Magazine Bien-être

Douglas Harding : la signification de la crucifixion du Christ

Publié le 02 avril 2010 par Joseleroy

Voici un extrait d'un livre de Douglas Harding: Le Procès de l'homme qui disait qu'il était Dieu.
On y trouve une interprétation magnifique de la crucifixion du Christ.
Car c'est aujourd'hui le vendredi saint.
josé

"John a-Noke   (alias Douglas Harding):

"Savez-vous que St. Athanasius a dit : «Dieu est devenu homme pour que l'homme puisse devenir Dieu. » Et que pendant des siècles les Chrétiens   l'ont considéré comme la plus grande autorité sur le sujet   de la déification - terme que les Pères de l'Eglise utilisaient librement ?


  Mesdames et Messieurs les jurés, je crois comprendre pourquoi le Témoin s'imagine que je n'ai que faire de Dieu incarné en Jésus Christ, de Dieu le Fils descendu dans ce monde il y a deux mille ans. C'est de ma faute.   Avant ce Procès, je me suis rarement référé à lui en public. Mais ce n'est pas parce qu'il me laisse froid, bien au contraire.   Comment pourrais-je jamais oublier ce jeune homme en larmes dans le jardin ? Rien ne m'a jamais plus ému depuis l'enfance que l'histoire du "Très Haut" qui est descendu sur terre par amour et miséricorde, qui est né dans cet endroit très spécial a vécu cette vie   très spéciale et est mort de cette mort très spéciale. Loin de le mépriser, comme l'a dit le Témoin, je le trouve parfaitement adorable. Je n'avais pas l'intention d'infliger à la Cour mes pensées et sentiments les plus profonds à ce sujet (mes larmes aussi, je le crains), mais elle ne m'a pas laissé le choix. Ce sera à vous de décider s'ils ont quoi que ce soit de blasphématoire, ou (comme je le crois) tout le contraire.


  Heureusement, pour essayer de vous faire partager mon expérience du Christ, j'ai le grand avantage d'avoir trois medias à ma disposition : l'un verbal, et deux non verbaux. Outre les mots, il y a l'expérience courte mais cruciale que je vous demanderai de faire sous peu, et il y a notre Schéma. Veuillez vous y reporter dès maintenant, et le garder sous les yeux   jusqu'à ce que j'aie fini de répondre à ce Témoin.
  Ici, nous avons une idée de la manière dont jésus s'est vu lui-même sur la Croix, à l'envers et faisant face à toute   la création. Une esquisse clé ce qu'il était en tant que Première Personne le jour où il est arrivé au Bout du Monde et au Fond de l'Enfer dans tous les sens du terme, le jour où il est descendu jusqu'au fin fond de la cave du grand univers de son Père.

Douglas Harding : la signification de la crucifixion du Christ


  Il y avait sa mère, Marie, et ces soldats dont les regards étaient non pas levés vers lui, mais abaissés sur lui. Regardez le croquis attentivement et vous verrez pourquoi je dis : abaissés. Et son regard à lui n'était pas abaissé, mais élevé vers eux, et vers ces jambes raccourcies et ces pieds si petits, percés de clous. Et il voyait ces bras immenses, grands ouverts, étreignant le monde pour lequel il était en train de mourir, et ces toutes petites mains, percées de clous qui, de chaque côté, allaient jusqu'au-delà de l'horizon.

