Magazine Cinéma

[Film] Beetle Juice (1988)

Par Juliea

A suivre… Tim Burton


[Film] Beetle Juice (1988) USA, 1988
Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Tim Burton
Chorégraphie: Chrissu Bocchino
Avec: Geena Davis, Alec Baldwin, Michael Keaton, Wynona Ryder, Jeffrey Jones, Catherine O’Hara, Glenn Shadix
Pour avoir voulu sauver un chien, Adam et Barbara Maitland passent tout de go dans l'autre monde. Peu après, occupants invisibles de leur antique demeure ils la voient envahie par une riche et bruyante famille new-yorkaise. Rien à redire jusqu'au jour où cette honorable famille entreprend de donner un cachet plus urbain à la vieille demeure. Adam et Barbara, scandalisés, décident de déloger les intrus.
Pitch récupéré sur Allociné

Ce second film de Tim Burton est resté pendant longtemps mon préféré du réalisateur. Et c’est toujours dur de parler avec un peu de recul de ces films que l’on a découvert étant jeune.
J’ai toujours trouvé le personnage de Beetlejuice génial, une sorte de Joker avant l’heure. J’aime ses répliques, son look et surtout, surtout l’interprétation de Michael Keaton, parfait de ce genre de rôles. J’aime aussi beaucoup le côté complètement over the top de la famille Deetz. C’est du trop poussé encore plus loin que le trop et du coup ça marche. C’est quelque chose qui me plait chez Tim Burton, quand il se laisse aller au grotesque complètement assumé. Enfin, j’aime tout le jeu autour de la maquette de la ville. Présente dès le générique avec ce morceau parfait de Danny Elfman, elle devient une sorte de personnage secondaire dans le film, cause de la mort des Maitland, lieu de transition avec l’au-delà, terrain de jeu de Beetlejuice et au centre du plan de monsieur Deetz.
[Film] Beetle Juice (1988)
Note:
note sur 6
La danse dans le film

Deux scènes de danse au son d’Harry Belafonte (raison de plus d’aimer le film) qui, comme déjà évoqué dans le billet analytique autour du réalisateur, jouent avec les codes de la comédie musicale et principalement celui de l’interdépendance entre les mouvements des personnages et leur environnement sonore. Ce n’est donc pas l’écriture chorégraphique, bien sympathique mais somme toute rudimentaire, qui compte ici, mais bien ce que ces deux scènes musicales (du moins la première) représentent dans l’intégralité du film et dans le jeu de Tim Burton avec la comédie musicale.
Paragraphe écrit dans le cadre du Dossier Tim Burton pour FilmDeCulte.
"Depuis ses débuts, Tim Burton se plait à mélanger loufoque et lugubre, à tourner en dérision le caractère monstrueux de certaines situations. Ces scènes de danse en sont un exemple type. Alors qu’ils tentent de chasser les nouveaux occupants trop envahissants de leur maison, les Maitland décident de ridiculiser les Deetz devant leurs invités au cours d’un dîner mondain. Pour se faire ils vont posséder la tablée en les faisant danser sur le fameux Banana Boat (Day-O) de Harry Belafonte. Le décalage entre le sombre dessein initial des deux fantômes et leur choix musical transforme l’effrayante danse macabre escomptée en dandinements créoles et enivrants s'envolant à mi-hauteur. Au départ surprises, les "victimes" se montrent peu à peu émerveillées puis enthousiasmées par la nouvelle expérience qui leur est offerte, pour finir par en demander plus.
Scène pivot du film pour les deux parties en présence, elle révèle à la famille Deetz l'existence d'une vie après la mort et démontre au couple Maitland que le plus difficile n'est pas d'accepter leur condition de fantôme mais de se confronter aux vivants. Cette séquence trouve écho dans le second repas organisé par la famille, réel point de rupture du film, ainsi que dans la scène de clôture, autre instant musical qui envole une Lydia (Winona Ryder) décomplexée, enfin dans son élément, entonnant Shake your body line du même Harry Belafonte."
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