Les stars du Mondial. Chapitre 5 : Tim Cahill

Comme chaque semaine nous vous offrons nos stars du Mondial. Après Essien, Chiellini, Saifi et Robin van Persie, nous vous présentons le milieu de terrain australien Tim Cahill, Everton.

Si l’Australie a failli manger l’Italie future championne du monde en 8ème de la coupe du monde 2006 ce n’est pas que grâce à Guus Hiddink le faiseur de miracles. Tim Cahill y était pour beaucoup. International aussie depuis 2004 (après des sélections de jeunes avec les Samoa), Cahill a dû attendre son transfert de Milwall à Everton pour goûter à la reconnaissance. Il est depuis l’un des très bons joueurs de Premier League, un championnat qui lui va comme un gant grâce à son jeu de tête et son engagement.

M.Décisif

Engagement d’abord parce que l’australien a été élevé au football anglais dès 1997 dans la charmante bourgade de Milwall. Milwall est ses ouviers. Milwall et ses hooligans. Milwall et Dennis Wise. Ca vous forme un gamin. A peine débarqué de son Sydney natal, Cahill va se confronter à ce qui se fait de plus méchant en Angleterre. Des tacles aux genoux, des coups de coude, de l’intimidation. A 18 ans il encaisse et apprend.

7 saisons pleines et une finale de Cup plus tard, perdue contre Manchester en 2004, il signe à Everton et rejoint un bon club de Premier League. Enfin, à 25 ans. Et Cahill va tout casser. Joueur de l’année pour les fans, il fini meilleur buteur et meilleur passeur de l’équipe. Le tout en jouant…milieu relayeur. Excellent joueur de tête, il a marqué des tas de buts décisifs, un peu comme Antonio Conte le chauve de la Juventus des années 90 ou Pavel Nedved dans un registre moins technique.

Muscler le milieu d’Arsenal

Physique, agressif, parfois dur, l’australien est adoré par Goodison Park. Titulaire indiscutable depuis des années, il pourrait franchement aller voir ailleurs. Si les milieux de terrain de Chelsea ou Manchester sont difficiles à atteindre, un club comme…Liverpool ou Tottenham est tout à fait dans ses cordes. Et puis, du côté d’Arsenal mettre un peu plus de présence physique aux côtés d’Alex Song ne serait pas idiot non plus.

Deuxième coupe du monde consécutive à venir dans deux mois avec l’Australie et la même ambition qu’en 2006 : passer le 1er tour. La générations Viduka-Cahill-Kewell a pris de l’âge et du poids (n’est-ce pas Big Mark?) mais les aussies ont un coup à jouer. Dans le groupe de l’Allemagne, de la Serbie et du Ghana, il y a peut-être une deuxième place à prendre.

La semaine prochaine : Chapitre 6 : John Obi Mikel (NGR)

Lech Makaay