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Le retour du hold-up de haute volée

Publié le 09 avril 2010 par Foothese

Le retour du hold-up de haute volée

Deux braquages en 8 jours en plein Paris, le LCL et la BNP n’ont pas résisté à l’ingéniosité des braqueurs. Le LCL a perdu son argent pas la BNP mais c’est le retour des voleurs intelligents.  Dans le football aussi il y a parfois des braquages. Les beaux beaux hold-up du foot sont là.

France-Irlande : 1-1, 18 novembre 2009.

Match retour des barrages, zone Europe. La France joue son plus mauvais match depuis un bail et l’Irlande est tout simplement plus forte. Lloris fait deux parades, Shay Given ne touche pas le ballon du match. La France est perdue, Alou Diarra est un plot et Thierry Henry ne fait que des applaudissements. Mais il va tout changer. Coup franc, déviation, Henry contrôle de la main et centre pour Gallas qui marque. La France se qualifie pour la coupe du monde. Le hold-up qui rend heureux.

Chelsea-Barcelone : 1-1, 6 mai 2009.

Chelsea fait son meilleur match de l’année après avoir résisté et savaté les catalans à l’aller. Essien ouvre la marque d’une volée fantastique. Chelsea domine, le Barca est dominé et concède des occasions. Drogba est ceinturé plusieurs fois mais n’obtient pas de pénalty. L’arbitre vient de faire basculer la rencontre. C’est la dernière minute, le Barca, énorme favori va se faire éliminer et ce sera logique. Centre en retrait pendant le temps additionnel, Iniesta frappe et égalise. Barcelone passe, Drogba craque et défonce l’arbitre avec son célèbre « fucking disgrace ». Le hold-up arbitral.

Milan-Lyon :  3-1, 17 avril 2006.

Lyon est impressionnant en ce printemps 2006. Son équipe, dirigée par Gérard Houiller, est mature et très forte au milieu. Lyon domine le Milan à San Siro mais concède l’ouverture du score à Inzaghi . Mais Lyon est au-dessus, réagit, égalise et fait mal à Milan. Mais l’OL ne marque pas le 2ème but, Milan si. Sheva a été nul tout le match mais profite d’une boulette d’Abidal pour tirer. Poteau, Inzaghi la putain a suivi et marque. Braquage à l’italienne.

Bayern-Manchester : 1-2, 26 mai 1999.

Mario Basler marque dès la 6ème minute. Le Bayern est incroyablement costaud, il ne concède rien et Beckham placé en 10 est lamentable. Matthaus dirige sa défense de fer et derrière Oliver Kahn est plus que tranquille. Les allemands font déjà la fête à la San Miguel dans le Camp Nou quand les arrêts de jeu arrivent. Corner, Teddy Sheringham égalise. Stupeur. Corner, Solskjaer marque et donne la victoire aux anglais. Tremblements.

France-Italie : 2-1, 2 juillet 2000.

Finale de l’Euro, la France a une équipe incroyable et cherche le doublé inédit coupe du monde-Euro. Mais l’Italie miraculée en demi contre les Pays-Bas est bien dans le match et ouvre la marque par Delvecchio à la 54′. On est mal. Del Piero se présente face à Barthez et manque son duel. La France a eu chaud. C’est presque fini, les italiens commencent à danser. Mais Witord marque à la 94′. Explosion dans tous les foyers français, les canapés s’en rappellent encore. Prolongation. Les italiens sont cramés, Trézéguet marque le but en or. Nouvelle explosion, c’est Bagdad dans le salon. Le braquage qui casse les canapés.

Arsène Lupin

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