Je ne parlerai pas de la souffrance, mais de ce suprême exemple du renversement de valeurs que nous venons de remarquer. Mesdames et Messieurs les jurés, regardez simplement ceci. Voyez ce que l'homme a fait à Dieu sous le coup de la haine, et ce que Dieu a fait pour l'homme par amour. Que la Puissance et la   Gloire derrière l'univers puissent être ce genre de Puissance et ce genre de Gloire qui transmuent le pire en le meilleur - vous pourriez être tentés de dire que c'est si beau et si bon que cela doit être vrai. Ou si l'on pose la question : quel genre d'univers est-ce ? Vous pourriez répondre avec moi : c'est celui qui produit cette idée-là de Dieu, une idée qui a façonné deux mille ans de l'histoire humaine! Oui, c'est cette sorte d'univers-là. La sorte d'univers qui produit, quand les temps sont venus, ce qu'il avait dans sa manche depuis toujours. J'irai encore beaucoup plus loin et dirai de notre vie, que toute vie est faite sur le modèle du Golgotha. La crucifixion de la Première Personne   est inhérente à notre nature. C'est le prix que nous devons payer pour un monde. Le monde ne peut pas exister à moindres frais. Oh oui ! La souffrance et la cruelle humiliation sont là, à tout jamais. On ne nous laissera pas l'oublier longtemps. Mais c'est aussi à tout   jamais que rayonne l'amour alchimique de Dieu, qui transmue ce plomb empoisonné en or de vingt-deux carats. Quel renversement de valeurs radical, et comme Il le paie cher. (...)

Je soutiens que, de fait, le même schéma est valable pour Jésus Christ en tant que Première Personne sur la croix et pour moi en tant que Première Personne à chaque instant. Et je m'empresse d'ajouter : pour tous les êtres humains. Aucun d'entre eux- ni le plus mauvais, ni le plus stupide, ni le moins chrétien - n'est différent selon sa propre expérience de lui-même. Evidemment ! Comment pourrait-il en être autrement ?Tous, tant qu'ils sont, vivent le drame du Calvaire dans leur corps (je répète: dans leur corps). C'est avec tous et en tant que tous que Jésus Christ pouvait souffrir et mourir pour tous. Il n'était pas question de souffrir   et mourir pour des êtres étrangers. St. Paul a toutes les raisons   d'affirmer que nous portons tous dans notre corps le Seigneur Jésus vivant et mourant.

Au sens le plus profond, il n'y a qu'une seule Première Personne la Première Personne du Singulier ; un seul Fils de Dieu, Son Fils unique, éternel, non-créé, incompréhensible, né avant le monde. « Toute l'humanité   est un seul homme en Christ», a dit saint-Augustin. Mais ceci ne veut pas dire qu'à un autre niveau et dans un autre sens il n'y ait pas autant de Premières Personnes que de troisièmes personnes. Chaque troisième   personne est équipée de son aspect de Première Personne, et vice versa. De sorte que Dieu a un nombre infini de Fils et de Filles. Ecoutez ce passage incomparable du Quatrième Evangile :
  « .. Le Verbe était la vraie lumière qui, en venant   dans le monde, illumine tout homme. Il était dans le monde, et le Monde   fut par lui, et le monde ne l'a pas reconnu....Mais à ceux qui l'ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir les fils de Dieu. Ceux-là   ne sont pas nés du sang, ni d'un vouloir de chair, ni d'un vouloir d'homme, mais de Dieu.»

Veuillez regarder notre Schéma. Ces petites troisièmes personnes debouts, pourvues d'une tête, d'épaules étroites et de petits bras, sont toutes nées et vont toutes mourir. Cette grande Première Personne qui   est à l'envers, sans tête, avec de larges épaules et des bras immenses n'est jamais née et ne mourra jamais. En termes crus, sa   taille et sa forme sont tellement hors normes qu'aucune sage-femme ni aucun   entrepreneur de pompes funèbres ne pourraient la manipuler. Il est le Christ Eternel, né du Père avant le monde, réellement Dieu, Lumière des Lumières,et pourtant il renaît toujours, dans toutes les créatures, en tant que Christ crucifié.

