Un reportage, consacré aux réseaux sur internet, de l’émission de France 2, qui est programmé pour le 6 avril 2010, aurait permis :
22 arrestations en France et une au Québec
Ce coup de filet a était possible par l’article 434-1 du Code pénal :
qui punit la non-dénonciation d’un crime dont on sait qu’il va avoir lieu de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Par ce fait, le journaliste, Laurent Richard, qui a enquêté durant un an, a fait son devoir de citoyen en signalant a la police ces détraqués sexuels qui avaient pris le risque de lui parler, en caméra cachée,
Mais ironie du sort, après tout quand on se rappelle de la polémique lors de l’arrestation du cinéaste friand de jeunes filles, ce geste normal provoque des complaintes de tout part.
Déjà de la part de plusieurs avocats spécialistes de la presse qui disent que les journalistes ne sont obligés de suivre cet article mais plus étrange encore de la part du présentateur Emmanuel Chain qui avait contraint la police a avancer une perquisition. Le nouvel présentateur de TF1 s’est plaint, dimanche soir dans l’émission Pop Com de Canal+, de la dénonciation des « sources »
… les journalistes sont tout sauf des auxiliaires de police (…) C’est une loi regrettable (…) Soit je ne fais pas de sujet qui me mette dans une situation où je suis obligé de dénoncer (…) soit je le fais, et je fais en sorte de ne pas me retrouver dans cette situation
Les pris a partis commentent ce signalement a la police :
David Pujadas : On ne va pas s’empêcher de dénoncer un violeur de mineurs parce qu’on a notre carte de presse !
Le producteur du magazine, Hervé Chabalier : Ca fait quarante ans que je protège mes sources, là, ce ne sont pas des sources, nous avons fait notre enquête nous même (…) Quand on sait que des gamins vont être victimes de prédateurs, il n’est pas possible de ne pas empêcher que ça se fasse (…) Nous sommes des journalistes, mais nous sommes avant tout des citoyens
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble