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Qui aurait intérêt à ce que les ghettos des pauvres subsistent ?

Publié le 31 mars 2010 par Pslys

Sommes –nous dans une situation où le faire semblant aurait droit de citer ?

Face aux différents chiffres qui circulent dans les territoires où la pauvreté et la précarité ne cessent d’augmenter quels choix politiques sont à envisager ?

En fait, vont s’affronter deux logiques :
D’ abord celle de prendre le problème à sa hauteur,donc celle de lutter contre le chômage,le mal logement,l’échec scolaire,l’absence de perspectives donc de projection. Et en accepter le coût d’investissement nécessaire aux plans d’actions à mettre en œuvre.

Ensuite celle d’accepter cet état de fait et de le contenir afin que s’il devient explosif, il n’entache pas trop le reste de la Société.

Nous sommes ici en présence d’une problématique qui trouve ses débuts de réponses dans nos choix sociétaux !!!!!!!.
Car, il serait utile de se demander quelles personnes vivent dans ces quartiers et quelle est leur importance dans la république ? En gros, comptent-ils dans la production de richesse,dans la croissance ou coûtent-ils à la société par le biais de la redistribution ?
Voilà de mon point de vue le genre de raisonnement dans lequel trop de pragmatisme pourrait nous mener.
Cela au détriment des valeurs humanistes qui devraient nous traverser.

Personnellement j’ai fait mon choix et il existe des sujets où je ne transige pas, la seule finalité qui vaille à mon égard c’est de rendre à chacun d’entre-nous sa dignité.

Donc militer pour une organisation sociétale, qui permette à chacun de pouvoir vivre décemment de sa contribution positive au Vivre Ensemble.
Par exemple aux délinquants parce que :
-allocataires du Revenu de Solidarité Active fraudant la Caisse D’Allocation Familiale
-dealer de drogues,
-malfaiteurs,
-faisant du travail dissimulé etc. liste non exhaustive
D’avoir de véritables choix de vie.
A savoir s’ils optent pour des emplois reconnus qui les valorisent ou pour continuer dans leurs voies qui gangrènent la société ?

Le gros problème aujourd’hui, et sans du tout cautionner les délinquants, il existe un flou entre le fait de l’être par nécessité dans une société où pour exister il faut consommer et celui de l’être par vice.
Je ne suis pas tenté par l’idée de vouloir trancher ce débat.
Cependant, ma thèse est que pour des raisons simplement humaines nous devons nous donner les moyens d’enrayer ce doute .Et apporter des solutions.

Donc d’investir une fois pour toute dans ses lieux où la pauvreté et la précarité ne cessent de progresser au point de concerner plus de la moitié de nos concitoyens qui y résident.
De faire appel à la solidarité entre l’Etat, les collectivités locales, Région, Département, Communes et Intercommunalité par divers leviers selon leurs réelles possibilités.
Certains par le biais de la formation, l’emploi, l’éducation, etc..
D’autres les moyens financiers, les services publiques ,etc..
Ainsi éviter l’ uniformatisation et s’adapter au diagnostic de chaque territoire.

En conclusion
Le Parti Socialiste pourrait créer un groupe de travail qui creuse la question,et propose en 2012 une nouvelle façon d’ aborder la question des gens qui vivent en situation difficiles dans des zones de « relégations sociales » en ville ou dans les campagnes ,car le phénomène est loin d’ être qu’ urbain.

Une contribution au débat de Birame Ndiaye adjoint au secrétaire de section.


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