John a-Noke (alias Douglas Harding):

Ils   appartiennent au Dieu Incarné, à coup sûr. Mais comme vous   l'avez dit, ils ne sont pas éternels. Je me représente mon Seigneur Christ comme l'Arbre de Vie. Son feuillage et ses branches, exposés aux fortes gelées du temps, sont caduques. Elles meurent régulièrement à l'hiver du Calvaire et renaissent au printemps de Bethléem, mais le Tronc et la Racine sont éternels, toujours les mêmes, hier, aujourd'hui et à jamais. Ces bras que je tends vers vous a présent sont vraiment les siens - pour le moment. Comment puis-je en être si sûr ? Parce que je vois d'où ils sortent, et ce qu'ils font. Ils sortent du Vide, de l'Absence de choses. Et, détachés, ils font des choses extraordinaires, comme conduire le monde. Ils proviennent de cet Espace immense qui remplace ici ma tête, ils sont issus de mon véritable Moi qui est le Soi éternel en Qui et en tant que Qui seulement je suis a l'abri de toutes vos menaces.
  «En sécurité bien que toute sécurité soit perdue, en sécurité quand les hommes tombent
  Et si ces pauvres membres meurent, plus en sécurité encore.»

  Ces lignes écrites par Rupert Brooke en temps de guerre sont pleines de sens. Comme ce texte de Saint Paul :
  « ...mais mon assurance restant totale, maintenant comme toujours Christ sera exalté dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi, vivre c'est Christ et mourir m'est un gain ...Je suis crucifié   avec Christ : néanmoins je vis ; pas moi, mais Christ vit en moi.»

John a-Nokes
  Monsieur le Procureur du Roi, vous ne devriez pas vous aventurer impromptu sur le terrain accidenté de la christologie. Voici pour vous confondre, parmi de nombreux autres, Mère Théresa de Calcutta. Sa prière   quotidienne commence ainsi
  « Très cher Seigneur, faites que je puisse vous reconnaitre aujourd'hui et tous les jours dans la personne de vos malades, et tout en les soignant, vous servir. Bien que vous vous cachiez sous les apparences peu attrayantes d'êtres irritables, exigeants, insensés, faites que je puisse vous reconnaître et dire : Jésus mon patient, comme il est doux de vous servir.»

Ses paroles s'inspirent, bien sûr, de celles de son Seigneur qui disait :«En vérité je vous le déclare, chaque fois que vous l'avez fait (nourri celui qui avait faim, vêtu celui qui était nu, visité le malade) à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait.»

John a-Nokes
  La plupart des malades en qui Thérèse voyait Jésus par la grâce étaient des Hindous ou des Musulmans par la religion.  Cela ne faisait aucune différence pour elle. Il semble qu'il ne lui soit jamais venu à l'esprit de les convertir au christianisme avant d'accepter de les soigner. Et ce n'était pas non plus une ombre ou un fragment du Jésus vivant qu'elle trouvait en chacun d'eux mais son Seigneur qui est indivisible. Elle avait raison, évidemment. Le Christ éternel est la Lumière qui éclaire chacun d'entre nous. Et il est crucifié   et ressuscité en chacun d'entre nous quels que soient la couleur de sa peau. l'époque où il vit, la religion qu'il professe, le langage qu'il parle et le nom qu'il donne à cette Unique Lumière. Et bien sûr l'expérience de la transformation physique que j'appelle Christification n'est en aucune manière l'apanage du Christianisme. D'autres religions ont leur version d'un Dieu incarné avec lequel on peut s'identifier. Dans le Judaïsme, il peut prendre la forme du premier homme ,Adam, dans l'islam, celle du Prophète en tant que le Logos, dans L'Hindouisme celle de Krishna, dans le Bouddhisme, celle de Bouddha.

John a-Nokes
  Mais je le dis, sans restriction. Surtout parce que, contrairement à la race humaine déchue et blasphématrice, ils vivent tous, sans conteste, à partir de cette Lumière Unique de Conscience, à   partir de leur nature de Première Personne, et n'essaient jamais de l'éclipser avec leur troisième personne. Ils ne fabriquent pas une image d'eux-mêmes pour obstruer leur Espace, ils n'acquièrent pas un visage pour masquer leur Visage Originel. Seuls les humains sont assez stupides pour cacher leur   propre Lumière en se plaçant devant. Dieu dans le Christ brille au Centre du monde de chaque animal, Son trône n'est pas usurpé.   Ayant tué un crapaud,T E Brown avouait :
  « Je l'ai frappé cruellement.
  Alors il a été auréolé d'une lumière subtile  
  J'ai regardé, et c'était Lui ! »

