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toi,

Par Plouf

J’ai senti les blés murs sur ta face mouillée,

Et sans éclats bien sur là tu t’es réveillée !

Je ne me lassais pas de ta douce tendresse

La poésie des mots des fleurs de l’orient.

J’ai longtemps regardé tes yeux si magnifiques,

Comme de belles mures à croquer, c’est magique :

En quelques mois, d’avril à septembre, te découvrir,

Cachés de nos discours vains, sur l’amour naissant,

Sentir à ta voix l’âpreté du chemin ; et pourtant,

Voilà que tu es là, prés de moi, endormie,

J’ai parcouru le temps pour te rejoindre aussi,

Mais pour d’autres douleurs, et par d’autres malheurs

Qui m’enfonçaient si bas. Nature étranglée,

Quand le désert grandit, et tout le vide autour,

Tu te sens tout petit devant telle aventure.

J’ai pleuré mille fois, de toi je m’émerveille,

Te serrer contre moi, oui que la vie est belle


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