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Pour un audit des finances publiques 6 mois avant les prochaines élections présidentielles !

Publié le 31 mars 2010 par Cabinetal

audit.jpg Selon le Figaro de ce jour : La dette française s'est établie, fin 2009, à 1.489 milliards d'euros, a indiqué l'Insee ce mercredi. Elle a ainsi atteint 77,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2009, contre 67,5% sur l'année 2008. Elle s'est appréciée de 31,7 milliards d'euros sur le quatrième trimestre de 2009. Le déficit public, lui, s'élève à 7,5% du PIB, soit un chiffre moins mauvais qu'attendu, mais toutefois bien supérieur à la limite de 3% imposée par les critères européens du traité de Maastricht. A noter, le déficit des seules administrations locales (Régions, départements, communes...) s'est réduit, passant de 8,7 milliards d'euros en 2008 à 5,6 milliards en 2009. Le déficit de l'Etat s'est creusé, lui, de 62,1 milliards, à 117,6 milliards. Celui de la Sécurité sociale explose à 25 milliards (+24,1 milliards). De manière globale, les recettes diminuent de 4,3% sur l'année, après une hausse de 2,6% en 2008. Elles sont plombées par la chute des impôts sur le revenu et le patrimoine de 16,6%, mais surtout par la dégringolade de l'impôt sur les sociétés de 28,6 milliards d'euros. Du coup, même si «les dépenses progressent au même rythme qu'en 2008», soit de +3,8%, note l'Insee, le déficit s'est creusé, détériorant la situation de la dette. Concernant cette dernière, les trois principaux postes ont contribué à la hausse au quatrième trimestre 2009. La dette des administrations publiques locales a augmenté de 13,9 milliards d'euros, «un rythme comparable à celui observé lors des quatrièmes trimestres des années précédentes», tempère l'Insee. La sécurité sociale, elle, contribue au gonflement de la dette à hauteur de 6 milliards d'euros. La dette de l'administration progresse elle aussi, de 11,7 milliards d'euros.

Le redressement de nos finances publiques devient donc d’une urgence absolue. Nous ne sommes plus face à un problème politique récurrent mais face à un risque démocratique. En effet, l’atteinte aux intérêts vitaux des générations futures commande un sursaut collectif. Des solennités particulières. Des actes forts de démocratie. Il doit en être appelé à la conscience du corps politique tout entier et le placer face à ses responsabilités historiques.

C’est pourquoi la prochaine élection à la Présidence de la République en 2012 ne saurait pouvoir se dérouler sans qu’il soit réalisé 6 mois (automne de l’an prochain) avant sa tenue et rendu public un audit des finances publiques révélant la situation financière exacte du Pays et ses marges de manœuvre s’il lui en reste ! C’est le seul moyen pour que ces élections ne soient pas un concours de démagogie mais, au contraire, un rendez-vous de vraie démocratie, un rendez-vous sincère avec les Français pour décider enfin sérieusement de leur avenir et de celui de la France.

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