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Le président de l’Arche de Zoé s’explique France Info

Publié le 27 novembre 2007 par Moushette
Exclusif : le président de l’Arche de Zoé s’explique
France Info - 27 novembre 2007 - 06:22
Depuis sa cellule tchadienne, Eric Breteau a fait parvenir à France Info une lettre d’une quinzaine de pages où il livre pour la première fois sa version des faits. Inculpé avec cinq autres Français d’enlèvement de mineurs et d’escroquerie, il risque de 5 à 20 ans de travaux forcés.
Depuis l’arrestation le mois dernier de l’équipe de l’association humanitaire alors qu’elle tentait d’emmener 103 enfants en France depuis Abéché, dans l’est du Tchad frontalier du Darfour, Eric Breteau clame son innocence et celle de ses camarades. La semaine dernière, le président de l’Arche de Zoé confiait : "On a été lâchés par le gouvernement français. On a même été enfoncés... Mais on a des preuves et elles sortiront."
C’est un témoignage de 16 pages manuscrites, signé par Eric Breteau lui-même, que notre reporter Valérie Crova s’est procuré. Dans ce document, l’homme revient de façon très méthodique sur ce qu’il estime être des "rumeurs", des "calomnies sans aucune preuve". Eric Breteau prend le temps d’argumenter point par point sur l’origine controversée des enfants ou l’implication de certains militaires tchadiens. Il dément aussi formellement que cette opération ait pu être clandestine et martelle que les autorités françaises ont été informées de l’opération : le ministère de l’Intérieur, celui de la Justice ou des Affaires étrangères et plusieurs Conseils généraux savaient...
Les précisions de Valérie Crova (0'57")
L’intégralité de la lettre d’Eric Breteau, président de l’Arche de Zoé (PDF - 1 Mo)
La déclaration d’Emilie Lelouch, assistante d’Eric Breteau (PDF - 37.1 ko)
Dès le 25 octobre, Paris s’était vivement désolidarisé de L’Arche de Zoé, qualifiant son opération d’"illégale et irresponsable". Le président Sarkozy, tout en dénonçant une "équipée assez lamentable", avait finalement promis le 6 novembre d’aller "chercher" au Tchad, "quoi qu’ils aient fait", les six membres français de l’association qui y sont toujours détenus. Ces propos avaient provoqué des tensions entre Paris et N’Djamena. "La justice se fera ici au Tchad", avait sèchement répliqué le président tchadien Idriss Deby Itno.

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