La situation reste cependant paradoxale sur un point : Facebook conservera le terme de « Pages Fans » alors même qu’elle met hors course la notion de « Devenir fan ». Et si Twitter n’avait finalement pas identifié la terminologie idéale en proposant depuis ses débuts à ses usagers de « suivre » les comptes qui les intéressent ?
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Facebook vient d’officialiser
auprès de ses annonceurs un changement qui pourrait être qualifié de mineur,
mais qui est en réalité très révélateur de l’expression de l’attachement de ses
utilisateurs à un produit ou à une marque.Le concept de « Devenir fan » d’une page vit, en
effet, ses derniers jours. Place désormais au déjà classique et éprouvé concept
du « J’aime », qui a fait ses preuves sur le réseau social aux 400 millions de
membres. Cette notion introduite par Facebook en février 2009 (et
initialement applicable à des contenus ou des statuts) a connu un franc succès,
de par sa simplicité d’usage et le degré d’interaction plus modéré qu’elle
implique.Cette décision s’explique certainement par le fait que
le terme de « fans » n’est aujourd’hui pas totalement adapté aux problématiques
de marques. En effet, seuls certains clients « ambassadeurs » ont réussi à fidéliser
un nombre significatif de fans mais de manière générale, les liens d’attachement
avec les institutions se sont affaiblis. L’évolution de cette notion de «
devenir fans » vers le plus modéré « j’aime » n’est qu’une expression de
cette tendance et pourrait permettre aux usagers de franchir un premier palier
d’engagement en exprimant leur intérêt pour une marque. Elle devrait
accessoirement permettre aux annonceurs d’accroître significativement leur
audience au sein de leur page Facebook et plus généralement leur présence sur
les réseaux sociaux.Du point de vue de Facebook, cette fonctionnalité présente
un intérêt évident de performance : chaque jour, ses utilisateurs « aiment »
deux fois plus qu’ils ne « deviennent fans ».