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Genuine City 1. Polak (Dedic - Danton)

Par Clementso
Autre époque, autre monde, forcément, raison de plus pour que autres mœurs. Moi-même, si j’avais été un dieu vénéré par des autochtones pas bien futés, j’en aurais sûrement profité pour sculpter leur univers à ma façon… Forcément, Leonidas, l’homme lion (au sens propre : une tête de lion, un corps humain) dispose de sculptures, temples, mosaïques, fontaines, et j’en passe et j’en oublie des tonnes, à son effigie.
Genuine City 1. Polak (Dedic - Danton)Bienvenue à Genuine City : ici, Leonidas se pointe avec ses conseillers en ballon gonflable et tous les habitants vouent un culte et une admiration sans bornes à leur Dieu. Ils font tout pour lui être agréables - et finalement, ne sont que « vils et obséquieux » … Le bonheur ! Et cette journée est toute particulière, parce que le Dieu Leonidas va rendre la vie à un homme qui tenta de prendre la sienne : Polak.
Lequel fera fureur peu après dans le cirque (comme à Rome, tout pareil), en tuant le champion en titre Le Pitt. Mais plusieurs éléments font de Genuine City une ville qui sous ses dehors de paisible village antique, ou presque, semble plus moderne qu’elle n’en a l’air. Par exemple : comment se fait-il que certaines personnes meurent avec force gerbes de sang, alors que d’autres se volatilisent… presque comme dans un jeu vidéo ?
Inutile de faire trop de mystères, cet album cache bien quelque chose. Et les mondes dans les mondes, c’est bien un thème que la science-fiction affectionne. Le tout c’est d’arriver à sortir du miroir pour comprendre où est l’autre côté, justement. Et lequel est le plus réel des deux. Coucou Néo, c’est sympa de sortir de la Matrice de temps en temps. Alors, pour préserver tout de même la petite surprise, le scénario restera sous silence.
Ce qui me donne vraiment envie de vous recommander ce scénario. Chaudement. Très chaudement. Parce que c’est vraiment le genre de délire que j’affectionne, et que c’est en soi une très bonne raison, mais surtout, son traitement est intéressant, le décor bien planté et mis en place, et que le ‘réveil’ se fera d’autant plus difficile à encaisser. Si, si… Un petit moment de (grosse) mise en abîme devrait aussi vous faire sourire.
Sauf que ça ne fait de Genuine City un album que je conseillerai. Dur de séparer l’Église et l’État, mais en l’occurrence : le dessin me rappelle trop, beaucoup trop, le trait de Lanfeust, que je n’aime que moyennement (voire pas trop - et pourtant, niveau mainstream, je me défends). Qui plus est il se double de petites choses pas très réussies, notamment dans les visages, les attitudes ou les postures des personnages, qui desservent le récit. Cela dit, ne vous fiez pas à la couverture, qui elle verse carrément dans le kitch - inutilement, à mon sens - mais n’est pas représentative de ce que l’on trouvera à l’intérieur.

  Ça n’enlève pas de belles cases bien faites, et des décors vraiment bien plantés, mais voilà, côté personnages, j’y trouve pas mon compte. Du tout. Alors forcément, tiraillé entre deux feux, j’aurais tendance à dire que tant pis, on laisse couler et on va chercher ailleurs autre chose. Mais à regret tout de même, parce que cette histoire m’avait bien emballé.
Plus d’extraits à cette adresse.
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