Non, le dernier DreamWorks, Dragons, n’est pas que pour les enfants et les garçons !

Je me fais rare en ce moment mais promis j’essaye d’y remédier. Commençons par ce billet!

Avec le temps pluvieux de ce week-end, point de traditionnelle chasse aux œufs pour ma petite famille…Pas grave, on décide de se réfugier dans une salle obscure pour visionner Dragons…et quelle bonne idée avons-nous eu : les images sont magnifiques, l’histoire est poétique mais pas gnangnan, les personnages sont drôles et attachants et l’univers est magique.

Vous l’aurez compris, je vous le recommande chaudement mais avec une petite réserve pour tous les enfants qui ne sont pas en amour pour les dragons (et autres dinosaures) et la « bagarre ». Certaines scènes et personnages pourraient les effrayer (rien non plus de cauchemardesque mais aux yeux de tout pt’is boutchous non avertis ça peut l’être).

L’histoire

Dragons, c’est l’histoire d’un petit viking, Harold qui cherche sa place dans sa tribu. Il est très différent des gens de son village qui sont tous des brutes épaisses de viking dont l’objectif premier est de combattre du dragon, l’ennemi juré du village. Malheur à Harold qui fluet et maladroit n’aime pas la castagne et pire encore, se lie d’amitié avec un dragon, Croc Mo.

Ce que j’ai aimé

Bravo à Chris Sanders et Dean DeBlois, anciens de chez Disney et réalisateurs de Lilo et Stich (d’ailleurs,Croc Mo et Stich se ressemblent, vous ne trouvez pas ?). Je trouve qu’ils ont su garder la marque du studio DreamWorks : l’humour (à la Shreck et Madagascar) tout rajoutant une touche d’émotion comme le fait si bien Disney. Et c’est cette dualité qui fait de ce film animé, au sujet, a priori, très masculin et enfantin, un divertissement pour tous les sexes et les âges.

Les deux personnages principaux, Croc Mo – le dragon – et Harold sont très attachants.

Harold malgré ses deux bras gauches, sa faible capacité à s’affirmer et son côté maigrichon est tout simplement touchant. À force de ténacité, de conviction et d’ingéniosité, il arrive à se dépasser et à l’impossible.

Croc Mo, contrairement aux autres personnages DreamWorks et Disney, ne parle pas mais arrive à nous attendrir avec ses attitudes de chien tout mignon, tout joueur, tout malicieux et calin. Sans voix, on a vraiment tendance à davantage apprécier ce que Croc Mo exprime par le mouvement et par ses expressions.

Même si Croc Mo et Harold y sont les stars, notons le personnage d’Astrid pleine de peps qui montre que les filles vikings ne sont pas là que pour faire rôtir des sangliers et rafistoler les tenues de ces messieurs.

Avec la 3D, les effets sont spectaculaires, et les scènes dans les airs et de combats sont époustouflantes (notamment lors de la grande scène finale de combat dans la tanière des dragons). Le paysage est vraiment bluffant et plein de réalisme (rien de comparable avec Avatar, mais totalement impressionnant pour un film animé). Les dragons sont pleins de couleurs et de détails, la 3D les magnifie.

Ce que j’ai moins aimé

Rien