Montana ni avec David Garnier mais là n'est pas le sujet du jour, on s'en fout, je ne suis pas là pour vous faire un historique du patrimoine culturel boulonnais bien que je pourrais si je voulais mais non, pas aujourd'hui. Aujourd'hui, stop.
La délicieuse Sändy (enfin, paraît-il) a quitté le grand monde des agences de la publicité pour laisser libre cours à son expression artistique. Tiens, un parcours qui me rappelle quelque chose. La délicieuse Sändy est blonde, folle et contrairement à l'autre cruche de Blanche-Neige qui voit des nains partout, elle, elle voit encore autre chose. Sändy a sa propre perception du monde et ce n'est pas sale. C'est même du boulot très propre. Alors, je vous préviens. J'ai la liste de tous ceux qui lisent ce blog et demain, je serai à l'entrée de la mairie pour biffer les noms des absents et biser les joues des présents. Allez, viendez pour Sändy, la plus suédoise des Boulonnaises du centre.

 


 

Et merci à Francesca de m'avoir rappelé que Boulogne n'est pas le centre du monde pour tout le monde et que pour vous y rendre, c'est soit la ligne 9, station Marcel Sembat soit par le 126 ou le 175. Soit par Vélib'. Soit par 4x4. On s'en fout, du moment que vous venez. Et comme apparemment, il est quasiment impossible de trouver l'adresse de la mairie sur le site de la dite mairie, je vous la donne : Hôtel de Ville, 26, Avenue André Morizet à Boulogne, fort logiquement. L'exposition se tiendra et elle se tiendra bien sinon panpan cucul, dans le glorieux rez-de-jardin de l'Hôtel de Ville de toujours Boulogne, du 30 mars (demain) au 22 avril (plus loin). Et pour être précis à défaut d'être concis, c'est ouvert du lundi au mercredi de 8h30 à 17h45 pétantes, le jeudi de 8h30 à 19h et pas plus, le vendredi de 8h30 à 17h et le samedi de 8h30 à 12h. Avec tout ça, si vous n'allez pas voir "Je te vois", c'est tout vu. Je vous fume.