En vérité, les humains devraient honorer ces cadets de la famille, qui vivent tous sans effort et sans se leurrer à partir de la même Clarté que   les sages, à cette différence près que pour les sages c'est   devenu un état conscient - après une longue lutte et maintes rechutes dans l'ignorance.
  Et somme toute, ce que je dis est implicite dans l'histoire chrétienne   qui commence par l'Annonciation, neuf mois avant la naissance à Bethléem. Pour prendre la forme humaine, Dieu le Fils a été obligé   de passer par toute la gamme des formes animales, depuis la simple cellule dans   le ventre de Marie. Quel témoignage éloquent de l'essence christique de la Nature ! L'autre interprétation serait que la grossesse de Marie fût une grossesse imaginaire, suivie au dernier moment (passez muscade !) de la chose réelle ! Un conte invraisemblable et déplaisant.   Au contraire, comme elle est convaincante et poignante l'Incarnation (lui, se   produisant à un niveau, se produit à tous les niveaux, de sorte qu'en fait, toute la création (comme l'a dit Paul) est adoptée   et rachetée ! Oui, Sir Gérald, vos mouches tsé-tsé, vos ténias, et tout !

(Agrippant sa perruque dans un geste de desespoir, l'avocat de la Couronne rappelle le Témoin à la barre. Il lui demande si elle a entendu tout ce qui vient de se passer et ce qu'elle en pense.)
 

John a-Nokes
  Croyez-le ou non, une fois de plus je suis entièrement d'accord. Le fait est que la Première Personne n'est jamais au pluriel. Vous ne trouverez jamais, jamais deux Premières Personnes, encore moins une légion. Une pièce remplie de corps inversés et sans tète serait   la chambre froide de Barbe Bleue. Le « je» et le «moi »   que Jésus utilise dans ces deux grands textes se référent à Dieu, et non à l'homme. (Comme nous le dit Eckhart, seul Dieu   peut vraiment dire « Je».) C'est en tant que la Première Personne unique et éternelle qui n'est autre que Dieu Lui-même   que Jésus affirme être le Chemin et la Vérité et la Vie, et non en tant que la troisième personne, celle qu'il voyait dans son miroir, l'être humain qui n'était que l'un des nombreux enfants de Nazareth, et l'un des nombreux charpentiers de Palestine. Le plus mysterieux, le plus merveilleux, le plus salvateur en ce qui concerne le Christ qui vit en vous, ma soeur, et en moi, et en chaque personne dans cette salle, c'est qu'en chacun de nous il est unique, un, indivisible, et le même a jamais. «Christ-, dit le bien-aimé Père Jésuite Gérard W. Hughes, est ce que nous sommes appelés à devenir. » Christ et non pas des Christ.
 

John a-Nokes
  Certainement. Et nous tous sommes condamnés à cette même souffrance, à cette même crucifixion, à cette même expiation du péché. C'est le modèle cosmique, le plan et l'architecture de la Création. Je suis tout simplement incapable de rétrécir le Christ comme réussissent à le faire certains soi-disant chrétiens. Je ne crois pas que les stigmates de St. François et St. Pio n'étaient que des symptômes hystériques, et non une preuve de leur transmutation en Christ. Ou que la transsubstantiation du pain et du vin en chair et sang   du Christ, avant qu'ils ne pénètrent dans le corps du communiant, ne soit que pieuse simagrée.Ou que le jour de la Crucifixion devrait s'appeler le Vendredi Maudit, le jour de la Défaite. Ou que Paul mentait en disant qu'il était crucifié avec le Christ. Ou que le portrait du Christ que vous avez devant vous dans cette brochure est un simple accident, un artifice de ma part, un trompe-l'œiL Ou que les Premiers Pères   de l'Église se trompaient lorsqu'ils considéraient le Christ comme l'Archétype de l'Homme, de l'homme tel qu'il est dans son essence.


