Alice au pays des merveilles

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02 avril 2010

Alice au Pays des Merveilles

"Alice" était un film très attendu de 2010. Le résultat est à la hauteur de l’attente que je lui portais. Et ça malgré les critique mitigées (et parfois plus que ça) qui circulaient.

Le visuel du film est très bon : entre les décors ou les animaux (ou créatures) numériques, on s’en met plein les yeux. Et la 3D, très agréable, apporte un énorme atout au film. Mais les défauts sont le prix de la place et le poids des lunettes.　

Les acteurs s’en sortent bien. Johnny Depp est très expressif et joue bien la folie du personnage du Chapelier Toqué. Helena Bonham Carter s’éclate avec son personnage de Reine Rouge, à mon avis, qui n’est pas aussi méchante qu’elle devrait l’être (surtout par rapport à celle du dessin-animé), et Mia Wasikoswka est tout à fait correcte….Tout comme l’interprétation de Crispin Glover. Par contre, point négatif, c’est Anne Hathaway qui est chiante à regarder et pratiquement ridicule.

Les autres personnages numériques sont attachants mais sont trop nombreux. Le film aurait du durer plus de temps pour qu’on puisse les voir un peu plus. Dommage.

Le film démarre réellement avec la chute d’Alice dans le Pays des Merveilles. Scène impressionnante en 3D. Cette dernière utilise bien la possibilité de rapprochement des éléments. Après ça, on ne s’ennuie plus, les rebondissements s’enchainent et on est aux anges. On découvre les personnages, l’univers d’Underland et tout ça est magnifié par la musique féerique de Danny Elfman qui a joli thème mais qui le répète un peu trop "tout le temps". Après une baisse de vitesse, vers le milieu, le film retrouve son rythme entrainant pour le combat. D’ailleurs, je trouve peu crédible le combat d’Alice, pas du tout entrainée et qui s’en sort pourtant très bien contre un dragon.

Certes, le scénario est trop lisse, sans aucun risque pris, car trop "disneyen". On ne retrouve pas la certaine noirceur de Tim Burton mais son génie visuel est bien présent sur l’écran. Et puis certain diront qu’un "singe castré aurait pu se torcher son job" mais la réalisation de Burton est tout à fait honorable sans pour autant rentrer dans la légende.

Quelques notes d’humour (un peu puéril) par-ci par-là mais restez coûte que coûte jusqu’à la fin, vous risquez de rater la "guigendélire" de Johnny Depp.

Pour moi, un Disney au visuel très bon, et aux personnages attachants, mais assez enfantin, que tu revois avec plaisir et un peu de recul. Mais pas comme un Burton, c’est sûr.

Un film très sympathique mais avec quelques défauts.

Note :