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Vente à la sauvette : une place moins chère pour le Salon !

Par Actualitté
Cette année plus qu'au cours des précédentes éditions auxquelles nous avions pu prendre part, le marché noir d'entrées pour le Salon du livre aura été une véritable plaie. La situation est allée crescendo, du vendredi matin jusqu'au mercredi et les vendeurs à la sauvette vous hèlent depuis la sortie même du métro jusqu'à quelques mètres devant les portes du Salon.
Si le prix d'entrée a en effet augmenté, passant de 7 € à 9 €, Bertrand Morisset, le commissaire du Salon, avait hier rappelé que plusieurs systèmes ont été mis en place pour assurer de plus importantes gratuités - notamment celle des étudiants (sous-réserve de pré-enregistrement avant salon), qui aura porté ses fruits puisque l'on aura assité à une hausse de 26 % cette année.
Vente à la sauvette : une place moins chère pour le Salon ! Bertrand Morisset, Serge Eyrolles, Antoine Gallimard, Jean-Daniel Compain (de gauche à droite)
Des gratuités étendues, donc (voir les tarifs et conditions), mais qui n'auront pas endigué du tout le marché noir, lequel aurait impacté les ventes d'entrées officielles.
Cependant, la problématique n'est pas passée inaperçue. « Ce sont des bandes organisées, nous les connaissons », expliquait hier Jean-Daniel Compain, directeur du pôle culture et loisirs de Reed Expo. Une ébauche de solution serait cependant examinée actuellement à l'Assemblée : la vente à la sauvette deviendrait en effet un délit pénal passible de 3650 € d'amende, et d'un placement immédiat en garde à vue.
Aujourd'hui, ces amendes sont de 1500 € au plus, selon le code du commerce, contre 750 € au plus selon le Code pénal. En outre, le Sénat avait déjà examiné en mai 2009 ces questions (voir le procès verbal)
Très pragmatique, Serge Eyrolles ne voit pas spécialement dans l'examen par l'Assemblée, une solution viable : « Si devant les portes du Salon, on voit des policiers passer les menottes à ces vendeurs, cela ne risque pas de donner une meilleure image du Salon, ni d'inciter le public à venir. »
La question reste posée.
Et justement, en l'abordant avec l'un des vigiles présents, nous avions appris que la simple présence policière suffit à faire s'éparpiller les vendeurs, qui ne reviennent qu'après le départ des forces de l'ordre. Une présence dissuasive ? Il serait intéressant de savoir combien ces ventes représentent réellement en termes d'entrées...

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