  «Demeurant en l'un, le Verbe a demeuré en tous» écrivait St. Cyril d'Alexandrie, «de sorte que l'un ayant été consacré Fils de Dieu dans toute Sa puissance, la même dignité puisse être transmise à toute la race humaine.»

Et j'ajouterai ceci : si être un chrétien c'est voir le Christ partout, sentir Sa présence en chaque créature et être ravi par la joie et la beauté de tout cela, alors je suis un vrai chrétien, sans hésitation.


  La vérité est si simple, si glorieusement évidente, pour peu que nous cessions de lui résister. Chaque créature a deux aspects : ce qu'elle est pour les autres et ce qu'elle est pour elle-même. A tous les égards, les deux sont diamétralement opposés. Le dernier (donnez-lui le nom qui vous plaît) est cruciforme. La nature   inhérente de la Première Personne est de disparaître en   faveur des troisièmes personnes, de donner sa vie pour le monde entier, depuis les particules jusqu'aux galaxies. Pour conduire les autres, la troisième   personne doit leur tourner le dos, mais pour les sauver la Première Personne doit leur faire face, sur la croix. Non, ce n'est pas un système confortable. C'est un monde terrible. Mais Dieu merci c'est Son monde, et le secret derrière   tout cela est Sa propre Crucifixion, le Calvaire éternellement reproduit en et pour chacun d'entre nous. Et le secret derrière le Calvaire est l'amour le plus formidable. L'amour éternel qui est le paradis.

Parmi mes chers amis qui, embrassant ainsi le vaste monde, se sont éveillés à Ce Qui est en son Centre, je pense tout spécialement à Anne. Cela lui est arrivé alors qu'elle suspendait du linge. Au Jury je dirai : il n'est jamais trop tard pour suspendre le linge à la manière d'Anne. II n'est jamais trop tard pour découvrir qu'on est construit pour l'amour, à la manière de Dieu. Il n'est jamais trop tard pour faire l'expérience de la mort et de la résurrection à la manière du Christ.
  Quant à moi, il m'en a fallu du temps pour sonder la profondeur et la puissance et la force persuasive de ce simple geste qui consiste à envelopper   le monde du Christ dans les bras du Christ ! Des bras issus non pas des pauvres   épaules de Jack, mais de la lumière éternelle qui est ici!   Mais voici qu'enfin je peux dire avec Gérard Manley Hopkins:
  « Je suis à la fois ce qu'est le Christ,
  puisqu'il était ce que je suis
  Et aussi ce Jack, jobard, pauvre pantin, débris, esquille et immortel   diamant. »

Ou avec Ruysbroek, dans   un style moins beau mais non moins passionné:
  « Les écritures Saintes enseignent que le Dieu, le Père   Céleste, a créé tous les hommes à Son image et à   Sa ressemblance. Son image est Son fils, sa sagesse éternelle, et St.Jean dit que c'est en ceci que toutes choses prennent vie. Et la vie n'est rien d'autre que l'image de Dieu-selon laquelle Dieu a créé toutes   choses et qui est l'origine de toutes les créatures. Ainsi cette image qui est le Fils de Dieu est éternelle, avant toute création. Et nous sommes tous faits à cette image éternelle, car dans la partie   la plus noble de notre àme, qui est le siège de nos pouvoirs les   plus élevés, nous avons été faits miroir vivant,   éternel de Dieu, dans lequel Dieu a emprisonné Son image éternelle, et en lequel nulle autre image ne petit jamais entrer»

Ou, dans le style incomparable   de St. Paul :

« ...car vous vous êtes dépouillés du vieil homme, avec ses pratiques, et vous avez revêtu l'homme nouveau, celui qui pour accéder à  la connaissance, ne cesse d'être renouvelé à l'image de son créateur : là il n'y a plus Grec et Juif, circoncis et incirconcis, barbare, Scythe, esclave, homme libre, mais Christ : il est tout et en tous.»

Et enfin, avec George Herbert, je peux chanter et crier :

«Christ est mon unique tète, Mon unique coeur, Mon unique musique.»
 

DOUGLAS HARDING


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Joseleroy 216084 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines