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La nécessité de la transversalité !

Publié le 18 avril 2010 par Ecoleinfo

Nos entreprises ne sont toujours pas parvenues à se défaire de l’organisation tayloriste du travail et de ses limites. Et la résolution des pannes systémiques qui touchent  à l’informatique se trouve très largement altérée par des cloisonnements totalement artificiels.

La partie émergée de l’iceberg

Extrêmement sollicités du fait de la mise en réseau globale et de l’explosion des débits, de nombreuses entreprises se plaignent d’être confrontées à des “fuites” au niveau des matériels de commutation qui équipent leur backbone. Ces fuites se traduisent par le fait que des trames - et des paquets - qui devraient être confinées à certains VLAN se diffusent à l’ensemble du réseau. Vouloir réduire le problème à une simple défaillance matérielle et électronique aura au moins le mérite de trouver un bouc émissaire à un problème bien plus “global” et complexe qu’il n’y paraît, dans lequel le logiciel a toute sa place.

Sollicitation des experts du service réseau

Alarmés par les utilisateurs et les autres services de la direction informatique de l’entreprise qui se plaignent de lenteurs inacceptables, les consultants, ingénieurs et autres techniciens réseau sont alors priés de faire jouer leurs analyseurs réseaux. Après avoir rendu moins verbeux les imprimantes, switches et autres routeurs, les paquets qui “fuient” des matériels de commutation sont liés, pour l’essentiel, à des problèmes de résolutions de noms (broadcast en rafale) et aussi à des services aussi verbeux qu’inutiles qui s’exécutent sur la station de travail :

  • noms de partage inexistants
  • absence ou mauvaise configuration des services Wins
  • SSDP qui s’exécute sur les stations clientes
  • activation du mode “miniature” sur les partages réseau au niveau de l’explorateur Windows des utilisateurs

Accepter le diagnostic

Pour tous les services informatique de l’entreprise, il est difficile d’accepter un “diagnostic” aussi simple. Et c’est en cœur que, dans la plupart des cas, les experts des différents services réfutent l’évidence. Une évidence qui aurait pu être acceptée si elle avait été produite par la mise en œuvre d’une cellule d’experts et de responsables, transversale à tous les services !


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