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Risotto aux coques et champignons mi-cuits

Par Eric Bernardin

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Nous avions acheté des coques au marché le matin même. Un risotto me semblait une bonne façon de les accommoder. Cela a permis à Laurent de voir comment je le préparais. S'il apprécie les risotto, il n'en avait jamais cuisinés. 

Première étape : les coques

Afin de récupérer le jus de cuisson de celles-ci pour "nourrir" le risotto, il est indispensable de les faire s'ouvrir. Dans un faitout, j'ai mis un oignon émincé, une noix de beurre et quelques centilitres de vin blanc. Puis j'ai versé les coques. Le mieux est de couvrir afin de faire monter la température. Et de remuer régulièrement afin que toutes les coques chauffent. Il faut ensuite les enlever au fur et à mesure qu'elles s'ouvrent afin qu'elles ne soient trop cuites. Pendant que je surveillais le faitout, Laurent décortiquait celles que j'avais retirées.

Il n'y a pas eu besoin de filtrer le jus des coques : il n'y avait pas un gramme de sable...

Deuxième étape : le risotto

Rien de révolutionnaire dans la préparation. D'abord un trait d'huile d'olive. Puis un oignon émincé. Du riz arborio (2 verres pour 4 personnes). Une fois qu'il est nacré, on verse un trait de vin blanc. Puis une fois évaporé, 10 cl de jus de coque. On laisse évaporer et re-jus. Etc. Une fois celui-ci évaporé, on rajoute de l'eau bouillante.  

Une fois que le risotto est presque cuit, il faut démarrer la ...

... troisième étape : les champignons

Ce sont des  champignons de Paris, coupés en gros morceaux. Il faut les cuire 3-4 minutes dans un peu de beurre, jusqu'à ce qu'ils commencent à s'attendrir

Quatrième étape : finition

Une fois le risotto cuit, verser les champignons et les coques. Puis 50g de parmesan et 30g de beurre. Poivrer. Et c'est fini !

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Laurent continue à m'instruire sur les vins régionaux avec ce Chinon blanc 2007 de Bernard Baudry. Au départ, il me semble un peu trop boisé, mais l'élevage disparait à l'aération, et le chenin reprend ses droits avec des notes de fruits blancs bien mûrs, d'écorce d'agrume et de miel. La bouche est opulente, riche, mais parfaitement équilibrée par une belle acidité et une minéralité crayeuse, la finale évoquant un beau corton-charlemagne. Plus le niveau descend, plus la beauté et la sensualité de cette bouteille grandissent. Y a vraiment de quoi tomber amoureux !!!

Un très bon rapport qualité/prix comme sait si bien l'offrir la Loire.

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